L’Adema, l’ancien parti au pouvoir, affûte ses armes dans le plus grand secret afin de reprendre la main dans le jeu politique. Disposant de cadres et de bras financiers discrets, le parti de l’abeille est mobilisé pour avoir des attaches jusqu’au sommet de l’Etat. Alors que certains acteurs politiques font dans la polémique autour de la gestion de la transition, les barons de l’ancien parti au pouvoir ont compris que c’est le moment de se repositionner sur l’échiquier politique.
Certains chefs de services pourvoyeurs d’argent sont mis à contribution, selon des sources proches du parti, pour financer les opérations de séduction. Malgré sa mise à l’écart de la présidence de la République depuis la fin du régime d’Alpha Oumar Konaré, l’Adema est resté une source de réconfort pour de nombreux cadres qui servent le pays dans l’anonymat. Ainsi, de grosses pointures du parti seraient en train de séduire de hauts responsables de la transition avec des propositions alléchantes.
L’Adema peut compter aussi sur les relations personnelles de son président Tiémoko Sangaré qui est en parfaite entente avec des figures clés de la transition. On évoque des attaches remontant à long temps, bien avant l’avènement de la démocratie. L’idéal, selon un observateur, c’est que l’Adema soit une sorte de garantie de l’après-transition pour que les gouvernants du jour lui offrent le pouvoir sur un plateau d’argent.
Le parti de l’abeille compte également sur son implantation dans le pays profond, où de nombreux élus locaux peuvent déblayer le terrain pour les joutes électorales à venir. Avec un nombre important de conseillers municipaux, le parti est sûr de pouvoir faire un maillage du territoire national très rapidement. Bien qu’étant concurrencé par des partis comme le RPM, l’Adema croit ainsi à sa bonne étoile.
Le parti est bien en embuscade dans la perspective des élections à venir, mais le plus difficile sera de départager ceux qui nourrissent une ambition présidentielle. Les candidatures à la candidature du parti aux présidentielles ont toujours été des moments de déchirement pour l’Adema. Chaque fois qu’il s’agissait d’élire un président de la République, les ambitions individuelles mettaient le feu aux poudres. Ces crises cycliques ont conduit à la naissance d’autres partis politiques pour grossir les rangs ennemis.
Mais les acteurs doivent avoir appris des leçons pour que la même erreur ne se répète pas sous la transition actuelle. Pour sûr, le temps ne permet plus de réaliser le vieux rêve d’unifier les partis issus de l’Adema, un rêve si cher à beaucoup de cadres comme l’ancien ministre Moustapha Dicko. Par contre, les divisions auxquelles l’Adema avait habitué les Maliens à chaque échéance électorale devront être derrière. En attendant, Tiémoko Sangaré, le président du parti, semble bien parti pour être le candidat des abeilles. Toutefois, on ne peut jurer de rien, surtout en politique.
Oumar KONATE
En tout cas tout sauf TRETA et Tiemgoko qui n ont même pas de base. Treta à fini et à perdu tout avec la démission de objectifs.
MAMADOU NAMOKO
L’ANC, le parti de NELSON MANDELA,est aussi accusé de corruption, de népotisme ..,mais garde toujours le pouvoir.
QUEL PARTI POLITIQUE AU POUVOIR EN AFRIQUE N’A PAS LES MÊMES ACCUSATIONS PROFERÉES CONTRE L’ADEMA PASJ?
Il ne s’agit pas d’empecher le parti d’ALPHA OUMAR KONARE de revenir au pouvoir, mais de proposer une alternative á ce qu’a fait ce parti quand il était au pouvoir,si on pense qu’il a échoué.
Depuis 2002,á part les partis sortis des rangs de L’ADEMA PASJ qui d’autres le concurencent?
Pourquoi ses detracteurs se contentent de le dénoncer au lieu de le concurencer dans les urnes?
Il y a la FICTION POLITIQUE et la RÉALITÉ POLITIQUE.
La FICTION POLITIQUE s’exerce dans les médias, dans les rues de Bamako á dénoncer tout ce que fait l’adversaire.
La RÉALITÉ POLITIQUE s’exerce dans les coins les plus reculés du MALI, surtout dans les endroits les plus peuplés donnant plus de bétails êlectoraux.
Que les détrateurs de l’ADEMA PASJ sachent qu’il est une personne morale donc incarné par des IDÉES qui peuvent influencer l’électeur.
Comme tous les partis politiques du monde qui ont perdu le pouvoir, L’ADEMA PASJ peut revenir, si sa direction actuelle arrive à SEDUIRE les maliens par des IDÉES NOVATRICES.
De toute façon la direction qui a exercé le pouvoir n’est plus lá pour qu’on continue à s’attaquer á ce parti car ce sont les IDÉES, les PRATIQUES de gestion qu’on critique, non le parti.
Á ne pas comprendre ainsi, on fait la FICTION POLITIQUE.
Si le parti arrive á se doter d’une direction convainquante, il n’y a pas de doute qu’il peut reconquerir le pouvoir.
À y reflechir, on peut dire que L’ADEMA PASJ n’a jamais perdu le pouvoir car ses cadres ont toujours occupé la présidence de l’assemblée nationale avant que son ancien président soit le president de la republique.
L’ADEMA PASJ aurait perdu le pouvoir,si un ou groupe de ses partis politiques d’opposition,quand il èxercait le pouvoir, arrivait á exercer le pouvoir avec ATT ou á occuper la présidence de la republique après ATT.
CE SONT LES CADRES FAÇONNÈS PAR L’ADEMA PASJ QUI ANIMENT LE POUVOIR DEPUIS 1992.
A regarder la scène politique malienne, ce sont les cadets de ceux qui ont animé l’Etat depuis 1992 qui se positionnent pour les futures échéances électorales.
On ne voit émerger aucune figure de l’opposition au pouvoir ADEMA.
Ils prèferent s’associer aux cadres qu’il a façonnés pour esperer exercer le pouvoir.
Si L’ADEMA PASJ gagne les élections prochaines, ce ne sera pas une surprise car il est de la classe des partis politiques comme ANC.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
L’ADEMA est un parti maudit . Il est plus facile pour un manoruvre de la rue de se faire élire à la magistrature suprême plus que n’importe quel cadre de ce parti . D’ailleurs il ne répond pas aux critères de parti politique , mais un club de charognards qui attendent qu’un President soit élu pour s’approcher de lui . Depuis 2002, il (Adema Pasj ) a perdu le pouvoir , jamais il n’a osé rejoindre l’opposition . Ses cadres préfèrent faire le poltron pour des postes de responsabilité de moindre importance, que de se battre pour améliorer les conditions des maliens . Il est un parti de cartons vides, rien que faire du bruit.
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