En marge des travaux de la 73è session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le président de la République,
Ibrahim Boubacar Keïta, a co-présidé,
mercredi, une réunion de haut niveau sur
le Mali et le Sahel, avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio GuterresLes présidents des commissions de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), respectivement Moussa Faki Mahamat et Jean Claude Kassi Brou ainsi que la haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la sécurité, Federica Mogherini, ont également pris part à la réunion.
Plusieurs pays contribuant à la stabilisation du Mali et à la lutte contre le terrorisme dans le Sahel étaient représentés par leurs ministres des Affaires étrangères, notamment la France, l’Algérie, la Norvège.
Cette rencontre, qui tend à devenir une véritable tradition, vise non seulement à informer la communauté internationale sur l’évolution de la situation politique et sécuritaire mais également, de sensibiliser sur les difficultés et les défis auxquels font face les pays du Sahel en général et le Mali en particulier. Dans son intervention, le président de la République a salué la solidarité agissante des Nations envers les peuples du Mali et du Sahel, avant de rendre un vibrant hommage à toutes les victimes, civiles comme militaires, maliennes comme étrangères, de la crise malienne. Ibrahim Boubacar Keïta a aussi salué les Nations unies pour leur engagement et leur détermination en faveur de la résolution durable de la crise malienne.
«La délégation du Mali, ici présente dans cette salle, comprend les représentants des mouvements signataires de l’Accord pour la paix, ce qui traduit, incontestablement, la volonté des parties signataires de cheminer dé-sormais ensemble vers une paix durable», a déclaré le président Keïta. Il a ajouté que malgré les nombreux défis auxquels fait face notre pays, depuis 2012, il est parvenu, avec l’accompagnement des partenaires, notamment la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), à organiser des élections inclusives, jugées transparentes par tous les observateurs nationaux et internationaux, sur l’ensemble du territoire et dans les délais constitutionnels.
«Au sortir de cette échéance électorale, où les Maliennes et les Maliens m’ont renouvelé leur confiance, j’ai immédiatement donné instruction au nouveau gouvernement de travailler à la restauration de la confiance entre l’Etat et les citoyens et d’accélérer la mise en œuvre inclusive de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Mon propos sera ici de vous informer des progrès réalisés, des défis que nous rencontrons et des perspectives qui s’offrent à nous», a indiqué le chef de l’Etat malien.
Au nombre des avancées tangibles réalisées par les parties maliennes, le président IBK a souligné l’absence de belligérance et d’affrontements entre les forces armées maliennes et les mouvements armés et ce, depuis la signature de l’Accord, en mai et juin 2015. Au titre des réformes politiques et institutionnelles, les autorités nationales ont réussi la mise en place des autorités intérimaires dans les régions où elles étaient attendues et la mise à disposition d’un financement de 8 milliards de Fcfa pour les dotations d’investissements et d’appuis techniques.
Par ailleurs, le président de la République a assuré que malgré certaines réticences, l’Etat est déterminé à réviser la Loi fondamentale du Mali, afin de prendre en compte certaines dispositions pertinentes de l’Accord. Sur le plan sécuritaire, il s’est réjoui du lancement des opérations du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) à Kidal, Tombouctou et Gao. Concomitamment, le processus Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) se poursuit et la campagne de pré-enregistrement des combattants est en cours. En plus, la réforme du secteur de la sécurité a effectivement démarré.
Cependant, le président de la République a évoqué les défis immenses, complexes et interdépendants qui jalonnent le processus de stabilisation, non seulement au Mali mais aussi dans la région du Sahel. «L’Etat du Mali dispose de ressources modestes, qui ne peuvent pas lui permettre de mettre en œuvre tous les engagements souscrits dans cet Accord dans les délais prescrits. C’est pourquoi, je réitère mon appel en faveur de la mobilisation effective et rapide des ressources promises par nos partenaires, en vue de nous aider à réaliser, dans les délais requis, tous les engagements contenus dans la Feuille de route du 22 mars 2018 », a-t-il déclaré.
La mise en œuvre de l’Accord nécessitant la participation active de tous les acteurs politiques du pays (des mouvements signataires et de l’ensemble des forces vives de la nation, y compris la société civile), le chef de l’Etat a invité à l’union sacrée autour des voies et moyens de sortir durablement notre pays des crises cycliques. «Plus que jamais, au sortir de l’élection présidentielle, je demeure dans ma posture de rassembleur de notre nation», a-t-il réaffirmé.
