Section CODEM de Kadiolo: Un serpent avec deux têtes !

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D’un cri de lion à une voix presque aphone. Le parti de la quenouille, dont l’honorable Housseini Amion Guindo  est le capitaine, tend vers sa fin dans le Folona. Ce parti, qui après quelques mois de sa création avait fait table rase lors des élections communales dans le cercle de Kadiolo, et se serait placé deuxième force après L’Adema, est à l’agonie. Il souffrirait d’un problème récurrent de leadership, qui a germé selon nos sources, depuis le processus de mise en place des sous sections et Section.

« Le désir transforme l’être qui nous approche en un monstre qui ne lui ressemble pas», cette sagesse sied bien au cas de Lamine Dolo et de Souleymane Traoré, deux amis depuis belle lurette se partageant tout, qui curieusement de nos jours sont devenus des adversaires farouches. Venus respectivement du PCR et  du CNID pour conquérir l’areine politique dans le Folona au sein de la CODEM face à des partis d’envergure nationale, ils ont fini par se regarder en « chiens de faïences »  au sujet du poste de SG de la section Codem de Kadiolo.

Dans la règle c’est Dolo qui a été majoritairement  élu par les délégués  contre Souleymane, lors de la mise en place de la section, en présence d’une délégation importante du bureau national, pilotée par le président du parti  lui même, des conseillers du parti et des militants. N’ayant pas supporté sa défaite, Souleymane se  rétracte avec sa troupe pour mener une opposition contre l’issue de cette élection à  Kadiolo. Et aurait dit  selon nos sources, que lui Soul,  ne demande d’autre récompense  au parti t que le poste de SG de la section et sans quoi, il serait prêt à mettre tout en œuvre pour bloquer la vie du parti dans cette localité. Pour cela,  il aurait déjà mis en place  des stratégies de félonie qui l’auraient permis d’avoir le soutien "d’une main invisible" pour pouvoir rendre infirme le SG, M. Dolo et toute sa section. Du coup, Dolo et ses pairs sont visiblement relégués au second plan. Tout passe désormais par le vaincu Souleymane  même les informations les plus importantes de l’instance dirigeante du parti, qu’il répercute aux autres selon nos sources.
Le maitre décideur et l’opinion du peuple Codem
   
Selon de nombreux témoignages, après son départ du CNID pour  la Codem  nantie de son rang de troisième adjoint au Maire, Souleymane Traoré s’est adjugé une couronne de véritable décideur au sein du parti dans cette zone. Ainsi, il  fut tête de liste de Kadiolo lors des élections communales  en 2009. Il fut aussi le Secrétaire général de la sous section de Kadiolo malgré son poste à la mairie.

Avec sa défaite à la conquête du poste de SG de la section, il se transforma en rebelle contre les autres et adopta des stratégies et fini par se faire des acolytes à travers ses relais  au sein du bureau national. Tout lui est confié et c’est à lui d’informer les autres  au cas où il y a des nouvelles pour la section Codem du Folona.
Ainsi, grâce à  une « main invisible », il a réussi à créer une vive tension dans la commune de Misseni. Ses actions dévastatrices se multiplient de jour en jour.

A titre d’exemple l’on cite son action solitaire à faire adhérer un élu du MPR au parti sans consultation des autres militants et de la section légalement installée. Toute chose qui a suscité de nombreuses frustrations, notamment de la part d’autres nouveaux venus (du RPM) qui ne veulent aucunement cautionner cela.
En plus de cela, il aurait fait venir  un militant de l’URD  avant de chercher une moto pour ce dernier auprès du bureau national sans  informer la section.

En réalité, l’évidence est dégagée que Soul et ses compagnons  constituent une force politique insignifiante. Aucun d’entre eux n’a un fief dans le vrai sens du terme. Le nommé Souleymane Traoré qui est de Nyafingolodougou, en matière politique ne fait aucunement le poids devant ses nouveaux adversaires de la section Codem de Kadiolo. Pour preuve, quand il venait du Cnid, il était le seul conseiller de son parti. Et une fois à la CODEM, toutes ses tentacules  se fondent  sur d’autres considérations, différentes des objectifs recherchés par ce jeune parti à Kadiolo. Le pire est vraiment à craindre.

Boubacar Yalkoué

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