Seydou Diawara, président du PLA : “Le rapport du BVG est devenu un moyen de chantage “

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Le 17 mai 2015, le président du Parti lumière pour l’Afrique a une nouvelle fois fait le procès de la gouvernance d’IBK, de la gestion qu’il fait du pays, de la corruption à ciel ouvert ; les nombreux scandales financiers que le Vérificateur général a révélés lors de la présentation de son dernier rapport et la situation des hôpitaux dans les grandes villes et agglomérations.

Selon le leader du Pla, le Bureau du Vérificateur général importe peu dans la lutte contre le détournement de derniers publics. “Créé en 2003, avec des objectifs de lutte contre la corruption, le BVG n’a jamais servi le peuple malien. Pas un seul gouvernement qui peut affirmer que le Bureau a obtenu la mise en œuvre de 1/10 de ses rapports annuels. Or, les rapports sont estimés à des centaines de milliards de F CFA…”, a-t-il expliqué.

Pour lui, la lutte contre les malversations financières sur laquelle IBK peine à donner une réponse claire, faisait partie de ses engagements de candidat à la présidence de la République en juillet-août 2013. C’est, dira-t-il, d’ailleurs pour ça que les Maliens lui ont majoritairement accordé leurs suffrages pour qu’il remette les pendules à l’heure.

“J’ai été personnellement surpris de la réponse d’IBK lors de la présentation du rapport. Il a manifestement méprisé le Vérificateur général. Alors que le budget de fonctionnement de ce service coûte cher au Mali. Il est estimé à plus de 20 milliards de F CFA. Il est inadmissible de faire fonctionner un service à 20 milliards de F CFA sans résultat. C’est au contraire devenu un outil de chantage entre les mains du président”, a-t-il dénoncé.

Selon le président du Pla, pour pallier les insuffisances le président doit doter le Bureau du Vérificateur général d’organes judiciaires avec les compétences nécessaires.

Sur l’état des structures sanitaires, Seydou Diawara a indiqué que les conditions de travail des médecins sont déplorables. “Il manque tout dans les hôpitaux, même parfois du paracétamol. Il faut faire de l’application de la loi portant sur les soins primaires une réalité pour améliorer notre plateau sanitaire”, a-t-il prôné.

Bréhima Sogoba

 

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