Pour le président IBK, la lutte contre le terrorisme au Sahel est une contribution à la sécurité internationale. C’est pourquoi, il a demandé au Conseil de sécurité d’autoriser le déploiement de cette force sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Il a également invité les partenaires bilatéraux et multilatéraux, qui ont fait des annonces de contributions financières, en février 2018, lors de la Conférence de Bruxelles, à honorer leurs engagements en faveur de la Force conjointe du G5 Sahel.
«Cependant, nous savons tous que le tout sécuritaire a ses limites, en particulier dans le contexte où la jeunesse sahélienne est majoritairement frappée par le chômage. C’est la raison pour laquelle, concomitamment à la réponse sécuritaire, le G5 Sahel s’attèle à la mise en œuvre de son Programme d’Investissements Prioritaires (PIP), afin de relever les défis du développement, qui sont les causes profondes de l’ins tabilité dans notre espace commun et de la migration sauvage en particulier», a affirmé le chef de l’Etat.
A cet égard, il a salué l’Alliance pour le Sahel, qui vise à fédérer et à coordonner l’engagement de nos partenaires dans les six domaines d’actions prioritaires, à savoir : l’emploi des jeunes ; le développement rural et la sécurité alimentaire ; l’énergie et le climat ; la gouvernance et la décentralisation ; l’accès aux services sociaux de base et la sécurité, pour un coût financier de 6 milliards d’euros sur la période 2018-2022.
«J’en appelle à la réalisation rapide de ces projets, pour créer les conditions d’une paix et d’une croissance durables au Sahel. Dans la même veine, j’accueille favorablement le Plan de soutien des Nations Unies au Sahel et je me félicite de la nomination du Conseiller spécial du Secrétaire général pour le Sahel », a-t-il ajouté.
Malgré les défis de tous ordres auxquels le Mali et le Sahel sont confrontés, le président IBK s’est dit déterminé à jouer sa partition, aux côtés de ses pairs de la région, en vue de consolider la paix à l’intérieur des frontières du Mali, la stabilité et le développement au Sahel.
Le secrétaire général des Nations unies ainsi que les autres intervenants ont tous salué la réélection dans le calme du président IBK. Dans la même veine, ils ont souhaité l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord de paix, toute chose qui aidera à la stabilisation durable du Mali.
«Les Maliens ont voté dans le calme, il faudra maintenant accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix», a affirmé Jean-Yves le Drian, ministre français des Affaires étrangères et du Développement international. Après avoir réaffirmé le soutien de l’Union européenne au retour de l’Etat malien sur l’ensemble du territoire, Mme Federica Mongherini a annoncé que l’UE pourrait envisager des sanctions contre tous ceux qui entravent le processus de paix.
Le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Alpha Barry, estime qu’il faut un «soutien franc au Mali» qui fait face à un défi sécuritaire depuis 2012. Estimant que le Burkina est victime collatérale de la crise sécuritaire au Mali, M. Barry a affirmé que la menace terroriste est réelle et permanente dans son pays.
La haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la sécurité a indiqué que le Sahel est l’une des priorités absolues de l’UE qui est prête à octroyer 100 millions d’Euros supplémentaires pour l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel et à investir 4 milliards d’euros en 7 ans dans le développement de cette région désertique en proie à l’insécurité de tous genres.
