Le RTD n’a ni ministre au sein du gouvernement, ni député à l’assemblée nationale. Encore moins, de conseillers communaux. Rien.
Depuis sa débâcle à l’élection présidentielle, le RTD sombre dans la dépression. Pas de renouvellement de ses instances, pas d’élargissement de sa base, qui se rétrécit, dans les régions, comme une peau de chagrin.
La plupart de ses leaders, dans les régions, auraient préféré rejoindre les rangs des autres formations politiques. Comme le RPM, l’URD, l’Adema-PASJ, Fare-AnkaWuli de Modibo Sidibé…
« C’est au nom de la lutte contre la pauvreté, l’injustice sociale, l’impunité des prédateurs et pour le changement, que je réponds oui à votre demande », disait-il à ses partisans, le jour de son investiture. Et celui qui se faisait appeler « l’Obama malien » de conclure en ces termes : « Dites à nos adversaires que l’Obama malien est en route pour Koulouba ; je connais le chemin ».
Depuis, Dr Hamed Sow se fait rare. Comme la neige à Aguel-hoc. Depuis, son parti politique brille par son absence sur l’échiquier politique national. Aux dernières nouvelles, le RTD ne participera pas aux communales à venir. De sources concordantes, ce parti politique n’a été créé que dans un seul but : porter Dr Hamed Sow au pouvoir. Un rêve devenu réalité. Ou presque.
Le Mollah Omar
