Sanctions contre le Mali : Un collectif de partis politiques accuse les autorités de la transition et appelle au retour de l’ordre constitutionnel

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Dans un communiqué datant du lundi 10 janvier dernier, le Cadre d’échange des Partis et Regroupements des Partis politiques pour une Transition réussie au Mali  exprime  son regret aux sanctions économiques, financières infligées par la CEDEAO au Mali. Cette coalition de partis politiques opposée à toute prolongation de la transition  accuse l’exécutif de la transition.

« Le peuple malien ne mérite pas des sanctions des organisations régionales et sous régionales. Le peuple du Mali, digne et souverain, n’est nullement responsable de la situation qui arrive à l’Etat du Mali et à la détérioration des relations avec nos partenaires de la sous-région »,  estime  les partis membres du cadre d’échange dans un communiqué.  Ce collectif de partis politiques faisant figure d’opposition à la prolongation de la transition  déplore  les sanctions  de la Cedeao qui, selon lui,  fragilisent non seulement le Mali, mais également  affectent la résilience du  peuple Malien déjà soumis aux effets néfastes des crises alimentaires, socio-politiques, sanitaires et sécuritaires.

Contrairement à beaucoup de partis politiques et une grande partie de la société,  les signataires du communiqué soulignent que   « ces sanctions  sont un manque de volonté politique des autorités à respecter leurs engagements contenus dans la charte, convenus entre maliens et plusieurs fois rappelés par elles en haut lieu ».  Le cadre d’échange des partis politiques  soutient qu’à de nombreuses reprises et de nombreuses circonstances, il  a toujours appelé les autorités de la transition malienne, à l’impérieuse nécessité d’une bonne compréhension entre  le Mali  et les pays de  la CEDEAO.

En alternative,  le cadre  exhorte les autorités de la transition à s’inscrire dans la voie de la recherche du consensus et de l’unité tout en s’éloignant  de toutes tentations à caractère populistes et contre productives pour  le pays.  Pour  le cadre d’échange,  le  retour rapide à l’ordre constitutionnel normal et de faciliter la levée des sanctions contre le Mali est encore possible. Pour ce faire,  il invite les autorités de la Transition à s’inscrire dans la voie du consensus et du renforcement de l’unité nationale, à maintenir un dialogue constructif avec la CEDEAO et à raffermir  les  relations avec la Communauté internationale.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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