Le jeudi 30 janvier 2025 s’est tenu à la Maison de la presse (MP) un atelier d’information et de sensibilisation sur les réformes politiques, institutionnelles et territoriales. L’atelier initié à l’attention des représentants des organes de presse nationale a été présidé par le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des réformes et du processus électoral, Mamani Nassiré. Trois panels ont été aminés afin d’éclairer la lanterne de la presse locale sur les différentes réformes initiées. Saluant l’initiative, le président de la MP, Bandiougou Danté a demandé à ce qu’elle soit élargie aux autres régions du pays en mettant un accent particulier sur nos langues nationales.
Selon les organisateurs, la tenue de l’atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du point concernant le ministre délégué contenu dans la lettre de cadre du chef de l’Etat qui met l’accent sur la consolidation des acquis et de la poursuite des réformes entamées notamment les réformes intentionnelles et l’organisation des élections transparentes et apaisées dans l’optique de la réussite de la Transition.
L’initiative vise donc à contribuer à la promotion des réformes à travers l’information et la sensibilisation des citoyens sur les actions réalisées et celles en cours dans ce sens. De ce fait, au cours de la session, trois panels ont été animés. Il s’agit notamment du point sur les réformes en ce qui concerne les réformes politiques et institutionnelles, la réorganisation territoriale et administrative du District de Bamako pour ce qui est des réformes administratives et en fin des modalités d’application de l’ordonnance portant modification de la loi électorale.
Avec une forte participation des représentants des médias, le président de la MP s’est réjoui de la tenue de l’atelier. Il a déclaré que l’implication de la presse est nécessaire pour le succès des actions du gouvernement. “La presse professionnelle a un rôle de compréhension et de diffusion de l’information auprès des populations. Pour ce faire, elle doit s’intéresser aux différentes réformes”, a déclaré Bandiougou Danté.
Il a également plaidé pour une initiative élargie pratiquée dans nos langues locales tout en manifestant l’accompagnement de la presse à l’égard du gouvernement : “Nous prenons l’engagement de tout mettre en œuvre pour mieux informer et sensibiliser les populations sur les réformes en cours. Nous demandons au ministère de faire en sorte que les organisations professionnelles de la presse nationale participent activement à tous les travaux relatifs aux réformes. C’est d’autant plus important que beaucoup d’incompréhension peuvent s’installer si la communauté n’est pas là. En plus de Bamako, nous pensons qu’il faut élargir cette activité à l’ensemble des régions du pays tout en mettant l’accent sur nos langues nationales pour permettre aux populations de comprendre véritablement ce qui se fait en leur nom et de savoir que ces réformes nous permettront d’avoir un pays qui a de bons textes. Nous vous exprimons notre soutien et notre accompagnement sans faille”.
Une doléance à laquelle sera accordée une attention particulière à en croire le ministre qui a affirmé que “les recommandations qui ont été faites par la Maison de la presse vont être prises en compte”.
Evoquant la question qui taraude les esprits actuellement, le ministre délégué a fait savoir que les réformes engagées, sur le plan politique et institutionnel, ont abouti à l’adoption d’une nouvelle Constitution et que demande a été faite par le président de la Transition de créer les conditions nécessaires pour l’organisation d’élections transparentes et apaisées.
“On va vers la digitalisation de l’administration pas que les moyens de paiement. Nos perspectives concernent notamment la relecture de la Charte des partis politiques, et la loi sur la mission de vielle citoyenne des organisations de la société civile. Nous ferons tout pour que les réformes qui vont apporter impliquent l’ensemble des acteurs qui doivent être impliqués pour que les résultats soient à la hauteur des attentes. Il faut le soutien et l’accompagnement de tous”, a-t-il conclu.
Alassane Cissouma