Le Parti pour le Développement Économique et la Solidarité (PDES) a effectué le jeudi 02 février dernier une remarquable prestation médiatique sur la crise du nord-Mali devant 46 représentants de journaux, de radios et télévisions et des membres de la Société civile tous regroupés dans la 2eme salle de réunion du siège du parti à Bamako.
Lors de cette conférence de presse, le président du PDES, Hamed Diané Séméga s’est fait entouré par certains membres du Comité Directeur National du parti dont Hamed Sow, Ousmane Bah, NDiaye Bah, Maharafa Traoré, Ahmadou Abdoulaye Diallo, Yacouba Garba Maiga, Amadou Koita… pour condamner l’agression meurtrière qui secoue actuellement le Mali entier. Afin de montrer que le Mali doit continuer à avancer, malgré cette douloureuse situation, au nom de son parti, le président Séméga s’est appuyé sur ces deux pédales : La paix sociale et la solidarité agissante. Compte tenu de la gravité de cette situations sécuritaire, le modérateur de la rencontre, maitre Mamadou Camara, a bien précisé que le seul point de l’ordre du jour consistera à discuter sur les «analyses et positions sur la situation sécuritaire au Nord-Mali caractérisée par la multiplication des attaques de groupes terroristes et de bandits armés contre des objectifs militaires et par des exactions et des crimes contre les populations civiles». Ainsi dès le début de son exposé, l’unique conférencier, Séméga, a souligné : «La position de notre parti sur la question est claire : toute la classe politique malienne et tous les Maliens doivent soutenir l’action menée par le gouvernement pour ramener la paix et la quiétude ». Le président du PDES a ensuite martelé «L’heure est grave. Ce qui se passe au Nord est une action de sabotage de ce qu’on a de plus fort : l’unité nationale. Il faut éviter de tomber dans le piège de la stigmatisation dont le cas de Kati est un exemple. Ceux qui attaquent certaines villes du Nord procèdent par harcèlement tandis que les forces armées et de sécurité ont en charge plus de 33 000 villages… on a imposé une guerre au Mali qui, pourtant, a toujours mis l’accent sur le dialogue, la négociation et la compréhension mutuelle. Notre engagement est le même que celui du président de la République : Préserver la paix sociale»
Pour davantage ressortir la gravité de la situation, Hamed Diané Séméga a souligné la détermination de l’Armée nationale «Les hommes qui se battent au Nord, sous le drapeau national, sont des hommes d’honneur. Les bandits ont commis des crimes de guerre, les militaires se sont offerts pour sauver d’autres personnes. Nous ferons échec aux marchands d’illusions qui sèment la panique au sein de nos populations.
Dans la mesure où l’argent est le nerf de la guerre, le président du PDES a révélé que sa formation politique a matérialisé le sens de la Solidarité en réalisant, en un seul jour, une cotisation de 10 millions de francs CFA mise à la disposition de l’Armée nationale. Cette solidarité agissante de ce parti mérite d’être imitée par d’autres couches socio-politiques, étatiques et privées pour soutenir efficacement nos combattants loyalistes dans l’intérêt supérieur de chaque malienne et malien. Si ces différentes couches parviennent à maintenir rapidement le rythme d’un tel pragmatisme dont le PDES a fait preuve, dans 15 ou 30 jours notre pays extirpera totalement ces agresseurs ignobles de sa terre indivisible.
Même s’il a pu éluder les diverses questions qui ne sont pas liées à la situation du conflit au nord, Hamed Diané Séméga n’a pas manquer de rassurer sur le processus électoral en cours : «Tout est mis en œuvre pour que les élections se tiennent. C’est une constante chez le président ATT de faire des élections crédibles et transparentes. Et, Incha Allah, le prochain président sera investi le 8 juin 2012».
Lacine Diawara
que des conneries. le PDES n’a qu’pedale vers la sortie des institutions du pays car ils ont assez vole les malien et sont ne ont que des vicieux coureurs de jupons.
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