M.Tiébilen Dramé, Porte drapeau du PARENA ou parti du bélier blanc, était le samedi dernier au C.I.C.B, en face de ses amis rencontrés sur Facebook. C’était, en effet, au cours d’une conférence initiée par les jeunes, portant sur les crises institutionnelle et sécuritaire que connait le Mali, depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012. Aujourd’hui, à la loupe de M.Dramé, la seule alternative qui reste, pour le peuple malien, après le Tsunami des 12 derniers mois, n’est ni plus ni moins que de disparaitre ou de se relever.
« Pour que s’élève le jour sur le Mali ».C’est le dernier vers de la poétesse Fatoumata Keita à laquelle l’honneur est revenu de faire vibrer la fibre patriotique chez les nombreux jeunes maliens et autres personnalités politiques et de la société civile présents dans la salle de banquet du Centre International des Conférences de Bamako. Le génie de la poétesse n’avait pas de choix à faire entre le poids des mots à cause de la gravité de l’heure caractérisée par l’appel de la tragédie d’AGUELHOK, de l’orage à prévoir qui assombrit le ciel malien et du silence coupable. La voix de la poétesse chute sur un rêve de bonheur pour le Mali.
A sa suite, interviendra Tièbilé Dramé, Président du Parti pour la Renaissance Nationale(PARENA) à qui, les jeunes et les amis rencontrés sur facebook ont demandé d’animer cette conférence sur les crises institutionnelle et sécuritaire au Mali depuis les événements du 22 mars 2012.
Sa communication s’est articulée autour du drame malien, le régime de la transition, la cohabitation de la Constitution avec le putsch et les discussions inter-maliennes qui font couler aujourd’hui encore beaucoup d’encre et de salive et surtout les exactions qui seraient commises sur des commerçants arabes au Nord du Mali.
S’agissant de l’impasse que traverse notre pays, c’est plus que jamais un drame dans la bouche de cet ancien leader estudiantin. En effet, le Président du PARENA a été on ne peut plus clair. Son constat frise la couardise : « Rien ne nous a été épargné au cours de l’année écoulée : une rébellion sans aucune raison légitime, la boucherie d’Aguelhok, l’effondrement de l’armée, le coup d’Etat, l’écroulement de l’Etat, la partition de fait du pays, l’instauration d’une dictature moyenâgeuse, la négation des libertés et droits fondamentaux, le départ de 500.000 Maliens contraints de quitter leurs foyers… », a rappelé Tiébilé Dramé dans le feu de l’action.
Du régime de la Transition, le porte drapeau du parti du bélier blanc affirmera que « Du 6 avril 2012, date de la signature de l’Accord-Cadre entre la junte militaire et la Cedeao, le Mali vit dans un régime de Transition qui, à ce jour, a connu deux temps forts ». Ces deux situations vont de la période chaotique allant d’ avril à décembre 2012 à une période de normalisation ayant pour moteur l’intervention française que le Président du PARENA a qualifié de judicieuse.
Certains objectifs restent aujourd’hui encore non atteints à cause de la cohabitation entre la Constitution et le putsch. En effet, selon M. Dramé « Toutes les séquences sont rythmées par cette réalité. Le retour de l’armée dans les casernes, la fin des interférences dans la vie publique, le principe républicain de soumission de l’autorité militaire au pouvoir politique sont restés des objectifs non atteints », a regretté le Président du PARENA.
Au chapitre de la tenue prochaine des élections en juillet 2013, le premier bélier blanc dit de faire confiance au gouvernement de la transition qui vient de faire adopter une feuille de route par l’Assemblée Nationale du Mali. Pour lui, c’est toute la République qui se trouverait en danger si, les gens se taisaient. Il faut donc une mobilisation totale et faire de la question électorale une question prédominante. Le fait que notre pays bénéficie de l’appui de la Communauté internationale est déjà un bon point. Mais, il a conclu en affirmant ex- cathedra que le Mali renaîtra ou sombrera en fonction de ce que nous en ferons.
Moussa Welé DIALLO
c’est un homme à qui je porte ma confiance pour diriger ce pays dans les mois avenir .
Il faudra dire aux jeunes que c’est le nepotisme et la corruption qui ont conduit le pays la ou nous sommes, travaillez et cherchez l’excellence vous en serez recompensé tôt ou tard. C’est la médiocrité qui a mis le pays dans ce trou pendant les 20 ans de mauvaise démocratie.
une tres bonne synthese de la situation faite par le president tiebile drame cela denote d’une grande expertise et une autorite dans la gestion de la crise nord mali
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