Ils sont, au total, 54 membres des différentes coordinations de Moussa Mara en commune IV du district de Bamako à lâcher le jeune loup aux dents longues, au profit de la section IV de l’ADEMA-PASJ de Bamako.
Décidemment, le maire de la commune IV, Moussa Mara, ne finit pas de subir les rigueurs de l’infortune, ces temps-ci.
Pendant que son fauteuil de "Monsieur le maire" est sérieusement menacé par le verdict du 26 novembre dernier de la Section administrative de la Cour suprême portant annulation des élections du 26 avril 2009 en Commune IV, 54 membres de ses coordinations viennent de le lâcher, à travers une pétition et une demande d’adhésion à la section IV de l’Adéma-Pasj. "Nous avons décidé de démissionner desdites coordinations.
Dans le même temps, compte tenu du fait que l’Adéma-PASJ, parti issu du mouvement démocratique, a joué un rôle historique dans l’avènement et la consolidation de la démocratie au Mali, nous avons ainsi décidés d’adhérer en bloc dans ce grand parti ", affirment les démissionnaires dans leur demande d’adhésion adressée le 16 décembre au secrétaire général de la section IV de la PASJ.
Dans cette demande d’adhésion, les signataires de la démission en bloc des membres des coordinations de Moussa Mara expliquent le choix de leur destination par le fait que "ce grand parti" a fait d’importantes réalisations dans la commune IV et posé des jalons majeurs d’un développement durable dans leur commune.
Les noms des conseillers municipaux et des membres influents très proches de Moussa Mara figurent sur la liste des démissionnaires dont copie a été mise à notre disposition. "Cette action est une volonté délibérée de nuire à Moussa Mara. En plus de l’action judicaire, ont veut précipiter son départ sans motif valable", nous a confié un proche de la mouvance Moussa Mara.
Dans tous les cas, cette nouvelle donne présage un avenir périlleux pour le jeune Moussa Mara qui a ravi la vedette à l’ensemble des formations politiques dans la circonscription électorale de la Commune IV du district de Bamako.
Déjà, certains observateurs redoutent que le jeune Mara ne soit pas victime d’une coalition des partis politiques lors des futures joutes électorales en cas de la reprise des opérations électorales en commune IV.
Comme cela avait été le cas au second tour des élections législatives de 2007, lorsque toutes les sensibilités politiques avaient fait bloc derrière le candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Kéïta.
Soumaila GUINDO
