La Sadi et la sortie de crise : Le départ de l’opération serval et de la Minusma en question

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Oumar Mariko et Nouhoum Keita (photo archive)
Oumar Mariko et Nouhoum Keita (photo archive)

Suite aux évènements tragiques survenus à Kidal du 17 et 21 mai derniers, les membres du parti Solidarité africaine pour le développement et l’indépendance (SADI) sont montés au créneau, le 5 juin 2014 au CICB,  pour proposer des mesures indispensables à la sortie de crise au Mali, notamment la réduction significative du train de vie de l’Etat et des Institutions de la République et la mobilisation populaire.

 

Pour le Secrétaire général du SADI, les évènements tragiques survenus récemment à Kidal ont révélé quatre vérités. Il s’agit de la dure réalité de l’armée et des services de renseignements, les véritables desseins de la force Serval et de la MINUSMA ainsi que le caractère terroriste du Mnla. A en croire Oumar Mariko, cette épreuve imposée au Mali est due à la mauvaise gouvernance depuis 1968 jusqu’au coup d’Etat de 2012.Dans le cadre de la recherche du financement pour équiper l’armée, l’Etat doit revoir le code minier et la révision des contrats miniers en supprimant les avantages énormes accordés aux entreprises minières, a-t-il dit.Selon le Dr Oumar Mariko, pour gagner la guerre, il faut l’union et la cohésion entre les forces armées. Celles-ci doivent être soutenues financièrement et mises dans toutes les conditions de travail. C’est pourquoi, le parti SADI demande l’augmentation de la prime de chaleur de 50 à 300.000 F CFA aux soldats sur le front. Sans oublier l’instauration du service militaire obligatoire pour tous les jeunes âgés de 18 ans.Le Secrétaire général du parti SADI a été on ne peut plus que clair : « Dialoguer avec le HCUA et le MAA signataires de l’accord de Ouaga qui reconnaissent l’intégrité territoriale du Mali, mais pas avec le Mnla ».

L’honorable Mariko a réclamé le départ de la force Serval et de la MINUSMA et invité l’Etat malien à renoncer à la signature des accords de défense (ou de coopération militaire) avec la France, avant que celle-ci n’éclaircisse sa position. «La signature d’un tel accord exige un débat national», a-t-il déclaré.

Lassana Coulibaly

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2 COMMENTAIRES

  1. Tant que O.MARUKO sera sur la scène politique, le MALI va vivre des situations de trouble,jusqu’à ce qu’il soit Président de la république? Chose aussi impossible de part la nature de l’homme. Au temps fort de la crise, qui était et pactisait avec les rebelles et aussi la junte? Il a fallu l’intervention de la FRANCE pour enrayer les intentions de MARIKO? Il voulait avec l’ocupation du NORD , déclencher une marche qui allait aboutir à un soulèvement populaire, décrier la junte, et partant de là, avec l’aide des progressistes, opérer une insurection qui allait porter son mouvement au pouvoir. Trahit par la FRANCE, aujoud’hui serval est son ennemi 1er.Un personnage à extraire de la scène politique, puisque constituant un danger pour le MALI tout entier.Mais comme le MALI le venère,alors les troubles en perspective.

    • Bien dit mon frere ! Il me semble que Mariko ne s’est prevu aucun autre destin que celui de president de la republique. Pour cela, il n’hesite pas a s’associer aux djihadistes ou a la junte de crapules. Il s’est oppose a la venue de la MINUSMA et de l’ECOMOG bien avant leur arrivee sur le sol Malien mais a ce que je sache, il n’a jamais demande a ses amis de KATI d’aller defendre leur patrie en peril. C’etait leur devoir.

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