Sa Majesté Amadou II, Roi de Koulouba

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Sa Majesté Amadou II, et son épouse, Mme Touré Lobbo Traoré, viennent de recevoir de la Fédération des Communautés Africaines vivant au Mali (FECAM) un « bâton de pèlerin » ainsi qu’un diplôme, en reconnaissance de leur engagement en faveur de la paix, du développement et de la cohésion entre tous les fils du Mali et d’Afrique.

            Selon le service de communication de la présidence de la Rue Publique, le « bâton de pèlerin » ou de « commandement », reçu par Sa Majesté, est fabriqué par les artisans nigériens vivant au Mali. « Il est une réplique de celui que Dieu offrit à Moïse pour l’aider à sortir les enfants d’Israël de l’Egypte pharaonique », disent-ils. Mme Camara Hadja Aïssatou Camara, présidente de la FECAM, entend, à travers ce geste, amener le chef de l’Etat à « sortir l’Afrique de sa torpeur et la conduire vers la terre promise ».

La canne offerte à ATT, dit-on, est longue de 1,04 m et pèserait 0,70kg. La poignée de la canne est surmontée par le logo du cinquantenaire du Mali, sculpté dans du bois d’ébène. Les artisans y ont incrusté la carte du Mali en argent, avec de petits points symbolisant les huit régions et le District de Bamako. Quant au corps de la canne, il est fait d’argent, légèrement, mélangé d’agate (une variété de pierre), très utilisée dans la joaillerie. La pointe de la canne est en bois d’ébène avec un bout arrondi. Le tout, disposé dans un étui de luxe avec un système de sécurité comprenant trois appuis et un cadenas.

Sa Majesté s’est dit profondément touché par cette attention qui constitue une invite supplémentaire à oeuvrer pour, davantage, d’intégration aux plans sous-régional, régional et africain, indique son service de communication. Qui ajoute qu’il a confié aux représentants des 22 communautés africaines vivant dans notre pays, que nul n’avait besoin de carte de séjour, pour vivre dans notre pays. « Au Mali, vous êtes chez vous et bien malin qui pourrait faire la différence entre vous et un Malien », leur a-t-il dit avant de conclure : « … Au Mali, je n’aime pas entendre le mot étranger ; nous préférons et disons hôtes ».

BERTE

 

 

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