Rupture dans la gestion politique du Mali : Oumar Tatam Ly pour incarner l’espoir de changement

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Oumar Tatam Ly

Très peu de Maliens sont satisfaits de la gestion actuelle du Mali et reconnaissent s’être trompés dans le choix politique effectué dans les urnes en 2013. La volonté de rupture totale dans la gouvernance du pays à partir de la présidentielle 2018 est palpable à tous les niveaux, notamment au sein de la frange juvénile de la population. Ces deniers jours, Oumar Tatam Ly est l’un de noms qui viennent à l’esprit quand on évoque la nécessité de gérer le Mali autrement. Modeste et humble, l’homme peut hésiter à franchir le pas s’il n’est pas convaincu que cela pourra réellement changer les choses. D’où la nécessité pour la jeunesse malienne, sans distinction de chapelles politiques, de porter cette candidature.

 Pour se hisser sur la voie de l’émergence, le Mali a besoin d’une rupture totale dans la méthode de gestion du pays, dans sa gouvernance. D’autant plus que la classe politique actuelle a montré ses limites, son manque de vision pour faire de nos immenses potentialités, des richesses équitablement reparties et des atouts de développement. Il faut des dirigeants qui n’oublient pas qu’ils sont élus pour les Maliens et non pour des néocolonialistes qu’ils doivent constamment adouber pour régner sans heurts.

La rupture ou le changement tant souhaité par les Maliens dans la gestion politique de leur pays, nécessite l’émergence dans l’arène d’un homme neuf et compétent, mais au fait des réalités du pays. Un homme qui n’est pas inféodé à la classe politique aux affaires depuis l’avènement de la démocratie en mars 1991.

Le Mali n’a besoin ni de théoricien ni de magicien pour retrouver l’élan pris dans son développement avant le coup d’Etat du 19 novembre 1968. Le pays a plutôt besoin d’un vrai leader, d’un homme d’Etat capable de reprendre avec rigueur les rênes du pays pour le remettre au travail et utiliser ses ressources comme moteur de son émergence politique, économique et sociale. Un homme à cheval sur des valeurs et sur des convictions comme la transparence, la probité et cultivant à souhait l’excellence et le mérite. Un vrai visionnaire capable de capitaliser toutes les potentialités humaines et économiques de ce pays qui est loin d’être pauvre puisque permettant constamment à de nouveaux milliardaires d’émerger.

Vouloir gouverner autrement le pays, de diriger l’exécutif sur des critères objectifs que l’appartenance politique ou d’autres considérations sociopolitiques ! Miser sur des jeunes cadres compétents et intègres qui ont une vision réaliste des vrais enjeux et défis de notre époque…

Voilà, entre autres, “erreurs” commises par le jeune économiste Oumar Tatam Ly “OTL” quand il était à la Primature. Il avait sans doute accepté cette mission en nourrissant ce rêve qu’un autre Mali était possible, qu’on pouvait voir le bout du tunnel en comptant sur nous-mêmes par une exploitation experte et une utilisation judicieuse de nos richesses.

L’action noyée dans un flot de discours

Mais, ce jeune cadre qui ne connaît d’autres critères de gouvernance que la compétence et l’excellence a vite compris en fait qu’il ne partageait pas ce rêve avec son président et  la grande majorité des membres de son gouvernement que dans les discours. Malheureusement, dans le Mali démocratique, le discours a pris le pas sur l’action. On parle trop et on promet beaucoup, mais on agit peu ! Facile donc de comprendre que l’on soit vite passé du “Mali d’Abord” à la “Famille d’Abord” !

Cette déception, cette impuissance de réaliser ce rêve, à mettre en musique le projet de société très séduisant sur le papier était très perceptible dans le discours de campagne d’Oumar Tatam Ly.

“Au regard des dysfonctionnements et des insuffisances… qui réduisent grandement sa capacité… environnement institutionnel devenu moins favorable… au sortir des élections législatives” ! Voilà, entre autres, expressions utilisées par le démissionnaire. Un choix des mots et expressions qui ne doit rien au hasard car “riches en sous-entendus”.

Politiquement plus mature qu’on ne le pense, OTL a judicieusement choisi ses arguments pour montrer à l’opinion nationale et internationale qu’il ne démissionnait pas parce qu’il avait découvert que la charge était plus lourde qu’il ne l’imaginait, mais parce qu’il ne voulait pas être une marionnette qu’on manipule à souhait pour continuer à berner les Maliens en se faisant passer pour l’apôtre du changement tant réclamé et tant attendu par ce peuple.

