Scrutin présidentiel du 29 juillet 2018 : 24 candidats dans la course pour succéder à IBK

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C’est hier, mercredi 4 juillet 2018 à 11 heures, que la proclamation de la liste définitive de candidature a été faite par la présidente de la Cour Constitutionnelle, Manassa Danioko dans la grande salle d’audience de l’institution. C’était en présence des mandataires des candidats et de nombreuses autres personnalités. On se rappelle que le samedi 30 juin 2018, la liste provisoire des candidats proclamée par la Cour faisait état de 17 candidatures validées et 13 autres invalident.

Au total 24 candidats sont dans la course, entre autres : Ibrahim Boubacar KEITA ; Aliou DIALLO; Choguel Kokalla MAÏGA; Harouna SANKARE ; Housseini Amion GUINDO; Mamadou Oumar SIDIBE ; Soumaïla CISSE ; Dramane DEMBELE ; Moussa Sinko COULIBALY ; Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA ; Niankoro Yeah SAMAKE ; Modibo KONE ; Daba DIAWARA ; Mamadou DIARRA; Mohamed Ali BATHILY ; Mamadou TRAORE ; Modibo SIDIBE ; Hamadoun TOURE ; Modibo KADJOKE ; Adama KANE ; Kalfa SANOGO ; Madame Djénéba N’DIAYE ; Oumar MARIKO  et Mountaga TALL .

Il y a une semaine, 13 candidatures avaient été rejetées pour plusieurs motifs dont: le non paiement de la caution exigée (25 millions de FCFA) par la loi, comme le cas de Rakia ALPHADI épouse GANFOUD, le manque ou défaut de parrainage de députés ou d’élus communaux et l’irrégularité de certaines pièces administratives.

Les recalés avaient 24 heures pour faire recours. C’est ainsi que les candidats Choguel Kokalla MAIGA, Harouna SANGARE, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA, Niankoro Yeah SAMAKE, Ainéa Ibrahim Camara, Mamadou TRAORE, Hamadoun TOURE, Mountaga TALL qui étaient dans ce lot ont fait recours à travers leurs avocats. « Après examen des listes de soutiens par candidat, la Cour a décelé l’absence de certains soutiens sur la liste officielle des conseillers communaux fournie par le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Qu’il s’ensuit que des élus communaux issus des élections communales de 2009 ou repêchés à la faveur de contentieux électoraux ou de remplacement par les autorités administratives compétentes n’ont pas été retrouvés sur la liste sus référencée ; que les usagers de l’Administration, non responsables de ce dysfonctionnement, ne sauraient en pâtir. Considérant que les requêtes formulées au nom des candidats : Choguel Kokalla MAÏGA, Mamadou TRAORE, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA, Mountaga TALL et Hamadoun TOURE sont recevables en la forme pour avoir été déposées dans le délai prescrit par la loi ; qu’il y a lieu d’y faire droit et déclarer leurs candidatures valides », a déclaré la présidente de la Cour Manassa Danioko.

En outre, elle a déclaré que la candidature de Harouna SANKARE est valide. Par ailleurs, la Cour a fait savoir que le casier judiciaire tel que produit par le candidat Niankoro Yeah Samaké n’est pas de nature à invalider sa candidature. Ainsi, Après l’examen des dossiers reçus, la cour a déclaré la liste définitive des candidats à l’élection du Président de la République dont le premier tour est fixé au 29 juillet 2018.

Les 24 candidatures validées par la cour sont : Ibrahim Boubacar KEITA ; Aliou DIALLO ; Choguel Kokalla MAÏGA; Harouna SANKARE ; Housseini Amion GUINDO; Mamadou Oumar SIDIBE ; Soumaïla CISSE ; Dramane DEMBELE ; Moussa Sinko COULIBALY; Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA ; Niankoro Yeah SAMAKE ; Modibo KONE ; Daba DIAWARA ; Mamadou DIARRA ; Mohamed Ali BATHILY ; Mamadou TRAORE; Modibo SIDIBE; Hamadoun TOURE ; Modibo KADJOKE ; Adama KANE ; Kalfa SANOGO; Madame Djénéba N’DIAYE ; Oumar MARIKO  et Mountaga TALL .

