Le salut du drapeau National : Une autre initiative patriotique du Premier Ministre, Moussa MARA

10
Moussa Mara, PM destin - déclaration - formation - incohérences
Moussa Mara, PM

Nommé à la tête de  la Primature depuis le 5 avril 2014, Moussa Mara ne cesse de poser des actes patriotiques. Parmi ces actes, le salut du drapeau national.

Le salut du drapeau national est une coutume qui refait surface à la Primature depuis le 26 mai 2014. Elle a été instaurée par le nouveau locataire de la Primature, Moussa MARA.

Chaque lundi matin, le Premier Ministre entouré de tous les membres de son cabinet assistent à 7h45 mn à la montée des couleurs nationales par les pionniers dans le jardin. Cette initiative permettra de cultiver, sinon de maintenir l’éveil de la fibre patriotique chez nos dirigeants et leurs collaborateurs.

En vue de mettre les autres départements ministériels sur la même perspective, des mats ont été installés depuis la semaine dernière à trois autres endroits de la cité administrative, en fonction d’une fiche de répartition par 3 trois blocs de 12 bâtiments.

La cérémonie de montée des couleurs pour ces départements ministériels a eu lieu ce lundi 16 juin 2014.

En ce qui concerne les ministères hors de la cité, leur cérémonie se déroulera après l’implantation des mâts dans leurs cours.

Cette tradition de montée des couleurs date des premières heures de l’indépendance de notre pays, quand le drapeau national était un symbole de fierté. Elle jouait une grande importance car, soufflait le sentiment de patriotisme dans les cœurs et les esprits des Maliens.

Les conséquences de la perte d’une valeur patriotique !

Mais depuis les événements de 1991 ayant entrainé le départ de Moussa Traoré et l’instauration de la démocratie, les Maliens assistaient à la disparition de certaines traditions comme celle-ci,  pourtant utile pour la survie d’une nation près des citoyens. D’ailleurs, beaucoup pensent  que cela est à l’origine de tout ce que nous connaissons comme malheurs aujourd’hui. Car pour eux, c’est à partir de cette époque que tous les secteurs ont commencé à sentir l’effet négatif de la démocratie typiquement malienne. Une démocratie qui encourage depuis des décennies, le laxisme à la place de la rigueur, le nationalisme à la place de l’individualisme, la corruption à la place de la transparence dans la gestion des fonds publics. Alors, la démocratie telle qu’elle existe ailleurs n’est contraire à rien de tout ça.

Il suffit de jeter un coup d’œil sur la situation actuelle de notre armée et certains comportements inciviques de certains de nos démocrates pour se rendre compte de telles réalités. Il en est de même pour nos entreprises publiques en proie depuis des décennies à des vagues de privatisation au profit de l’individualisme avéré ainsi que le peu d’importance accordée à la cérémonie de notre indépendance aujourd’hui, alors que les autres pays continuent de le faire avec fierté et amour.

La seule manière de freiner ce fléau, serait de cultiver à nouveau cet esprit de nationalisme chez nos dirigeants pour qu’ils puissent donner l’exemple aux gouvernés.

Certaines statistiques montrent mêmes que notre pays est le pays le moins nationaliste dans la sous-région, sinon dans le monde.

Alors, il nous revient à tous d’adhérer sinon d’encourager cette initiative en la pratiquant dans tous nos services publics, notamment les écoles.

Modibo Dolo

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. C’est toujours bien de saluer le drapeau national mais c’est MEILLEUR DE DONNER AU PEUPLE A’ MANGER!!!!
    CEUX QUI N’ONT NI EMPLOI NI A’ MANGER NE DOIVENT SALUER AUCUN DRAPEAU!!!!

  2. Est ce que monter le drapeau chaque matin va changer le quotidien du malien, non, non et non. On a que faire des pratiques communistes de ce genre. Ce monsieur doit être degagé le plus vite possible avec son IBK et traduits tous deux en justice pour haute trahison de la confiance placée en eux par les maliens.

  3. 🙁 🙁 🙁 ibk se lave les mains en te confiant un dossier du nord or c’est le ministère de l’intérieur et celui des affaires étrangères qui doivent prendre le dessus du dossier;
    c’est toi qui va nous apprendre la citoyenneté ?, va plutôt monté le drapeau à kidal c’est de la bas qu’il est remit en cause le drapeau malien ❗

  4. Mara peut même se tatouer tout le corps en vert, jaune, rouge et ne pas porter d’habit ça ne changera rien. C’est juste des tentatives désespérées pour essayer de plaire aux maliens naïfs qui ne demandent qu’à ce qu’on les face rêver . Si Mara était aussi patriote que ça il n’aurait jamais abandonné au gouvernorat les hauts fonctionnaires civils qui ont été égorgés , c’est Mara qui a fait venir tout ce monde au gouvernorat, qui aurait pu oser ne pas venir quand le PM le convie ? , donc il aurait dû se comporter en vrai commandant en quittant le gouvernorat que quand le dernier civil est évacue et non fuir se mettre à l’abri en laissant nos valeureux courageux et dignes fils qui ont accepté de servir le Mali malgré tous les dangers se faire égorger. M. Mara est le commandant qui va quitter le bateau dès les premières turbulances , donc laisse nous tranquille avec le mot patriotique, être patriote c’est être prêt à mourir pour sa patrie et non envoyer les autres à la boucherie .

