La situation au nord du Mali s’invite dans la visite du PM en 3e région : “Pour une crise politique, il ne peut y avoir de réponse armée”

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L’instabilité de la situation sécuritaire dans le nord du Mali s’est largement invitée dans la tournée effectuée le week-end dernier par le premier ministre, Moussa Mara dans la troisième région du Mali. En effet, dans les différentes réunions animées par sa délégation avec les cadres de la région, il a déclaré que la première option du gouvernement sur la situation qui prévaut au nord du Mali reste le dialogue. Il a ainsi écarté l’option militaire qu’il avait pourtant prônée à son retour de Kidal le 17 mai dernier.

 

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Le premier ministre Moussa MARA

le premier ministre, la première source d’insécurité dans le pays demeure la situation au nord. Il a indiqué que cette crise multidimensionnelle a des facteurs externes importants qui sont notamment le terrorisme et le narcotrafic. Quant aux facteurs internes, ils sont surtout liés à la rébellion cyclique qui lui, a des ramifications politiques. C’est ainsi qu’il a préconisé des réponses politiques sur la base du dialogue et des discussions qui reste la seule solution.

 

 

Il a affirmé que cette situation permettra d’isoler les groupes terroristes et les narcotrafiquants que le gouvernement entend combattre avec la dernière énergie.

Selon le PM, les autorités maliennes sont plus que jamais engagées pour un règlement politique de cette crise. Moussa Mara a affirmé que c’est ce qui justifie l’implication des autorités algériennes qui, à la demande du président IBK, ont réuni les différents groupes armés afin qu’ils parviennent à une position commune devant faciliter les négociations directes entre tous les protagonistes. Une situation qui devrait conduire à un accord de paix définitif et inclusif n’excluant aucune composante dans la mesure où le Premier ministre estime que ces mouvements armés ne représentent pas toutes les sensibilités du nord du pays.

 

Il a aussi précisé que c’est dans ce cadre que s’inscrit l’implication de la CEDEAO et de toutes les bonnes volontés qui cherchent un règlement pacifique de la crise au nord du Mali. Moussa Mara a souligné que le gouvernement malien était disposé au dialogue partout y compris en dehors du territoire malien encore est-il que les groupes armés parviennent à une entente. Pour lui, ce qui ne doit pas être remis en cause c’est l’intégrité du territoire national, la souveraineté et l’unicité du Mali ainsi que le caractère laïc du pays. Il a soutenu que tant que certains continuent de prôner le séparatisme et d’autres l’islamisme radical sur toute l’étendue du territoire comme c’est le cas avec le MNLA et le HCUA, aucun dialogue n’est possible, a-t-i fait savoir. Selon Moussa Mara, seuls le dialogue et les négociations peuvent résoudre une crise à motivation politique. Il a souhaité que l’accord qui devra être signé soit simplement le plus détaillé possible afin de faciliter la supervision de ses termes. Par ailleurs, il demeure convaincu qu’après cette phase, seule la décentralisation peut résoudre les problèmes de développement auxquels sont confrontées les régions du nord. Il a souligné que c’est dans cette optique que s’inscrit la décision des autorités maliennes de coupler les prochaines élections communales et régionales. Un processus qui devrait donner plus de pouvoir aux nouveaux élus qui peuvent ainsi se consacrer entièrement au développement de leurs terroirs.

 

S’agissant des préoccupations soulevées par les Maliens sur la situation au nord du pays et particulièrement à Kidal, il estime que ce regain d’intérêt est compréhensible dans la mesure où Kidal et le nord de façon générale sont une partie intégrante du Mali. Cette nouvelle position du premier ministre tranche clairement avec ses propos tenus au lendemain du 17 mai dernier, lorsqu’il s’érigeait en véritable chef de guerre pour mettre fin aux agissements des groupes armés dans le nord du pays.

 

Massiré DIOP

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4 COMMENTAIRES

  1. « Pour une crise politique, il ne peut y avoir de réponse armée »

    Petit Mara, dis plutôt “POUR DES REVENDICATIONS ARMEES, il ne peut y avoir de réponse armée”!

  2. Moussa Mara, tu amene des maliens a la boucherie a Kidal et tu viens faire bouche a Sikasso! Si tu n’as pas honte, a cause des gens que tu as amene a la mort, TAIS-TOI.

  3. C’est vraiment Malheureux/honteux Mara. Nous les jeunes qui ont roule pour toi dans la nuit avancee(2h-3h du matin) pour ton election aux legislatives contre IBK puis ta conquete de la mairie en commune 4. Tu nous a reellement decu. Nous avons combatu IBK pour toi mais a notre grande surprise tu as trahi tes electeurs communaux en demissionnant de la mairie sans meme penser au mandat de maire que nous t’avions confie. Pyre, tu retourne ta veste 90 degre a l’angle au point que meme si IBK te dit que la neige est noire tu diras que “vrai President”. Tu n’as plus peur d’Allah puisque le mensonge et l’arrogance sont tes armes de bataille de nos jours. Saches qu’elles ne dureront plus car le peuple silencieux 77% et tout le reste t’observent de tres pres. Pour faire ta self promotion tu es parti deteriorer nos positions militaires a Kidal. A cause de ton immaturite des chefs de famille ont perdu la vie. Tantot tu declares la guerre, tantot tu parles de negociatons. Vraiment demissiones.

    • Khan ne te fatigues pas.Damoclès n’est plus loin de sa nuque. Patientez nous sommes en Ramadam. Le PM sait ce que ça veut dire.Tout le peuple attend la suite de: je ne demissionne pas!!!!

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