Selon un haut responsable du parti majoritaire lors de la rencontre des députés avec IBK : -” Aucun cadre du RPM n’est impliqué dans la surfacturation de l’avion présidentiel et des contrats militaires “

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-Des cadres civils et militaires bientôt devant la Cour d’assises

-" Aucun cadre du RPM n'est impliqué dans la surfacturation de l'avion présidentiel et des contrats militaires "
Boulkassoum Haidara, vice président du RPM

Cette révélation a été faite le samedi 11 octobre dernier lors de la rencontre du président de la République avec les députés de son parti au palais de Koulouba. Cela prouve que les personnes suspectées dans cette affaire de surfacturation sont plus ou moins connues, si l’on s’en tient à cette déclaration de ce haut cadre du parti présidentiel qui a requis l’anonymat. Au cours de la même rencontre, IBK aurait déclaré que des sanctions seront prises contre les individus impliqués dans ces détournements présumés de deniers publics. C’est dire que ceux-ci seront bientôt appelés devant la Cour d’assises voire la Haute Cour de Justice.

 

S‘il y a un scandale qui est venu au plus mauvais moment, c’est bien cette affaire de surfacturation à hauteur de quelque 38 milliards FCFA opérée lors de l’achat du Boeing 737 présidentiel acquis à plus de 18 milliards FCFA et sur le contrat de 69 milliards FCFA d’équipements pour l’armée. C’est trop pour un pays qui vit plus que jamais au crochet de la communauté internationale qui assure sa sécurité, à travers la MINUSMA et les troupes françaises, depuis l’invasion jihadiste de janvier 2013.

C’est dire alors que les personnes impliquées dans ce honteux scandale de surfacturation n’ont pas à attendre une quelconque sanction d’IBK avant de démissionner de leur propre chef. Dans la mesure où elles ont trahi leur serment vis-à-vis de la nation et vis-à-vis de leur mentor, à savoir le président de la République. Point besoin d’être dans le secret des dieux, l’opinion nationale a déjà mis un nom sur le visage de tous les suspects, à commencer par ces hauts cadres proches du pouvoir dont la responsabilité dans ce tripatouillage apparait de plus en plus évidente. Mais comme l’on est au Mali, tout le monde essaie de faire l’innocent. Laissant le président de la République dans un drame cornélien et un malaise qui lui a presque enlevé le titre ” d’homme trempé d’acier ” qui n’était pourtant point usurpé.

 

 

L’humiliation à son comble

C’est dans cette situation où nos dirigeants sont humiliés devant leur propre opinion et devant l’opinion internationale, que les députés du parti majoritaire se sont rendus au palais présidentiel en vue de s’informer sur ces affaires de surfacturation qui défraient la chronique depuis des mois déjà. Une sale affaire qui avait poussé le Fonds monétaire international (FMI) a suspendre son appui à notre pays. Suivi en cela par d’autres bailleurs de fonds, parmi lesquels la Banque mondiale et l’Union Européenne.

 

Lors de cette rencontre du samedi 11 octobre dernier entre le président IBK et des députés de son parti, très peu d’informations ont fuité. Cela peut se comprendre au vu de la gravité de la situation dans laquelle le pouvoir s’est empêtré. En moins d’une année après l’arrivée au pouvoir d’IBK dont le monde sait le sens aigu de l’honneur et de la dignité. A tel point qu’il en a fait son slogan de campagne. Mais voilà qu’il a été contrarié sur le chemin qu’il a voulu tracer dans le sens d’une culture de la transparence dans la gestion des affaires publiques.

 

En tout cas, au cours de la rencontre susmentionnée, un député dont nous taisons volontairement le nom a fait remarquer qu’ “Aucun cadre du RPM n’est impliqué dans la surfacturation de l’avion présidentiel et des contrats militaires “. Ce qui laisse supposer que les suspects sont connus. Il ne reste alors qu’à les dénoncer devant la justice. Ainsi nous apprenons que bientôt une dizaine de ministres et d’anciens ministres et de hauts responsables militaires seront conduits devant la Haute Cour de Justice pour certains et pour d’autres, devant la Cour d’assises. Il y va de la crédibilité de l’Etat qui n’a désormais aucun moyen pour couvrir des délinquants présumés.

 

Mamadou FOFANA

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8 COMMENTAIRES

  1. Alerte aux faux billets et au blanchiment d’argent sale!

    Amadou Fabé, directeur National de la Fonction publique, apparue dans le journal de l’ortm, annonça la couleur à Nianian Aliou Traoré ce mercredi 15 octobre 2014.

    Au motif d’un prétendu contrôle physique des travailleurs de la fonction publique, qu’il serait question maintenant de payer en ESPÈCE les fonctionnaires du Mali.

    Nous connaissons la boulimie du régime IBK et son goût prononcé pour les surfacturations et autres dépenses illégales, mais ce qu’on ne savait pas c’est de nous faire retourner au moyen âge des moyens de paiement en milieu professionnel.

    Si quelqu’un travaille pour toi à titre onéreux, tu lui dois rémunération en lui payant par un moyen de paiement libellé dans une monnaie qui a cours légal.

    C’est à dire que tu as l’obligation de lui remettre en contrepartie de son travail, un moyen de paiement reconnu dans le milieu où il vit.

    La monnaie est un moyen de paiement immédiat qui a trois principales fonctions:

    1. Elle sert dans les transactions (payer un fournisseur, payer un salarié, etc);

    2. Servir à fixer la valeur des biens (fixation des prix en euro, en dollar, en FCFA, etc)

    3. À servir de valeur refuse, c’est à dire permettre d’épargner une fortune.