Envoyés spéciaux
Madiba KEITA
Aliou SISSOKO
Tout ce brouhaha sur le Sahel est purement politique ,une belle occasion pour certains de mettre le nez dans nos affaires.Le travail gigantesque effectue jusque-la au Sahel a ete le grand fleuve souterrain que des Europeens ont detruit en Libye.Ces ouvrages qui ont coute plus de 100 milliards de dollars fournissaient l’eau courante ,l’eau d’irrigation a des millions de Libyens citadins et ruraux.L’Egypte a un grand territoire Saherien.Le pays s’est attaché a maitriser le Nil,a etendre les perimetres irrigues jusqu’a 60 kilometres du cours du Nil.C’est cette agriculture qui nourrit l’Egypte.Le Niger borde le sahel .Avant de courrir au Sahel avec une centaine de millions de dollars qui ne sont que des miettes, il serait plus logique de se concentrer sur le cours du Niger et de developper et d’etendre les surfaces irrigues le long de ses rives.Le sahel ,le temps viendra de le developper si ses richesse naturelles profondement affectees au Niger,ne sont deja sous le controle de ces accaparreurs des biens des autres.Ce qui va developper le Sahel,c’est l’energie electrique provenant des centrales eletriques a gas et des centrales nucleaires.L’exhaure de l’eau se fera de facon plus rentable que de construire un fleuve souterrain.Regardez le Colorado,il fait bon y vivre.L’eau peut rendre le Sahara prospere car toutes plantes qui poussent dans la foret equatoriale poussent tres bien aussi au Sahara.La region pourra promouvoir la petrochimie qui servira d’abord a fournir des tuyaux de toute dimension pour l’irrigation et l’approvisionnement en eau des agglomerations.Mais toutes ces perspectives doivent se faire dans une vision a long terme et sous la conduite de vrais africains,Noirs,Bruns et blancs,rassembles pour creer une vie meilleure pour eux et pour les generations futures.
Modibo Keita n’aurait jamais mis le sort de notre nation à des étrangers, encore moins au suBpremacisme frnaSSais et l’onul…
alpha, att, dioncounda et ibk ont tué le mali: ces gens refusent de se prendre en mains, mais ils que ce soit les blancs qui résolvent nos problèmes! Ce qu’ils n’ont jamais fait ailleurs: voyez irak, congo… qu’est-ce qu’ils ont reglé la-bas? ————–> absolument rien!
c’est eux les responsables de ce qui arrive au mali!
Le Ridicule ne tue plus__________________________:
“. . . . . . . .le Mali et le Sahel, avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio GuterresLes présidents des commissions de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), respectivement Moussa Faki Mahamat et Jean Claude Kassi Brou ainsi que la haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la sécurité, Federica Mogherini, ont également pris part à la réunion. . . . . . .”
Remarques:
1- Antonio Guterres: est parti 2 mn seulement après avoir salué les gens________!
2- Le G5 c’est 5 Pays: IBK était le seul président sur place, les autres s’étaient fait représenté respectivement par leur ministre des AE __________________!
3- Mamadou Issoufou du Niger, actuel président en exerce du G5 était absent_______!
Questions: Qu’est ce que M IBK est allé y faire? N’a-t-il pas un Ministre des AE?
mossad, il faut cesser de fumer!!!!! C’EST BIEN NOTRE FASO QUI ACCUEILLE PLUS DE 10 000 SOLDATS ONUSIENS AVEC UN BUDGET ANNUEL D’UN MILLIARD DE DOLLARS!!! IBK A RAISON D’ETRE PRESENT POUR MONTRER TOUTE L’IMPORTANCE QUE LE MALI ACCORDE AUX FORCES ONUSIENNES SUR SON TERRITOIRE. Il ne faut surtout pas oublier que depuis des anne’es le Mali veut que cette force soit non seulement une force de separation entre les protagonistes mais egalement une force offensive si necessaire!
mossad et les autres jeunes du CDR, il faut lire pour etre moins ignorants!!! AUJOURD’HUI, VOUS IGNOREZ PLUSIEURS FACTEURS MAIS VOUS VOULEZ AGIR COMME DES EXPERTS!!!
C’est toi l’ignorant…….. les nations unies n’ont jamais rien réglé……. Ça fait 5 ans que IBK court après une aide qui ne viendra jamais…….
Que les Nations Unies cessent de se méprendre, car sans une situation politique normale, il n’y aura pas d’application correcte de cet accord d’Alger bancal et très bancal qui ne correct pas aux désidératas de l’ensemble des maliens du monde politique.Il faut absolument que les Nations Unies et IBK cessent de faire fient de la situation du monde politique et non politique malien, sinon rien ne marchera. Selon la situation actuelle l’opposition constitue aujourd’hui au moins 41% du monde politique, mais en tenant compte du monde apolitique, plus de 80% des maliens ne sont pas dans la politique malienne et s’abstiennent, ces abstentionnistes ne sont pas dans le camp présidentiel. Donc, il est nécessaire que les Nations Unies relèvent la tête pour analyser la situation malienne avant qu’il ne soit trop tard. Il faut qu’elles parlent aux ténors actuels du pouvoir et très rapidement sinon le feu est à la porte malienne.
Comments are closed.