Bien éduqué, mais trop rusé pour être le jouet des dinosaures qui ont pris le régime d’IBK en otage, Tatam Ly est rapidement devenu l’homme à abattre. Son intégrité et son indépendance d’esprit hypothéquaient beaucoup d’intérêts. A commencer par ceux des caciques du Rassemblement pour le Mali (RPM) et la famille présidentielle à qui plusieurs de ses ministres devaient leurs postes. Sans compter son “entêtement” à vouloir pousser vers la retraite certains cadres qui avaient leur avenir derrière eux.

Fort de sa majorité à l’Assemblée nationale, le parti présidentiel a estimé avoir un droit inaliénable sur le fauteuil du Premier ministre. Un poste que Les Tisserands n’ont finalement obtenu qu’en avril dernier avec son premier-vice président, Abdoulaye Idrissa Maïga. Et cela aux dépens de l’actuel président du parti, Dr. Bocary Tréta, qui lorgnait le poste depuis l’élection du président IBK.

Dans la dignité et l’honneur intact

Et malheureusement pour OTL, il ne pouvait pas compter sur le président de la République pour avoir les coudées franches dans l’accomplissement de sa mission. Face à la pression de ses familles (politique et sociale) et des courtisans qui voyaient en lui une sérieuse menace pour leurs combines et trafic d’influence, Oumar Tatam Ly a été lâché par le chef de l’Etat.

Comme l’avait souligné un  confrère à l’époque, “puisqu’ils voulaient son fauteuil, il décida de le leur rendre en toute simplicité, mais avec beaucoup de dignité… Ils voulaient sa tête. Il la leur rendit, mais avec élégance”.

Fruit de son éducation et sûr de ses valeurs, Oumar Tatam Ly a un véritable sens de la dignité et de l’honneur ainsi que le sens réel du devoir républicain. Malgré son jeune âge, il incarne mieux le sens du devoir et de la responsabilité que la plupart de ces clowns qui se rêvent en leaders politiques. Pendant le temps qu’il a passé à la Primature, ce fin analyste s’est illustré par sa parfaite maîtrise des dossiers de la vie de la nation.

Travailleur ponctuel et assidu, intègre et persévérant à la tâche, il a mis en avant un certain nombre de valeurs (intégrité, probité morale, reconnaissance du mérite, sens de l’honneur et de la dignité) qui sont assez indicateurs de la noblesse et la pertinence de ses ambitions pour la République, pour la nation.

Les retombées de ses actions n’ont pas été perceptibles autant qu’on l’aurait souhaité parce qu’ils ont été noyés dans les mauvais comportements des proches de Koulouba pris à la gorge par de nombreux scandales. Et il a préféré rendre son tablier que de continuer à voir ses efforts hypothéqués par des brebis galeuses du régime.

Ils sont nombreux les observateurs qui pensent qu’OTL peut être l’homme qu’il faut pour relever le Mali s’il a les coudées franches. Dans la gouvernance actuelle du Mali, ce n’est que dans le fauteuil présidentiel qu’on a la marge de manœuvre convenable pour peser sur le destin de ce pays, remettre le peuple au travail en lui redonnant confiance et en prônant le culte de l’excellence.

Oumar Tatam Ly est l’un des candidats susceptibles de mieux incarner l’espoir de rupture du peuple malien et le rêve de changement de la jeunesse de notre pays. Et cela d’autant que, en termes d’expériences, il n’a rien à envier à ceux qui peuvent lui disputer la légitimité de reprendre les rênes du pouvoir au nom de la jeunesse toujours bernée par nos dirigeants.

L’efficacité dans la discrétion : un héritage familial

Digne fils de son illustre père Ibrahim Ly et de sa non moins célèbre mère, Ly Madina Tall, Oumar Tatam Ly est né le 28 novembre 1963 à Paris, en France. Le patriotisme et les vertus morales sont des héritages familiaux. Certes son regretté père, Ibrahim Ly (dont un lycée de Bamako porte le nom) est surtout réputé comme un brillant homme de lettres auteur de deux chefs d’œuvres que sont “Toiles d’araignées” et “Les noctuelles vivent de larmes”. Mais, il ne fut pas moins un intellectuel très engagé, un militant de gauche respecté et craint.

Directrice de campagne du président Alpha Oumar Konaré “AOK” en 1992, Ly Madina Tall, est aussi un exemple d’engagement discret, mais efficace. Elle a connu par la suite une brillante carrière diplomatique au cours des deux mandats d’AOK (1992-2002).