Aguibou Sogodogo

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6 COMMENTAIRES

  1. La pléthore de candidats à cette élection de juillet 2018 est liée aux échecs patents d’IBK lors de ce mandat dans tous les domaines de ses promesses. Mais force est de reconnaitre que tous sont en erreur et en erreur grave, car le cas du Mali actuel n’est pas une question d’homme ou de femme au pouvoir, mais le combat contre un système qu’il faut faire partir. Pour faire partir ce système aucun homme partisan ne peut venir à bout dudit système, il faut absolument un homme apolitique comme par exemple un militaire tel que le cas de Jerry Rollings du Ghana dans les années 80. La situation actuelle du Mali n’irait que d’aggravation à aggravation tant que le système serait géré par des groupes d’hommes et de femmes partisans.

  2. L’échec patent d’IBK est la cause de la pléthore des candidats car de façon spontanée tous croient qu’ils sont la solution aux problèmes du Mali actuel. Mais, mais, mais il ne faut pas se méprendre, les problèmes actuels du Mali sont des cumulations de mauvais comportements depuis plusieurs décennies avec beaucoup d’impunités et d’injustices, pour corriger ces fautes, un seul mandat de cinq ans ne pourrait pas venir à bout de ces fléaux à cause du système instauré. Mais force est de reconnaitre qu’IBK n’a fait qu’entretenir le même système en exacerbant ces cumulations de fautes sans punitions et sans justices. Il fallait qu’au cours du premier mandat d’IBK, que les maliens voient certains signes de venir à bout de ces fléaux qui minent notre cher pays. Mais malheureusement, les maliens n’ont vu que des comportements plus graves que ceux que l’on voyait avant la crise de 2012 avec un renforcement du système mis en place depuis Moussa TRAORE. Aucun homme ne peut être la solution du Mali actuel, il faut plus qu’un homme, plus qu’un mandat, il faut le sacrifice d’un président qui ne songe qu’au travail et qui aime le pays, aussi, qu’il ne soit pas partisan, pour cela il faut un homme apolitique, comme un militaire. Si cela n’est pas compris à temps par nos dirigeants, le pays serait dans les prochains cinq ans dans une situation de décrépitude irréversible, il s’agirait de la somalisation du pays.

  3. sur décision de SORY i KEITA DG des programmes TELE il est désormais interdit aux animateurs de l’ORTM de PASSER la musique de SALIF KEITA

  4. Pas cohérents, ni convaincants tous iront seuls cette fois-ci comme tous ces mouvements, partis et groupuscules. L’intérêt du Mali exige que les maliens se défassent des chefs gangs de vautours comme IBK et Soumaila (l’un autocratique dont toutes les valeurs et actions concrètes relèvent du passé et l’autre revanchard qui n’a jamais proposé une bonne solution et toujours à dénigrer/dénoncer). Seulement voulant des omelettes, du poussin et conserver l’œuf nous mentons à nous dans le but des intérêts personnels.
    Accepter un vrai leader; le soutenir tant qu’il ne dévie pas, ni s’accommode avec le laisser aller sinon le dénoncer est la devise des vrais patriotes.
    Ne voyez-vous pas chers compatriotes comment la France s’en sort sans les caciques de gauche et droite aujourd’hui contraints de s’allier? Cela s’appelle OSER.
    L’histoire est meilleure juge.

  5. Mais on a oublie d’inclure “le roi MAUDIT de segou” dans la liste comme co-listier d’IBK et FB aussi, ou sont-ils les deuxpions d’IBK?

    • IBK passera des le premier tour car en face de lui je vois 23 candidats qui sont:
      Voleurs et plus que voleurs
      vilains et plus que vilains
      cons et moins que cons
      mauvais et tres mauvais
      arrogants et plus qu’arrogants
      mechants et plus que mechants
      rancuniers et plus que rancuniers
      menteurs et plus que menteurs. Je suis entrain de rire a’ l’idee de confier les caisses du Mali a’ Soumaila Cisse’!!!!!! Soumaila president va traire memes les bouc. Il sera ce Pasteur en milieu maure qui a dit: “J’ai trait les boucs pourque les chevres sachent qu’elles ne seront pas oublie’es!!!
      Jeune frere Moussa Sinko, this fight is not for you!
      CMD, pourquoi ce nom kilometrique? Je serai tres content si vous pouvez remplacer Soumaila comme chef de file de l’opposition!!!!
      KINGUIRANKE’ LE COCHON, SABALI!!!!!!!!

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