SBM à l’opposition : «Pas question de nous laisser entrainer dans une spirale de violences»

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Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga

La  montée d’adrénaline entre le pouvoir et  l’opposition sur le respect de l’échéance électorale du 29 juillet prochain,  le Premier Ministre, Soumeylou Boubèye Maïga coupe court : nous n’allons pas nous laisser entrainer dans une spirale de violences. Une réponse sèche à l’opposition qui crie haro avant la tenue d’élections.

Dans son calme olympien connu de lui, le Chef du Gouvernement répond à l’opposition politique qui monte les enchères pour la tenue de bonnes élections au Mali le 29 juillet prochain. L’opposition crie à la victime avant le jour. Elle accuse le pouvoir de préparer de fraudes électorales par le pouvoir en vue de gagner haut la main l’élection présidentielle.

Le Chef du Gouvernement et non premier responsable de l’administration malienne qualifie de non fondé les allégations de l’opposition.  Pour lui, il n’y a lieu de fouetter un chat. Le gouvernement reste imperturbable sur les préparatifs de cette échéance électorale. Il l’a dit lors de la réception des premiers de cartes d’électeurs arrivés à l’aéroport international Modibo Keita de Sénou.

« Le gouvernement s’attèle à tenir de bonnes élections pour le Mali. Personne ne saurait nous détourner de cet objectif. C’est le défi que nous voulons relever aujourd’hui et nous y sommes », a dit en substance SBM.

Il répond ainsi à l’opposition qui crie à la fraude avant la tenue du scrutin. Les agitateurs veulent induire le  gouvernement en erreur et créer des tensions sociales. Le Mali n’en a pas besoin pour le moment.

Ces propos s’adressent indirectement aux adversaires du pouvoir qui font de la provocation pour sortir le pouvoir de sa trajectoire. Le régime n’entend pas y céder. Telle la ligne de conduite du Chef du gouvernement qui va droit au but.

Par Hassane Kanambaye

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4 COMMENTAIRES

  1. L’opposition malienne a maintes fois essayé de créer des violences dans ce pays. Et elle est en train de préparer une crise post-électorale si jamais le peuple malien réélu le président IBK. Il va falloir que le gouvernement prenne ces responsabilités afin de faire ensuite que tous ceux alimenteront une crise paye pour leur acte.

  2. Mon frere toure, si l’oposition opte pour la violance il auron leur partvde tragedie aussi.
    Merci

  3. “Les agitateurs veulent induire le gouvernement en erreur et créer des tensions sociales. Le Mali n’en a pas besoin pour le moment.”

    Pres de 3000 morts en 5 ans,lui,il parle de la probalite de tension sociale.Peut etre qu’elle est residuelle cette guerre fratricide au nord et au centre du pays ? Mais qu”il vole bas ce Mr !

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