Le projet de loi portant sursis à la révision annuelle des listes électorales a été adopté par 130 voix contre 0 abstention. C’était le jeudi 25 septembre dernier à l’hémicycle de Bagadadji.
Les députes ont procédé ce jeudi à l’adoption du projet de loi portant sursis à la révision annuelle des listes électorales. Le ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile Général Sada Samake était interpelé pour la circonstance. L’usage de la carte d’identité et de la carte NINA a été expliqué selon les recommandations évoquées.
A l’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée l’Honorable Issiaka Sidibé a remercié ses collègues avant de procéder à l’appel de la liste des présents. Au cours des travaux, en premier l’opposition a proposé la suspension temporaire des activités pour la marche prévue et initiée par la société civile. Pour eux, chaque député pourrait participer à la manifestation en sensibilisant les paisibles citoyens lambda. Mais cette requête de l’opposition a été rejetée en bloc par le président et certains députés de la majorité présidentielle.
Le président de la commission loi, dans son intervention a joint sa voix à celle de ses collègues pour l’avancée des travaux avant d’ordonner à ses camarades à poser des questions en relation à la révision annuelle des listes électorales. En effet, les honorables Dr Oumar Mariko, N’Doula Thiam, les députés de Kidal et Tombouctou ont tous abordé les questions relatives à l’élaboration du fichier électoral pour les élections régionales et communales. Ils ont également touché l’insécurité grandissante régnant dans notre pays et l’usage des cartes d’identité nationale et NINA.
Le ministre Sada Samaké, dans son intervention de réponse, a remercié les députés avant d’expliquer toutes les précautions nécessaires qui ont été envisagées pour la préparation des élections régionales et municipales. Il a précisé que la carte NINA ne peut en aucun cas jouer le rôle de la carte nationale. Il a indiqué que la carte nationale s’obtient de façon légale dans les commissariats de police comme à la gendarmerie à la somme de 1.750 de F CFA. Il a assuré que dans un délai d’un mois, ils feront la correction du RAVEC et des cas de transfert des électeurs dans les lieux convenus avant la date des élections. Il a ajouté qu’il invite tous les citoyens maliens à corriger ensemble les comportements défiants et abominables des agents de sécurités dans l’exercice de leur profession qui constitue la réponse de préoccupations de certains députés. La séance plénière a pris fin par l’adoption du projet de loi portant sursis à la révision annuelle de la liste électorale. Elle a été adoptée par 137 voix pour contre 0 abstention.
Sayon SANGARE
Stagiaire