  5. RADIOSCOPIE D’UN PRESIDENT ELU, ET D’UN P-M SUR MESURE .

    A mon sens, IBK n’a pas choisi du tout Mara « par défaut », mais au contraire, de façon tout à fait réfléchie. En y regardant de plus près, Mara était quasiment « taillé sur mesure » pour un président comme IBK, au même titre que Tatam LY, lui, était l’exact contraire d’un P-M pour lui ;

    Autant Tatam Ly était un vrai technocrate d’une part, effacé et discret, et soucieux de RESULTATS REELS pour le pays d’autre part, autant IBK est un navigateur-à-vue « à l’ancienne », et friand de cérémonies officielles et de tapis rouges, de discours et de déclarations ; Quand aux RESULTATS REELS pour le pays, il est surtout soucieux de sa poche, de son standing, et de sa famille !…

    Ca ne pouvait donc pas marcher, et…………….CA N’A PAS MARCHE !… Exit Tatam Ly !

    Partisans ou détracteurs, nul n’ignore la très haute idée qu’IBK a de sa propre personne ; A ce titre, il est connu pour n’admettre ni contradictions ni discussions et pour n’écouter personne, d’où, d’ailleurs, sa spectaculaire succession de gaffes et de bourdes continues depuis son arrivée à Koulouba! En bref, sous le « règne » de son Altesse IBK, soit on se prosterne et on l’approuve dans tout, soit on l’exaspère et on s’attire ses foudres ;
    Qui se risquerait donc à «conseiller » le maître de Koulouba à chaque fois qu’il va dire ou faire une connerie ? (Conséquence logique pour un vieux Ex-PM dépassé et imbu de lui-même qui n’écoute personne: IBK DIT et FAIT connerie sur connerie non seulement avec une régularité de métronome mais de plus, à une cadence confondante !)

    Et Mara dans tout ça ?… Pourquoi un Ex-PM « à l’ancienne » comme IBK choisirait-il comme PM un Ex-comptable comme Mara ?…

    Si IBK se montre dramatiquement LENT à comprendre les règles élémentaires de la real-politik du 21ème siècle, l’humiliant claquage de porte de Tatam Ly lui a au moins permis d’en assimiler une (C’est mieux que rien !) ;
    Quand on ne souffre la moindre discussion ou le moindre conseil et qu’on veut gouverner comme un Dieu sur terre, REGLE N°1 : ECARTER D’OFFICE les fortes personnalités bien trempées ou les « pros » réellement intègres et soucieux de résultats ; En bref, tous les gêneurs capables de renoncer aux honneurs ou à leur carrière si le boss leur demande de faire ou de cautionner quelque chose d’aberrant ou de malhonnête ! C’est rare, mais ça existe (Cf Tatam ou Boubeye !)

    Or, plus carriériste et opportuniste politique que Mara, C’ETAIT DIFFICILE A TROUVER MEME CHEZ NOUS !…

    Ensuite, quand on entend gouverner « à l’ancienne », c’est-à-dire s’en mettre plein les poches et soigner d’abord la famille et le standing, cela implique de recourir aux « bonnes vieilles recettes », à savoir, marchés truqués, sans appels d’offres, etc. bref, beaucoup de bobards à faire avaler au peuple !

    Et là, il ne suffit plus d’avoir un P-M peu scrupuleux sur le plan de l’INTEGRITE : Il faut en plus qu’il soit prêt à mentir SANS LA MOINDRE HESITATION, tant aux députés qu’aux citoyens ! Un pro, quoi !

    Or, plus menteur que Mara, C’ETAIT DIFFICILE A TROUVER MEME CHEZ NOUS !… (En quelques semaines, entre le Boeing et Kidal, son « talent » en la matière n’est plus à démontrer !)

    En conséquence, je persiste à penser que Mara n’a pas été choisi par IBK « par défaut » comme veut bien le dire une vaine presse, mais qu’il a bien été choisi en fonction de ses …compétences ! 😥 😥 😥

    Pour moi, Mara est bien l’Homme qu’il faut 😳 😳 😳 , surtout… DANS LE REGIME QU’IL FAUT ! 😳 😳 😳

  6. C’EST SEULEMENT UN MOIS (nomme le 5 Avril jusqu’au 26 Mai) APRES SA NOMINATION QUE LE PM S’EST RENDU COMPTE DU DRAPEAU?ET POURQUOI SEULEMENT LES LUNDIS?
    IL FAUT DIRE QUE MARA N’EST QU’UN OPPORTUNISTE POILITIQUE: c’est apres que les groupes armes “lui ai mis le feu a la queue” qu’il est venu faire de sa lachete (abandon de ses prefets a Kidal)un fond de commerce politique. Il est monte sur le cadavre des 6 prefets et des deux civils pour se presenter comme un hero.
    “L’opportunisme est politique, mais la politique sans ethique n’est qu’un jeu de truands” Parole de Sankaratom. ET DANS CE DERNIER, MOUSSA MARA EXCELLE.

  7. c'est pas facile mai du courage, au mali on ne sait plus ce que veut dire patrie beaucoup de nos responsables aujourd'hui ne savent pas chanter l’hymne national

    • Saluer le drapeau national c’est servir le peuple et non se servir du peuple, c’est respecter le peuple et pas mentir au peuple, c’est garder jalousement la dignite du peuple et non la rendre aux chiens comme Mara l’a fait a Kidal, saluer le drapeau c’est aussi accepter de mourrir avec son peuple et non fuir devant le MNLA et laisser son peuple etre egorge par les guerriers du MNLA. Mara arretes de nous mettre la poudre aux yeux, arretes de nous tromper, montres l’exemple et evites la fuite en avant, l’amateurisme politique et le populisme vulgaire.

Comments are closed.