-
Ibrahim Kébé était le 1er responsable du mouvement de la jeunesse du Parti SADI ; il nous fait part, dans cette correspondance de sa démission du parti et dénonce les idéaux antidémocratique au sein de la formation.
« Je vous informe que je quitte SADI aujourd’hui, l’âme en paix, fier d’y avoir livré des combats que je ne renie pas, en restant fidèle à mes convictions politiques conformes à la ligne qui, surement, aboutira à faire du Mali un pays d’hommes et de femmes libres et dignes. ». C’est bien ce qu’on peut lire dans sa lettre de démission.
Et de poursuivre dans le même document : «A l’issue du 4eme Congrès ordinaire de SADI (13 – 14 décembre 2014) et tirant les leçons du comportement antidémocratique de la direction actuelle, je ne puis que passer par voie de presse pour diffuser le message que je voulais adresser en plénière pour ouvrir un débat de fond avant de quitter le Parti. En effet, je me suis rendu à Sikasso pour y effectuer ma démission étant prêt à dire les yeux dans les yeux, ce que je reproche aux responsables des dérives actuelles de SADI. Malgré mon insistance et toute la patience dont j’ai fait montre, j’ai subi un blocage systématique et une obstruction déloyale en droite ligne de ce que je dénonce dans le texte qui suit lorsque je dis : «pendant ces assises, on joue à noyer les débats dans des discussions oiseuses ou dans des conflits personnels pour éviter toute analyse concrète aboutissant à des conclusions justes.»
Il nous revient d’ailleurs que M. Kebe n’est le seul à avoir démissionné du parti Sadi. Le commissaire Etienne Fakaba Sissoko a aussi claqué à la porte, pour les mêmes motifs.
Djibi