Une discrétion et une efficacité qu’Oumar Tatam Ly a héritées lui conférant un statut de jeune premier dans son brillant parcours universitaire et professionnel. Jeune directeur de la BCEAO-Mali, OTL est titulaire d’une agrégation en histoire, d’un DEA en histoire économique de la Sorbonne et du diplôme de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) de Cergy-Pontoise.

Sa première expérience professionnelle, il l’a acquise à la Banque mondiale puis au secrétariat général de la présidence de la République du Mali. Il a intégré la Banque centrale (BECAO) en 1994 en qualité de fondé de pouvoirs à la direction centrale des études et de la prévision. En 1996, il est nommé adjoint au directeur des études, avant de devenir directeur des opérations financières de 2000 à 2006.

Une année après, Oumar Tatam Ly est promu directeur du département de l’émission, de la comptabilité et des finances. Une fonction qu’il a assumée jusqu’au le 1er janvier 2009, quand il est nommé au poste de directeur national de la BCEAO pour le Mali.

De 1992 à 1993, Tatam Ly a aussi été chargé de mission à la présidence de la République du Mali. De 1993 à 1994, il fut conseiller technique à la présidence de la République du Mali, puis chef du Bureau d’analyse et de prospective.

S’il n’est pas politiquement coloré, se contentant d’être un homme de défis conscient de ses responsabilités vis-à-vis de la nation, l’ex-Premier ministre avait participé à l’élaboration du volet économique du programme du candidat Ibrahim Boubacar Kéita. La pertinence de sa vision qui s’y est exprimée n’était pas sans doute étrangère au choix porté sur lui comme le tout premier chef de gouvernement d’IBK. Un homme qui incarnait à souhait le changement pour la grande majorité des Maliens et qui a déçu plus d’un.

Un candidat pouvant l’espoir et le rêve des jeunes Maliens

Réputé ne pas être un prétentieux mégalomane, OTL s’est fait très très discret depuis sa démission de la Primature. Très déçu ? Il l’était et avait toute les raisons objectives de l’être. Mais, entre-temps, il s’est refait en tirant les leçons de cette expérience sans doute très enrichissante sur la gestion politique du Mali. Suffisant pour relancer dans la course présidentielle en 2018 ? Ce n’est pas évident !

En vrai banquier, l’homme n’a pas peur du risque. Mais, par déformation professionnelle, il ne s’engagera pas sans garantie. Sans la garantie qu’on ne prône pas et qu’on ne portera pas sa candidature pour faire de lui un otage au sommet de l’Etat. Autrement dit, porté au pouvoir par des opportunistes qui voient en lui la marionnette idéale pour servir leurs intérêts égoïstes, pour davantage piller et appauvrir le pays.

Comme l’essentiel des observateurs avec qui nous avons échangé sur le sujet, la rupture dans la gouvernance du pays passe par une forte et sincère mobilisation de la jeunesse pour soutenir une candidature qui incarne ses espoirs et ses rêves. Une forte mobilisation en dehors de tout clivage politique traditionnel comme ATT en a bénéficié en 2002 et IBK en 2013.

Et derrière Oumar Tatam Ly, la jeunesse malienne n’a rien à perdre. Au contraire : elle a tout à y gagner !

Hamady Tamba

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16 COMMENTAIRES

  1. Monsieur Oudjeri,
    En ce qui me concerne, je ne parle pas d’homme parfait car de mon point de vue une telle espèce n’existe pas. Mais je pense qu’il n’est pas souhaitable pour notre pays d’avoir à sa commande un homme illogique, c’est-à-dire un homme qui crée un Ministère du Plan et de la Prospective sans s’assurer qu’il dispose de ressources humaines nécessaires pour le faire fonctionner, et auquel on attribue des capacités qu’il n’a pas pour le rendre présidentiable aux yeux de nos compatriotes. Face à une telle entreprise, on est en droit d’alerter nos concitoyens sur le danger d’avoir un tel homme comme président puisqu’il ne fera qu’empirer la situation déjà catastrophique de notre pays.
    La démission de Son Excellence Monsieur Oumar Tatam LY est perçue par beaucoup de nos concitoyens comme son fait d’armes, qui fait de lui un présidentiable. Mais s’est-on posé la question de savoir s’il n’a pas été poussé vers la démission en lui imposant des conditions de travail humiliantes ? Je soumets cette question à votre réflexion.
    Par ailleurs, Son Excellence Mr Tatam LY connaissait bien Son Excellence le Président IBK quand il travaillait à la Présidence de la République et à la BCEAO pendant le mandat de ce dernier à la Primature. Il aurait dû murement réfléchir avant d’accepter le poste de Premier Ministre au lieu de donner comme excuse en partant au bout de quelques mois qu’il ne pouvait pas accomplir la mission que le Président de la République lui avait confiée. Ceci contribue également à douter de son jugement.

