Samedi dernier, au CICB, le RpDM du docteur Cheick Modibo Diarra a procédé a la cérémonie de rentrée politique qui consacre le lancement des activités de ce nouveau parti. L’événement a enregistré la présence de quelques milliers de militants, sympathisants et responsables de partis amis.
Le 06 mars 2011 est une date à retenir pour les observateurs et animateurs de la scène politique malienne. C’est, en effet, ce jour qu’a choisi Cheick Modibo Diarra pour effectuer, au Centre international de conférence de Bamako, la rentrée politique de son tout nouveau parti, le Rassemblement pour le développement du Mali (RpDM). La cérémonie, qui s’est déroulée devant des milliers de personnes, militants, amis et sympathisants, a été marquée par plusieurs temps forts, dont le prêche de bénédictions du professeur Alpha Diallo, l’exécution de l’hymne national du Mali par Toumani Diabaté, l’intervention du président du parti, Cheick Modibo Diarra, et une conférence de presse.
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rnDans son intervention, Cheick Modibo Diarra a fait une présentation détaillée de sa formation politique qui vient de voir le jour. Mais auparavant, il a tenu à faire des « bénédictions pour le Mali et les Maliens, ceux de l’intérieur comme ceux de l’extérieur singulièrement ceux-là qui souffrent dans leur chair et dans leur âme parce que leur pays d’accueil est devenu un foyer de tension ». Après ce clin d’œil vers ses compatriotes qui sont exposés dans certains pays arabes et en Côte d’Ivoire, Cheick Modibo Diarra a affirmé que le RpDM se veut Parti du peuple et du changement, porteur d’un projet de société qui nourrit une grande ambition pour le Mali et l’Afrique. Ce projet a été pendant longtemps concocté et mûri, par des activités concrètes sur le terrain. En créant ce parti, l’ex-chercheur de la NASA, se fixe plusieurs objectifs. Entre autres, une société qui offre une égalité de chances à tous ses citoyens, le libre exercice des libertés, l’autosuffisance alimentaire, l’accès à la santé et à l’éducation primaire de qualité, le développement de l’enseignement secondaire et supérieur, une formation professionnelle de qualité, des emplois décents, la protection de l’environnement et la promotion des énergies nouvelles et renouvelables.
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rnLe docteur Cheick Modibo Diarra a révélé que son parti est avant tout un « rassemblement », c’est-à-dire une formation largement ouverte à toutes et tous ceux qui acceptent d’adhérer aux valeurs qui leurs sont propres, de promouvoir l’éthique du travail, de récompenser le mérite, de développer un sens aigu de l’amour de la patrie, de garantir le respect des institutions, et de développer le sens de la solidarité intergénérationnelle. En acceptant ces préceptes, selon Cheick Modibo Diarra, chaque citoyen pourrait avoir les moyens d’être indépendant individuellement pour permettre au peuple d’être libre collectivement. « Un pays dépendant ne peut être libre. Une nation qui vit au-dessus de ses moyens, qui doit sa survie à d’autres, peut difficilement préserver sa dignité »
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rnLe projet de société dévoilé par le RpDM repose sur les cinq piliers que sont l’agriculture, l’éducation et la formation professionnelle de qualité, l’accès à la santé, la réforme de l’administration, et le développement des infrastructures.
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rnLe bureau provisoire du RpDM, avant son premier congrès prévu fin mai début juin, compte 21 personnes dont un président actif (Cheick Modibo Diarra), trois vice-présidents, et un secrétaire général (Cheick Oumar Tidiane Bidani Sy). Six femmes sont présentes dans ce bureau provisoire.
rnCheick Tandina
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