A Ségou, la marche partie de la place de l’indépendance aux environs de dix heures s’est ébranlée vers le gouvernorat où le gouverneur et tout son staff attendaient.
Disons le tout net, la mobilisation a été très timide et si la marche avait démarré à neuf heures précises, c’aurait été un véritable camouflet. Proportionnellement à la population de Gao a mobilisé plus de 300 marcheurs, Ségou devint mobiliser le triple voire même le quadruple de ce nombre. Logiquement, la déception était lisible sur la figure de certains organisateurs surtout pour une ville qui avait été pressentie par le colonisateur comme pouvant être la capitale du Soudan parce que située au centre du pays. Cependant, ce peu d’intérêt de certains peut se comprendre car si on essaie de tenir compte de certaines réalités.
Des rumeurs entendues par ci par là, il ressort que seuls les partis de la majorité présidentielle en ont fait leur préoccupation. Un couac qui aurait pu gâcher la marche parce qu’au moment où il fallait démarrer, il a été demandé d’attendre l’arrivée de certains ministres et députés qui étaient au pied-à-terre du gouvernorat. Nombreux, ceux qui ont trouvé que cela était inexact et inopportun parce que la marche n’a été organisée ni pour ces ministres ni pour ces députés mais pour le Mali. Encore que ces personnalités étaient bel et bien informées de l’heure du démarrage de la marche.
La motion de soutien a été lue par le président de la société civile Monsieur Namazié DISSA. Cette motion de soutien fait d’abord ressortir l’appartenance du Mali à tous les maliens quelles que soient leur diversité et leurs croyances. Ensuite c’est le soutien sans réserve à l’accord d’Alger paraphé le 1er mars 2015, le rejet de la mise en cause du dit document, l’invite à la paraphe de l’accord, l’implication au gouvernement de la république du Mali et ses partenaires pour l’application correcte de cet accord.
M.M. Dembélé