    Cordialement
    Oumar BOUARE

  2. Mes chers frères on parle du Président ou de l’homme parfait? Tatam n’est pas un génie mais il a montré une intégrité et un sens des valeurs. Concernant la DPG vous croyez que le PM l’écrit lui meme?Au fait IBK a quelles connaissances en économie ou en administration? IL a été PM et meme Président. Gardons la sérénité et pensons Mali.

  3. Monsieur Katogo,
    « Ressources humaines » ne veut pas dire savoir faire du copier-coller, de la répétition ou l’imitation. C’est savoir créer, innover pour trouver des solutions aux problèmes qui se posent à notre pays. On ne s’improvise pas maçon capable de bâtir une maison. Cela suppose une formation adéquate. Je regrette, Son Excellence Monsieur Tatam LY n’a pas la formation adéquate pour ce genre de travail. Par ailleurs, je porte à votre attention que je ne suis ni de la majorité présidentielle, ni de l’opposition ou de la société civile que vous évoquiez. Je suis un simple citoyen qui souhaite le meilleur pour notre pays.

    Monsieur Yugubané,
    Je suis au regret de vous décevoir. Je ne suis pas comme vous, car vous ne savez presque rien de moi. Je porte à votre attention qu’aimer son pays et savoir le diriger sont deux choses différentes, tout comme aimer ses enfants et pouvoir les éduquer correctement.
    Je suis désolé que vous n’attachiez pas une grande importance à l’instruction comme beaucoup de nos compatriotes. C’est ce qui a conduit notre pays dans l’impasse dans laquelle nous nous trouvons depuis la fin du régime de Son Excellence le Président Modibo KEÏTA. Je soumets à votre analyse que les pays qui dirigent actuellement le monde, je veux nommer les Etats-Unis d’Amérique, la Russie, le Japon, l’Allemagne, l’Angleterre, la France, la Chine, etc., sont ceux qui ont mis un accent particulier sur l’instruction. C’est ce qui explique leur leadership mondial aujourd’hui.

    Monsieur Maliba,
    « INSHALLAAW » ne suffit pas à faire d’une chose une réalité. L’invocation de dieu semble être le remède de nos concitoyens aux maux de notre pays, comme si nous étions les seuls enfants chéris du bon dieu sur la terre. De notre indépendance (1960) à nos jours, nos compatriotes passent leur temps à invoquer le bon dieu, à sacrifier des bœufs noirs et rouges. Cependant, nous sommes toujours à la traîne des autres pays. Par contre, les pays que j’ai cités plus haut, qui ne suivent pas ces pratiques, dominent et gouvernent le monde. Il faut donc songer à suivre leur chemin au lieu de continuer à invoquer le bon dieu dans notre obscurantisme rampant.

    Cordialement
    Oumar BOUARE

  4. OUMAR TATAM LY EST LE FUTUR PRESIDENT DU MALI C’EST DEJA SIGNER AU CIEL ET RIEN NE POURRA L”ARRETER CE N’EST QUE QUESTION DE TEMPS. OUMAR TATAM LY CA SERA LE TAKOKELE INSHALLAAW LA SURPRISE SERA TRES DESAGREABLE POUR BEAUCOUP. EN BON ENTTENDEUR SALUT.

