Nouvelles brèves : Sinko présente ses excuses

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Moussa_Sinko

 

Après sa sortie hasardeuse de mardi 30 juillet 2013, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, a présenté ses excuses aux membres de la Commission de centralisation des résultats. Celle-ci est composée de mandataires des candidats, de représentants des partis politiques et de cadres de son département. Les excuses du ministre font suite à la proclamation partielle des résultats qui ne concernait que 2000 bureaux de vote sur les 22 000 que compte le pays. Selon le ministre, himself, il a commis une erreur, car il aurait dû se référer aux compilations de la Commission avant de se prononcer. Ses excuses ont été acceptées et la Commission a travaillé sans problème jusqu’à la proclamation des résultats provisoires complets.

 

Les sacrifices de Soumi

 

Depuis la fermeture des bureaux de vote et la proclamation des premiers résultats, qui donnaient le candidat du RPM vainqueur dès le premier tour, le candidat de l’Urd et son entourage ont fait appel à leurs marabouts. Ces derniers leur auraient demandé d’immoler des chameaux ; chose que le candidat de l’Urd a fait sans arrière-pensées. Ainsi des centaines de chameaux ont été commandés et sacrifiés dans l’une des régions du nord. Preuve que les marabouts de Soumaïla Cissé sont à la tâche, d’autant que lui-même affirme qu’il gagnera les élections, mais dans une grande difficulté.

 

Soumi à Salam

 

Comme en 2002, depuis le début des dépouillements des résultats, le candidat de l’Urd Soumaïla Cissé a pris ses quartiers à l’hôtel Salam. À la différence d’IBK, Soumi champion, comme l’appellent ses militants, est visible et fait des séances de travail avec Samaké Kadiatou Coulibaly et Guagnon Coulibaly. Le président du Mouvement des jeunes de l’Urd aussi dit qu’il peut le joindre à tout au moment au téléphone et même physiquement. Alors, il ne dort pas à l’hôtel, mais y rencontre plusieurs responsables de partis politiques et d’associations en vue de nouer des alliances pour le second tour.

 

Les menaces islamistes

 

Certains musulmans ayant soutenu la candidature d’IBK criaient à sa victoire dans les rues de Bamako. Dès le premier tour, cela grâce à leur soutien puisqu’ils représentent, d’après eux-mêmes, 15% de l’électorat. Ils avaient calmé leurs ardeurs, mais, avec la tournure actuelle des choses, disons un second tour, ils ont commencé à faire des menaces sur certaines radios privées de la place, s’attaquant vulgairement aux hommes de média, les qualifiant de journalistes de Satan et d’apatrides (de gens qui n’aiment pas le Mali). Ils vont loin en disant qu’ils connaissent les lieux de travail et domiciles des journalistes qui sont contre IBK, et qu’en cas de défaite de celui-ci, ils savent quoi faire.

 

Le Mali doit sacrifier 70 chevaux pour éviter une crise postélectorale

 

Les élections vont se passer dans le calme si les autorités sacrifient 70 chevaux. Dans le cas contraire, le Mali doit s’attendre au pire, car il y aura une crise postélectorale qui sera grave pour son existence. En effet, il serait fort probable que des contestations naissent de l’interprétation des résultats des urnes. Du moins, c’est ce qui a été dit dans certaines mosquées de Bamako lors de la prière de vendredi dernier, notamment dans les mosquées de Niamankoro, Faladié et Siarakoro. De jeunes imams croient savoir que, pour conjurer le mauvais sort -un bain de sang-, le Mali doit faire le sacrifice de 70 chevaux.

 

IBK invisible

 

Avant sa brève apparition de Dimanche dernier, le candidat du RPM avait disparu depuis le soir du dimanche 28 juillet 2013, où des gens se sont dirigés vers sa maison. Un contingent de militaires les avait devancés pour aller sécuriser sa maison à Sébénikoro. Peu après, on a appris qu’il avait quitté son domicile pour l’hôtel Radisson. Mais, avec la clientèle et les va-et vient incessants, selon nos informations, il a fini par être logé à Nord-Sud où se trouvent des formateurs de l’Eutm. Certains candidats, qui veulent le soutenir, se sont rendus chez lui. Sans chercher à comprendre, les militaires sur place leur ont dit qu’IBK n’est pas là. Actuellement, IBK est entre deux hôtels, Radisson et Nord-Sud. Et tout le monde ne peut pas le voir.

 

La rédaction

 

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Des journalistes comme vous ne sont que des imbéciles, voila pourquoi ce pays ne peut pas avancer. Flatter bien soumi, s’il pense qu’il va gagner au mali on verra.
    Si ce pays est en retard c’est à cause des journalistes qui prennent de 2000 f pour faire la gloire d’une seule personne. Alors si tu n’a rien à dire ferme ton q.

  2. Soumi est un vrai bosseur. IBK est un paresseux. Il sent le pouvoir à sa porte et il commence déjà à se rendre invisible. Je ne veux pas regreter c’est pour cela

  3. je ne sais pas mais maliweb n’est pas Independent. car la façon qu’il parle de soumaila ne pas le même qu’avec IBK. pourquoi il parle des Islamiste avec IBK si ce ne qu’a faire peur les gens d’IBK. on viens Just de voir le mali sortir d’une crise Islamo terroriste, ou si ce ne pas pour faire campagne pour soumi.
    autre part! je remarqué aussi qu’on lu beaucoup d’articles sur soumi plus que les autres candidat. ce ne pas le rôle d’un media qui se considère comme Independent

    • vous avez remarqué comme d’autres la place accordé à soumaila cissé. sans commentaire chacun est libre mais dieu connaît la vérité.

  4. ”Le Mali doit sacrifier 70 chevaux pour éviter une crise postélectorale”
    Quelle honneur. ca m etonne que de telle connerie vienne des religieux.les sacrifices qui sont faits pour Dieu beneficient toujours a des pauvres. quels pauvres peut consommer la viande de ces chevaux.
    on va tout entendre dans ce Mali

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