    Pour assurer ces fonctions, la monnaie a différentes formes:

    1. Monnaie métallique (pièces de monnaie)

    2. Monnaie papier (billets de banque)

    3. Monnaie scripturale (écritures sur les comptes bancaires)

    4. Monnaie électronique (carte bleue)

    Le développement des systèmes bancaires et la complexité de l’économie a permis de développer les autres formes de monnaie au détriment de la monnaie métallique et de la monnaie papier qui servent plutôt pour les petites transactions.

    Pour les transactions courantes et assez importantes, les comptes bancaires ont pris le dessus sur la monnaie papier par mesure d’efficacité, de sécurité et de rapidité un virement bancaire ou un chèque et une carte bleue sont préférables à des liasses de billets de banques.

    Dans un monde devenu plus criminel et plus crapuleux, la sécurité des agents économique et la protection de leur patrimoine réside dans la minimisation des transactions papier et leur limitation à des petites transactions.

    Cependant le secteur bancaire étant un secteur très contrôlé, les milieux mafieux et crapuleux se servent de la monnaie papier pour développer des activités illicites et criminels: faux billets, blanchiment de l’argent de la drogue, du proxénétisme, du terrorisme et plein d’autres activités criminels et illicites.

    Un organisme international appelé Tracfin traque justement ce blanchiment d’argent sale à travers le monde.

    Une organisation sérieuse fut-elle une entreprise ou un État ne s’adonne pas avec une telle légèreté du jour au lendemain à des transactions en liquide c’est à dire en monnaie papier.

    C’est pourtant ce que s’apprête à faire le régime IBK pour l’ensemble des travailleurs de la fonction publique du Mali au motif fallacieux d’un hypothétique contrôle physique des travailleurs du Mali.

    Si tu veux connaître physiquement tes employés, tu fais un contrôle physique d’identité mais tu ne te noies pas dans des transactions douteuses en liquide.

    Qui se cache derrière et que cache donc cette nouvelle mesure de la honte de la fonction publique du Mali?

    D’où viendront les billets de banque qui inonderont bientôt les poches des fonctionnaires maliens au risque qu’ils se font agresser à leur sortie des bureaux?

    Quelle est la position de la BCEAO face à cette arnaque géante?

    La BCEAO serait-elle en mesure de garantir aux travailleurs maliens que les billets de banque qui leur seront remis par le régime IBK ne proviennent ni des faux billet ni de l’argent d’aucune mafia en cours de blanchiment dans nos murs?

    En tout cas j’avertis tout le monde que cette affaire est louche et ne sent pas bon du tout.

    S’il s’agit de compter les salariés ou même de contrôler leurs faits et gestes, la BCEAO elle même qui est l’institut d’émission du Franc CFA chez nous, a confectionné des badges électroniques pour ces agents il y a maintenant près de 20 ans, pourquoi l’Etat malien ne fait-il pas de même pour connaître le nombre exact de ses fonctionnaires?

    Dans les milieux professionnels les badges électroniques ou les portiques électroniques ou électriques sont utilisées partout pour maîtriser les flux du personnel et bien les gérer pourquoi l’État malien ne fait-il pas de même?

    En tout cas nous mettons en garde les membres de ce gouvernement de voleurs menteurs, si jamais ils s’adonnent au blanchiment d’argent sale sur le dos fatigué de nos fonctionnaires, ils exileront en Guinée Forestière au milieu des virus Ebola et autres anacondas car nous n’allons pas attendre 2018 pour les faire dégager.

    Salute!

    • ESPION INFILTRE SUR LE SITE DIRONT CERTAINS! 😆 😆 😆 😆 😆

      MERCI, GRAND KASSIN! 😆 😆 😆

  2. et KARIM qui est l’epicentre de toute cette histoire?ou bien il est du PARENA OU URD.
    CAMARA MAHAMADOU IL EST DE QUEL PARTI?
    FILY BOUARE?
    TOUMANI DJIME?
    IBK?
    le RPM est le parti des voleurs.
    Quand le chef et son fils volent que feront les autres?

  3. Le RPM est au pouvoir. IBK est membre (et jusqu’a preuve de contraire President du RPM) du RPM. Et il est implique en tant que President de la Republique dans ces affaires.
    DONC DES CADRSS DU RPM SONT IMPLIQUES DANS LA SURFACTURATION DE L’AVION ET DES MATERIELS MILITAIRES
    Quand dans les annees 90, le PM d’antan, un certain IBK et un Secretaire General (chercheur de place) au Ministere de la Defense ont fait ouvrir un EMIA special pour Mala, on a crie sur tous les toits que AOK a gate l’armee en y instaurant le nepostisme. Dans les annees 2000, quand quelqu’un “degonflait bruillamant ses intestins”, on disait que ATT laisse faire tout le monde au Mali. Souffrez donc d’etre pris pour responsable de ce qui arrive au Mali sous votre magistere.

  4. Aucun cadre du RPM n’est impliqué alors s’est les cadres de l’ADEMA et celui du Fasso yérékè ton. Alors il faudra publié des éléments impliqués. Le président et les membres de son gouvernent son tous impliqués même la famille du Président. Dans le Rapport de la banque Mondial en 1998 sur la liste des 21 Milliardaires listé dans le rapport avait-il des membres de l’ADEMA devenu après RPM?. C’est parce qu’il manque d’institutions fortes au Mali si non le président les membres du Gouvernements devraient répondre de ses actes devant la justice.

  5. Le mal du Mali c’est sa justice ils seront tous blanchis comme l’eau de roche, cette justice ne prend que les petits poissons.

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