Dans un entretien accordé à nos confères de «Les Echos», le ministre Abdoulaye Idrissa Maïga revient sur ses relations compliquées avec l’ancien ministre délégué de l’Administration territoriale et de la décentralisation du premier gouvernement d’IBK, Malick Alhousseiny, transfuge du PDES, le parti des héritiers d’ATT.
Le rapport tendu entre les deux natifs de Gao (Abdoulaye Idrissa Maïga et Malick Alhousseiny) ne date pas d’hier. Le ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, membre fondateur du Rpm à Gao, ne veut pas voir à la tête de la section régionale du parti présidentiel «un arriviste de la dernière heure» qui, selon lui, milite pour des strapontins dans le parti du Tisserand.
Pour rappel, c’est le ministre Abdoulaye Idrissa Maïga et ancien directeur de campagne du candidat IBK à la présidentielle qui a biffé Malick Alhousseiny et ses compagnons de la liste Rpm aux élections législatives de 2013. Après l’exclusion de l’ancien secrétaire général du COREN et ses compagnons sur la liste Rpm à Gao, le ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a porté son choix sur Aguissa Seydou Touré et Alousouna Touré ainsi que Ibrahim Ahmadou Dicko, sans base politique pour conduire la liste Rpm dans la cité des Askia.
À la proclamation provisoire des résultats, aucun des candidats du Rpm n’a pu s’imposer dans son fief. Malik Alhousseiny a raflé la mise (liste Adema/ASMA) dans son fief de Gounzourey, avec un score soviétique. Sur les 6 Communes du cercle de Gao, c’est dans la seule commune de Gounzourey que le Rpm a pu devancer la liste Adema/ASMA au premier tour des élections législatives.
C’est n’est pas la première fois que le ministre accable l’ancien secrétaire général du ministère de l’Equipement et des Transports. Lors d’une cérémonie présidée par Abdoulaye Idrissa Maïga au Centre international de conférence de Bamako (CICB), il avait déclaré que ce n’est pas normal que des chefs de villages vivent à Bamako loin de leur localité. Des propos qui ciblaient son adversaire politique, Malik Alhousseiny, qui est le chef de village de Bagondjé.
La transhumance politique n’honore pas la démocratie. Cependant, le ministre de l’Administration territoriale semble ignorer qu’elle a favorisé le candidat IBK lors de l’élection présidentielle à Gao. Aussi, le Rassemblement pour le Mali (Rpm) ne semble pas bénéficier d’un grand électorat dans la cité des Askia, en témoignent les dernières élections législatives où la Cour constitutionnelle a dû annuler des voix favorables à la liste ADEMA/ASMA d’Assarid Ag Imbarkawane, Arbone Boubèye Maïga et Abouzeidy Ousmane Maïga, pour assurer la victoire du Rpm.
Faut-il le rappeler, la guéguerre entre les deux hommes est à l’origine du blocage du renouvellement de la section de Gao. Car chacun veut défendre et placer ses pions. Le ministre, qui veut coûte que coûte devenir président du parti présidentiel, se livre à un combat contre les pro-Tréta à Gao.
Drissa Tiéné
Et aujourd’hui Malick est obligé d’aller seul car les gens ont eu peur de lui
Il avait une bonne compagnie qui pouvait lui faire du maître à Gao alors il a refusé d’écouter ses amis à qui il a même livré un combat d’opposition
Donc Abdoulaye à raison il peut lui faire la même chose à bon entendeur………….
C’est bien fait pour Malick qui après cette humiliation par Abdoulaye Idrissa a trahi ses compagnons pour lui suivre et voil
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