  5. Monsieur Hamady TAMBA,
    J’ai lu avec intérêt votre article sur Son Excellence Monsieur Oumar Tatam LY. Je n’ai pas l’habitude de me mêler des affaires politiques, mais dans le cas de Son Excellence Tatam LY je ferais une exception.
    Je ne sais pas si Son Excellence Tatam souhaite être un présidentiable de 2018, mais à mon humble avis son parcours ne lui permet d’être un candidat potentiel pour la présidence de notre pays.
    En effet, Son Excellence Tatam LY a été une erreur de casting de la part de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA (IBK), Président de la République du Mali. Je pense que sa nomination comme Premier Ministre de notre pays par le Président de la République est probablement due au fait que Son Excellence IBK était l’Adjoint de sa mère, Madame LY Aminata TALL, qui était la directrice de la campagne présidentielle de Son Excellence Monsieur Alpha Oumar KONARÉ (AOK). Son Excellence IBK s’est d’ailleurs rendu compte que c’était un mauvais casting puisque Son Excellence Tatam LY n’a pas présenté son Discours de Politique Générale devant l’Assemblée Nationale de notre pays lors de son mandat à la Primature.
    Concernant son parcours académique, je porte à votre attention qu’après avoir passé son agrégation en histoire-géographie du secondaire, il fut conseiller technique à la présidence de la République du
    Mali pendant le mandat de Son Excellence Monsieur AOK, puis chef du Bureau d’Analyse et de Prospective. A ma connaissance, il n’y a fourni aucune production intellectuelle excitante pour l’esprit humain. En tout cas, je n’ai pas trouvé d’écrits de lui à ce sujet. Conscient de ses insuffisances, Mr Tatam LY est d’ailleurs allé suivre des cours d’économie à l’ESSEC de Cergy-Pontoise (France). Mais ceci ne suffit pas à faire de lui un économiste, car Mr Tatam LY est entré à l’ESSEC en tant que AST (Admis Sur Titre), c’est-à-dire sans être entré par la grande porte du concours d’entrée de la Grande Ecole. En d’autres termes, Mr Tatam LY n’a que des connaissances fragmentaires en économie. Pouvons-nous confier la destinée de notre pays à un tel Monsieur pour son développement économique? La réponse est évidemment non !
    Son passage à la BCEAO du Mali et celle de Dakar reste marqué par des soutiens présidentiels et une activité de vérifications comptables sans grande imagination, puisqu’il faut le signaler.
    Quand Son Excellence Mr Tatam LY était Premier Ministre de notre pays, il a fait ce qu’un paysan ne ferait pas : Allé au champ sans sa « daba ». Autrement dit, il a créé un Ministère du Plan et de la Prospective sans avoir les ressources humaines nécessaires pour faire fonctionner ce Ministère. Quand le gouvernement s’est rendu compte qu’il ne disposait pas de ressources humaines pour rendre opérationnel ce Ministère, il a été fermé. Pouvons-nous remettre la direction de notre pays à un tel Monsieur ? La réponse est également non !
    Ne vous méprenez donc pas sur les capacités de Son Excellence Mr Tatam LY à diriger notre pays. Ceci s’adresse également à nos compatriotes qui croient que n’importe qui peut occuper n’importe quel poste dans notre pays puisque ceux qui sont nommés ne sont pas sanctionnés s’ils échouent dans la mission qui leur sont confiées.
    De grâce ne nous faites pas prendre des vessies pour des lanternes !

    Cordialement
    Oumar BOUARÉ

    • Je vous en prie, vous êtes libre de dire votre opinions mais les points évoqués n’ont rien n’avoir avec ses capacités de diriger, que diras tu de l’actuel président sans aucune capacité intrinsèque tel un robot. Ne sais tu pas qu’IBK a aussi la double nationalité? Ressources humaines, le Mali en a en gogo, c’est des gens comme doit qui sont dans la majorité et dans l’opposition que dans la société civile qui détruisez et laisser fuir nos intellectuels, on a les meilleurs en Afrique. Voudras tu dire par là qu’il est nul non capable de diriger une boite comme la BCEAO qu’il est entrain de réussir avec exploits. A quoi sert une Politique Générale sans programme gouvernemental du président d’où puise le PM. Arretez arrêtez toi et des gens comme toi de détruire le Mali par vos idées rétrogrades

    • Monsieur BOUARÉ, IBKalamité connait la date de naissance de CHARLEMAGNE mais il nous a servi à quoi ? Il incarne aujourd’hui la malédiction de ce pays.

      Si vous ne vous mêlez pas de politique, vous êtes comme nous tous et si votre esprit était moins tordu que je le crois, j’allais vous dire qu’un pays ne doit pas être confié au plus instruit ou au plus diplômé, qu’un a besoin de quelqu’un qui l’aime pour prendre son destin. Dieu sait que c’est pas le cas de sa Sainteté IBK Premier !!

      Ce pays regorge d’intellectuels comme vous et IBK, capables d’avaler une lame-rasoir sans même sourciller. C’est ce qui a fait du Mali ce qu’il est aujourd’hui.

