Pour le secrétaire politique de la section CODEM de Kati Rive gauche, Boubacar Amadou Sidibé, le Mali a besoin de quelqu’un qui connait bien le pays, qui est capable de dire la vérité aux Malien et d’instaurer l’autorité de l’Etat.
Depuis la mise en place de la transition au Mali pour dix-huit mois afin de mettre en place tous les organes démocratiquement reconnus, le Président Ba N’Daw et son Premier Ministre Moctar Ouane peinent.
Il n’est plus un secret pour personne la situation critique dans laquelle le Mali. Dans les colonnes du journal « La Priorité », Boubacar Amadou Sidibé, Ingénieur en génie Civil, gérant de l’entreprise SIBA construction, membre de la partie CODEM, secrétaire politique de la section de Kati Rive gauche et de la sous-section de la commune de Bozofala communément appelé Neguela, à quelques kilomètres de Kati, sort ses artilleries.
Concernant la situation politique actuelle de notre pays, Me Sidibé a estimé qu’après la mise en place des organes de la transition, les choses sérieuses doivent commencer. Mais, la situation tourne au vinaigre à travers les grèves, l’insécurité etc… « C’est aux membres des différents organes de se donner à la tâche pour que nous puissions s’en sortir de cette transition très rapidement, puisqu’ un délai a été donné. Il y a beaucoup de choses à faire et il ne reste qu’une année et trois mois. »
Parlant de la gestion de la transition par Bâ N’Daw et son Premier Ministre Moctar Ouane, Me Sidibé souhaite qu’on attende la fin de la transition pour juger. « Du début à nos jours il y a certaines choses qui n’ont pas marché et d’autres ont marché. Par exemple l’application des textes, il y a eu beaucoup de points qui n’ont pas été exécutés comme les gens le veulent, notamment la mise en place des membres de la CNT. De toute façon, on va essayer de faire avec et les voir pendant le reste des treize mois. Pendant l’exécution de leur programme, ils vont tirer les leçons et faire une autocritique ».
Selon toujours Me Sidibé, cette transition serait capable d’organiser une élection transparente et crédible, si la bonne volonté y est là. Les autorités de la transition doivent écouter les partis politiques pour organiser une élection crédible et transparente. Malgré tous les efforts fournis, le Mali reste toujours un pays en difficulté.
Selon Boubacar Amadou Sidibé, « le Mali a besoin de quelqu’un qui connait bien le pays, l’intérieur du pays, qui est capable de dire la vérité aux Malien et d’instaurer l’autorité de l’Etat. C’est ce qui manque aujourd’hui ».
Pour rappel, le Président de la transition, Bâ N’Daw, et son premier Ministre Moctar Ouane ont dix-huit mois pour ramener le pays sur les rails et pouvoir d’organiser les élections générales, surtout présidentielles afin de remettre le pays à quelqu’un qui serait élu par la population malienne.
Sékou Traoré dit ELBE (Stagiaire)