On peut tout reprocher au chef de l’Etat, sauf une chose : qu’il n’a pas travaillé, durant ses deux mandats successifs à la tête de notre pays. A la surprise générale, il a poursuivi sur la même lancée que son prédécesseur, tout en consolidant les acquis. Surtout, dans le domaine des infrastructures routières, sportives, socio –sanitaires et agro –industriel…
Les exemples sont légion. Du nord au sud, de l’est à l’ouest de notre pays. Dans le domaine hydro –agricole, on peut citer les 100.000 ha en cours d’aménagement à l’Office du Niger, les périmètres villageois dans toutes les régions du Mali. Rien qu’à Kidal, l’approvisionnement en eau potable a coûté la bagatelle de 1,6 milliard CFA. S’y ajoute le barrage de Taoussa, les aménagements réalisés au Faguibine etc… Sans compter l’usine de tracteur, les cimenteries etc…
Dans le domaine des infrastructures routières, sportives et socio –sanitaire, les réalisations se passent de commentaire. Le Mali est relié à la plupart de ses voisins par la route. Pour satisfaire les besoins en énergie, le gouvernement a investi plus de 60 milliards CFA. La liste, on s’en doute, est loin d’être exhaustive.
Au rang des reformes entamées, on peut citer le Code des personnes et de la famille, le projet de reformes constitutionnelles…
« C’est bien de construire des routes, des ponts, des hôpitaux, des écoles. Mais c’est encore mieux de reconstruire la mentalité du moyen, infecté et affecté par 23 ans de régime Kaki », diront les cyniques. Admettons. Mais un homme seul ou presque, peut –il tout faire ? Et dans tous les domaines ? Qu’avons –nous fait, chacun de notre côté, pour permettre au chef de l’Etat de tout réussir ?
Il n’y a pas plus aveugle, que celui qui ne veut rien voir. C’est-à-dire un « y –voit –rien »
