Pour des élections apaisées et démocratiques, la fondation CMDID en collaboration avec National Democratic Institute (NDI) a élaboré un code de bonne conduite à l’intention des candidats et les partis politiques. La cérémonie de signature solennelle de ce code s’est faite vendredi dans la matinée à l’hôtel Radisson Blu sis à l’ACI 2000 sous la présidence du directeur resident du NDI au Mali, Dr Badié Hima et Dr Younouss Touré, président de la fondation CMDID.
Le mot de bienvenue du directeur résident du NDI au Mali, Dr Badié Hima a été de rendre hommage à l’ensemble des candidats et des leaders des partis politiques pour leur engagement. Qui dénote, selon lui, de leur présence à cette cérémonie à une heure cruciale du lancement de la campagne électorale. Mais surtout par leur contribution à tout le processus d’évaluation de l’application du Code de bonne conduite 2013 et ses amendements qui ont permis d’élaborer à l’issue d’un débat franc, contradictoire mais combien convivial ce Code de bonne conduite 2018.
Depuis près d’une vingtaine d’années, dit-il, le code de bonne conduite est entré dans les mœurs politiques et dans les traditions électorales de nombreux pays, comme une bonne pratique électorale et démocratique. Selon Dr Hima, il a non seulement permis d’apaiser les processus électoraux, à maintenir les contradictions ou divergences politiques naturelles et logiques en démocratie, mais aussi à contribuer à la régularité des processus électoraux, à travers une meilleure appropriation de la loi électorale.
Pour le directeur résident du NDI au Mali, le code de bonne conduite s’est révélé comme un outil pédagogique de promotion et de consolidation de la démocratie en Afrique, en intégrant une dimension morale dans les processus électoraux, et en accompagnant les mécanisme jurictionnels, juridique et politiques déjà en place.
Il dira que plusieurs pays, l’ont déjà élaboré. Ces pays sont entre autres la Guinée, la RDC, le Congo Brazza, le Tchad, le Kenya, le Niger, le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo, le Haiti, le Benin.
« Dans son usage, il a régulièrement été le complement pédagogique qui a aidé le plus grand nombre des électeurs à comprendre le jargon juridique des dispositions de la loi électorale et a permis de structurer positivement les comportements des électeurs » a déclaré Dr Hima.
Cette cérémonie s’est achevée par la signature du code de bonne conduite par les représentants des partis politiques et ceux des differents candidats.
Par Mariam SISSOKO