Section UMPC de la Commune VI : Adama Doumbia à la tête d’un bureau de 57 membres

0

Les délégués, venus des 10 quartiers de la Commune VI du District de Bamako ont porté leur confiance sur Adama Doumbia, 4ème adjoint au Maire de la Commune VI, pour présider aux destinés du parti dans cette commune. Il est secondé par Fodé Traoré de Dianéguéla, le Secrétariat général de la section est confié à Zan Coulibaly de Sénou, tandis que le poste de Trésorier général est revenu à Mamadou Barry de Faladié.

Ce bureau, qui compte déjà en son sein 3 conseillers municipaux, aura la lourde responsabilité de faire gagner le parti en Commune VI aux prochaines joutes communales. Déjà, à cette nouvelle direction, on ne cache pas le souhait de voir le parti remporter ces élections.

«Nous avons un bilan. Et, Dieu merci, la personne qui vient d’être portée à la tête de notre section s’est beaucoup battue pour les populations de la Commune. Les gens ont encore en tête le goudron qu’il a construit pour relier les deux marchés de Niamakoro (des travaux qui lui avait valu en son temps d’ailleurs un procès devant le Tribunal de première instance de la Commune VI de la part d’adversaires politiques), le terrain de basketball pour la jeunesse de Niamakoro et les dons de véhicules corbillards et de patrouille à une mosquée et à la police du 10ème arrondissement, bref.

Nous pensons que nous méritons la confiance et nous sommes convaincus que si nous sommes à la tête de la mairie de la Commune VI, beaucoup de choses vont changer. Donc, nous invitons les populations de la commune VI à porter dans leur cœur ce parti» nous a expliqué un membre de la nouvelle équipe de l’UMPC.

Même son de cloche du côté du Président. «Nous étions candidat au scrutin reporté d’hier, 26 avril, et, s’il plait à Dieu, nous allons remettre sur le tapis notre candidature aux prochaines municipales, avec l’espoir de remporter le scrutin» a déclaré Adama Doumbia qui s’est appesanti sur le vrai changement que son parti veut apporter au Mali.

Parlant de la signature de l’accord de paix pour la réconciliation paraphé le 1er mars entre la médiation et une bonne partie des protagonistes, l’édile de Niamakoro a invité le Président IBK à tout mettre en œuvre pour que notre pays retrouve sa cohésion et son unité à l’issue de sa signature, annoncée pour le 15 mai, même si cela doit passer par la force.

En attendant, on dire déjà que l’Union pour un Mouvement Populaire de Changement a réussi le pari de son premier test, qui lui a permis de jauger sa force sur le terrain avec un centre Chéché Dramé qui a refusé du monde à la faveur de cette rencontre.

Yaya Samaké   

Commentaires via Facebook :