Depuis qu’il a senti que le vent tourne en sa défaveur, le Premier ministre multiplie les rencontres avec les organisations de la société civile, préside les rencontres et occupe le petit écran de la télévision nationale 7 sur 7 pour se refaire une santé politique. Mais, au lieu que cette médiatisation à outrance lui sert, il est devenu un homme isolé face à ses adversaires politiques armés jusqu’aux dents.
Excepté le parti du président de la République, le Rassemblement Pour le Mali (RPM) qui avait déclaré «avoir pris acte» la nomination du successeur de Oumar Tatam Ly à la tête du gouvernement, les autres formations politiques et les organisations de la société civile ont presque tous salué l’arrivée de Moussa Mara à la primature.
Dans leur communiqué largement diffusé dans la presse, ils ont tous remercié le président IBK de cette marque de confiance à un jeune dont son ascension politique fulgurante est le résultat de ses convictions et de son engagement à faire du Mali, un pays où les ressources seront équitablement partagées pour le bonheur des Maliens. Ainsi, bénéficiant de ce soutien inestimable du peuple, le Premier ministre Moussa Mara ne pouvait que rêver de passer des jours tranquilles à la tête du gouvernement avec cette caution morale.
Mais au bout de quatre (4 mois) à la primature, l’opinion publique malienne a fini par comprendre que Mara est un épouvantail à moineaux qui ne roule que pour lui-même pour arriver à ses fins. Ainsi, elle a décidé de ne plus le protéger contre les assauts émanant de la mouvance présidentielle dont son parti est membre et de l’opposition qui ne rate aucune occasion pour le vouer aux gémonies.
Sentant que sa mort politique n’est plus qu’une question de jour, le Premier ministre cherche désespérément par tous les moyens à se rapprocher de ses soutiens des premières heures de sa nomination. Et pour ce faire, il ne rate aucune occasion pour descendre dans l’arène afin de renégocier le pacte non écrit qu’il a unilatéralement rompu avec le peuple.
Ainsi, Moussa Mara, pour que son image de bosseur soit gravée dans la mémoire des Maliens, est présent sur la boîte à image de Bozola durant les 7 jours de la semaine. On le voit présider des rencontres dont sa présence n’est même pas souvent nécessaire. Il enchaîne avec des audiences. Des associations sorties de nulle part sont reçues. Ensuite, il rencontre les femmes, les jeunes, organise des séances de prière, rompt le jeune avec la presse, les leaders religieux et enfin se déplace dans les régions pour un bain de foule.
Sur les images, on se rend compte que ces rencontres se déroulent au- dessus de la tête des ministres concernés. Ce tapage médiatique ne vise qu’un seul but : bénéficier du soutien du peuple dans le duel fratricide qui l’oppose au RPM qui se bat pour qu’il quitte les fonctions de Premier ministre. Malgré cette offensive médiatique, le label Mara ne se vend plus comme au temps où il a mis l’actuel président en ballotage lors des législatives de 2007 et de son élection comme maire de la commune IV en 2009.
Jusqu’à présent, ces sorties pour se rapprocher du peuple sont restées contre productives. Aucune de ces forces vives de la nation rencontrées ne se sont engagées à le soutenir pour qu’il ne soit pas viré par le président de la République dont le parti réclame à cor et à cri son départ au profit d’un tisserand bon teint.
Le soutien populaire que Mara cherche pour se maintenir à la primature ne passe pas par l’occupation des écrans de la télévision nationale mais de convaincre les Maliens comment les faire sortir de la misère.
Les prix des denrées de premières nécessités ont pris l’ascenseur à cause de la hausse du carburant (785 FCFA le litre). Au même moment, aucune augmentation de salaires n’est perceptible.
Yoro SOW
Tu fais vraiment pitié chèr journaliste, un article qui ne parle absolument de rien, vide de contenu. On peut haîr quelqu’un, prendre de l’argent quelque part pour le discréditer, mais dans les deux cas on se doit d’apporter des éléments objectifs, ne serait ce que par respect pour l’intelligence de tes lecteurs, qui en plus te font nourrir. “Les prix des denrées de premières nécessités ont pris l’ascenseur à cause de la hausse du carburant (785 FCFA le litre). Au même moment, aucune augmentation de salaires n’est perceptible”. Un conseil, choisis un autre métier.
cher journaliste saché k notre 1er ministr a deja une grande popularité, et nous la jenesse on le soutient jusko bout
laisse le on sait tous que se sont des gent corrompu. Jaloux
le jaloux vont maigrie au lieu toujours critique marra vous feriez muiez de prendre exemples sur lui
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