Le parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Intégration (SADI), qui soutient mordicus la thèse de l’assassinat politique de son leader de Niono, affirme une semaine après le meurtre que tout sera mis en œuvre pour démasquer les coupables.
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L’enquête sur l’assassinat de Youssouf Dembélé, l’ancien secrétaire général de la section SADI de Niono, se poursuivent normalement et promettent des résultats encourageants. C’est du moins ce qui ressort de la déclaration du secrétaire général, Dr Oumar Mariko, qui révèle que la formation politique suit l’évolution du dossier avec une attention particulière. Interrogé sur l’évolution de l’affaire, à la faveur d’une conférence de presse tenue mardi dernier au siège du parti, l’homme politique déclare que l’assassinat du sieur Dembélé constitue une énorme perte non seulement pour le parti, mais également pour toux ceux dont le souci est d’assurer à l’Office du Niger une gestion responsable, où la terre revienne aux paysans, et où l’injustice et le pillage des ressources soient bannis à jamais. Pour le parti SADI, par la voix de son secrétaire général, qui privilégie la thèse d’un assassinat politique, Youssouf Dembélé, dont « le combat a permis de mettre la main sur les auteurs des détournements et la réorganisation du monde paysan, constituait un souci énorme pour « la mafia qui s’était installée à l’Office »
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Rappelons que Youssouf Dembélé dit « Kolodougou planteur » était non seulement un paysan, comme sons sobriquet l’indique, mais également un des responsables les plus influents du parti SADI dans la circonscription électorale de Niono, où la formation politique en association avec le BDIA vient d’enlever les trios sièges de député en jeu.
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On comprend ainsi l’émotion qui a envahi la ville à l’annonce de son assassinat. Agé de 59 ans, époux d’une femme et père de quatre enfants, il a été retrouvé dans la matinée de dimanche 12 août vers 8 heures, gisant sans vie dans une mare de sang. C’était dans son champ situé à environ 5 km de Niono. Selon les premiers témoignages, Youssouf Dembélé aurait été vraisemblablement attaqué dans son sommeil dans la nuit du samedi au dimanche. Selon les informations rapportées de Niono et soutenues par le parti SADI, son ou ses agresseurs, qui n’ont pas encore été identifiés, lui ont asséné plusieurs coups de machette sur la tête et lui ont fracturé l’avant-bras. Les mêmes témoignages révèlent que la victime avait presque élu domicile dans son verger où il passait habituellement la nuit avec sa famille. Malheureusement, cette nuit là, il était seul. C’est un de ses enfants venus lui apporter le petit déjeuner qui a découvert son corps sans vie et a alerté la famille.
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En dehors de ses activités paysannes, Youssouf Dembélé était donc un militant très engagé et porte-drapeau des idéaux de son parti. C’est en effet, à ce titre qu’il avait très souvent animé sur les ondes de la Radio Kayira, l’intense campagne électorale menée par ladite formation politique. La présence à ses obsèques, le lendemain de son assassinat, d’une forte délégation du parti SADI avec à sa tête son président, M. Cheick Oumar Sissoko et comprenant notamment le secrétaire général du bureau national, Dr Oumar Mariko, témoigne de l’engagement politique et de la place qu’il occupait au sein de ce parti.
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Par ailleurs, aux dernières nouvelles nous apprenons que l’épouse de la victime, Mme Salimata Tangara a accouché mardi dernier d’un garçon.
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Issa Fakaba SISSOKO
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