  6. Le Mali a, certes besoin d’un homme comme Oumar Tatam Ly, mais le Mali n’est pas pret pour un homme comme lui.
    Les Maliens veulent le changement, mais personne ne veut en consentir les sacrifices necessaires….
    D’abord il y a une loi qui dit qu’il faut etre sponsorisé par 5 ou 10 deputés. Tout cela pour barer la route aux candidats independants. Ils veulent aussi barer la route aux binationaux, en incluant une loi dans le referendum qui dit qu’on ne peut pas etre president quand on a la double nationalité. Or les Maliens de l’exterieur aiment autant leur pays sinon plus que ceux qui sont restés! Les centaines de milliards que nous envoyons au bercail, chaque année en est une preuve!
    Ensuite, on va nous balancer des arguments tels “qu’il ne connait pas les realités du pays, il ne connait pas l’administration, et patati, et patata, et caetera….”! Tout ça pour avoir une excuse a pereniser les vieilles habitudes.
    Et pourtant ce sont ceux qui connaissent l’administration & les realités du pays dirigent ce pays depuis l’independance jusqu’à nos jours, avec les resultats que l’on connait! Et où en est on aujourd’hui?
    N’IMPORTE QUOI!
    La verité est que ce pays ne veut pas changer! C’est tout! Sinon tout le monde sait que Taly est le meilleur PM que le Mali ait eu depuis l’independance! En tout cas depuis Zou!
    Desolé!

    • Vous avez bien compris parce que vous connaissez les Maliens. Tatam Ly a démissionné, dégoûté des pratiques courantes dans ce pays, il ne peut pas coopérer avec certains Maliens. Le pays n’est pas prêt pour le changement. Les Cadres n’aiment pas des gens comme Tatm Ly ou Zoumana Sacko qui les empêchent de voler. Alors, pourquoi viendraient-ils perdre leur temps avec les gens qui ne leur faciliteront pas les choses. Comme vous l’avez dit plus haut, les peuples n’ont que les dirigeants qu’ils méritent, un point c’est tout!

  7. Laissez Tatam Ly où il est. Vous n’êtes pas sérieux, vous serez les premiers à le critiquer si vos désir ne sont pas pris en compte. Il ne faut pas qu’il vienne se mêler aux voleurs et aux incapables qui ont fini de détruire le Mali. Laissez le petit tranquille là où il est. Tatam Ly vous a dit qu’il ne fait pas de politique, alors pourquoi insister? Foutez lui la paix, vous êtes les mauvaises langues qui étiez là à le descendre en son temps, arrêtez de le berner.

  8. On n’a vraiment pas besoin d’une experience de securite pour diriger le Mali. Nous avons besoin de quelqu’un qui peut remettre le fonctionnaires maliens au travail, creer des opportunites pour les jeunes, combattre la corruption profonde, bref travailler sur la gouvernance au Mali.

  9. Réputé ne pas être un prétentieux mégalomane ?????
    Fruit de son éducation et sûr de ses valeurs, Oumar Tatam Ly ?????????
    En vrai banquier
    Travailleur ponctuel et assidu, intègre et persévérant à la tâche, (mais n’a pas pu élaborer sa DPG en six mois……Une première dans la 3 em Rép. Mara n’a pas eu besoin de 3 petites semaines)
    ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
    Il a intégré la Banque centrale (BECAO) en 1994 en qualité de fondé de pouvoirs à la direction centrale des études et de la prévision. En 1996, il est nommé adjoint au directeur des études, avant de devenir directeur des opérations financières de 2000 ( 4 ans suffisamment suffisantes) ????????
    jeune premier (sic) dans son brillant parcours universitaire et professionnel. Jeune directeur de la BCEAO-Mali, OTL est titulaire d’une agrégation (Prof de lycée) en histoire, d’un DEA en histoire ????

  10. il ne peut pas gérer ce pays il faut quelqu’un qui a une expérience de la sécurité ; de ĺ’Administration je m’explique nous ne pouvons pas nous inspirer du ca de la France avec Macron car la France est un pays de paix et un Pays développé et le Mali est un pays sous développé et très très instable par l’insécurité et surtout que l’État a une partie isolée du reste du pays je veux dire Kidal et deuxième point L’Administration il faut réellement quelqu’un qui connaît bien les vrais cadres du pays pour mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut à ce que je sache il ne repond d’aucun de ces critères donc hors-jeu s’il se présente il ne passera pas

  11. Il est déjà élu président de la république.
    OTL, à cause de dieu présentez vous aux élections de 2018, pour barrer la route à IBK et sa famille qui n’ont aucune pitié pour le peuple du Mali.

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