Saignée du trésor public : IBK dépense 20 milliards 500 millions en 151 voyages

Pire, des sources crédibles attestent que le président du Mali est, pour le moins, budgétivore. L’on retient qu’il a déjà effectué durant son premier quinquennat, cent cinquante et un (151) voyages pour 20 milliards 500 millions de nos francs.

En Afrique le président IBK a effectué quatre-vingt-dix-sept (97) voyages qui ont coûté au contribuable malien la faramineuse somme de 9 milliards 700 millions de F CFA.

Pour l’Amérique, IBK a effectué six (06) voyages à 1 milliard 200 millions de F CFA.

En Asie, il a voyagé quinze (15) fois soit 3 milliards de F CFA dépensés.

En Europe, il a effectué trente-trois (33) voyages et englouti 6 milliards 6 millions de nos francs.

Il faut spécifier que rien qu’en France, IBK a fait dix-huit (18) voyages, soit 3 milliards 600 millions de F CFA.

Il faut aussi, à juste titre, qualifier ces voyages d’inutiles pour le contribuable malien. En tous cas, notre peuple n’a connu que calvaire pendant le premier mandant du président IBK. C’est dire que les déclarations politiques ne sont que l’ombre d’elles mêmes et que le peuple a compris que le président n’était pas engagé à servir la cause populaire mais bien celle de sa famille et de lui-même.

Le moins que l’on puisse dire à propos des voyages présidentiels, c’est qu’ils ont simplement spolié notre peuple. Pour cent cinquante et un (151) voyages à travers le monde, IBK a dépensé 20 milliards 500 millions de F CFA aux dires de nos sources. Ce gâchis rappelle, hélas, l’argent englouti dans l’achat de l’avion présidentiel. Un jour, notre peuple saura combien a coûté cet avion pour le Mali. Que dire du récent voyage du président IBK dans la capitale des Balazans ?

Selon certaines sources, le déplacement d’IBK à Ségou a coûté au Trésor malien la bagatelle de 600 millions de FCFA. C’était juste pour que l’on dise qu’à Ségou le président a bénéficié d’un bain de foule extraordinaire.

Mais les Maliens ne sont pas dupes. Ils ont compris que des centaines de Bamakois ont été transportés à Ségou pour grossir les rangs des foules. Mais la triste réalité c’est que IBK a compris qu’il a déçu les masses laborieuses du Mali. Si ce n’était pas le cas, avait-il besoin de mobiliser les Ségoviens à coût de billets de banque ?

S’il avait réellement travaillé à l’avantage du Mali pendant le quinquennat qu’il a passé aux affaires, il pouvait faire économie de ces sommes faramineuses en vue de les utiliser à des fins utiles. Cela saute clairement aux yeux de tous qui aiment tant soit peu ce peule travailleur quand on sait qu’il a été élu, en 2013, par le même peuple sans se livrer à un tel exercice financier.

Mais il faut dire qu’il se trompe sérieusement s’il compte être vraiment élu aux moyens des mêmes billets de banque. Les Maliens se sont rendus à l’évidence que le président IBK n’a plus rien de bon à proposer à notre peuple laborieux. Ce constat est si patent que chaque jour que Dieu fait notre peuple se rend compte qu’il n’a aucun intérêt à ce que IBK renouvelle son mandant à la tête de l’Etat malien.

Certes, le président n’a pas encore dit s’il est candidat à sa propre succession. C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que règnent le calme et la sérénité dans notre pays. Tout compte fait, les Maliens veulent aujourd’hui le vrai changement pour enfin servir les Maliens.

IBK n’a plus rien à proposer à notre peuple

Il semble toujours utile de rappeler que le candidat Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a été presque plébiscité avec un score fleuve contre son adversaire, Soumaïla Cissé de l’Union pour la démocratie et la République (URD), soit 77,66% des suffrages exprimés. Ce score sans appel était l’expression du ras-le-bol de tout un peuple qui était las des tribulations politiciennes d’ATT parti auparavant par un coup de force militaire.

Notre peuple comptait sur IBK avec l’espoir que rien ne sera plus  comme avant au Mali. ATT avait passé son temps à distraire les citoyens par des contes et des devinettes. Le résultat: il a été chassé du pouvoir par un coup de force militaire dirigé par le capitaine Amadou Haya Sanogo.

Il faut mentionner au passage que celui-ci a mobilisé bien de militaires pour la cause d’IBK. Mais c’est le même Sanogo qui reste détenu dans les geôles du même IBK- président. Il faut dire ici que la roue de l’histoire ne saurait s’arrêter et que le temps est galant.

Trois (03) raisons fondamentales ont poussé le peuple malien à porter IBK au trône:

1. Le panier de la ménagère était déjà presque totalement vide du fait que les travailleurs maliens étaient frappés de plein fouet par la misère et la désolation.
2. La crise du Nord avait atteint un seuil inquiétant dans notre pays.
3. L’école malienne était finalement devenue une porcherie, en tout cas, tout sauf le cadre de formation d’une jeunesse désemparée, en quête d’honneur et de dignité.

Bien de gens espéraient trouver en IBK la solution au désastre socioéconomique, politique et culturel que connaît notre pays depuis le coup d’Etat apatride de Moussa Traoré contre le régime nationaliste de Modibo Keïta. L’échec d’IBK n’est plus à démontrer et pour causes :

– Au lieu que le Mali récupère ses régions qui furent aux mains des forces occultes, c’est la partition du territoire dans les faits que tout le monde voit, hélas ! En tout cas, Kidal reste inaccessible au chef de l’Etat malien !

– L’insécurité qui s’était concentrée dans le septentrion malien a fini par couper le sommeil des Maliennes et des Maliens dont la seule faute est d’élire des hommes et des femmes qui n’ont que faire de l’intérêt national.

– La misère économique s’est particulièrement aggravée au Mali sous le règne d’IBK.

En lieu et place d’une industrialisation adaptée à nos besoins, le Mali est tombé sous le poids d’une privatisation sans borne aucune.

Bref, avec IBK, à moins de se nourrir d’illusions aberrantes, l’espoir n’est plus permis. En clair, le président a échoué sur toute la ligne.

Fodé KEITA

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