Ce qui se passe aujourd’hui au sein du Rassemblement pour le Mali (Rpm) du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, est bien plus qu’une simple polémique à caractère sémantique autour du “Chef de la majorité présidentielle” et “Premier ministre”. Le problème est plus profond que cela et va même au delà de la personne de l’actuel Premier ministre, Moussa Mara. Le vice-président Boulkassoum Haidara a beau tenté d’expliquer, il ne dit rien d’autres en fait que ce disent nombre de barons du Rpm en mal de patience de voir le locataire de la Primature issu de leurs rangs.
En effet, revendiquer à cor et à cri le statut de chef de la majorité présidentielle revient tout simplement à vouloir opposer au Premier ministre une super puissance parallèle, à même de lui imprimer la marche à suivre dans la gestion des affaires de l’administration publique ! Cela est d’autant plus vrai que le Premier ministre est de fait, et dans la pratique, et le chef du gouvernement et le chef de la majorité présidentielle. L’expliquer autrement, c’est vouloir nier une évidence toute simple, qui nous renvoie à la question de savoir ce que veut le Rpm en cherchant à délester le Premier ministre Moussa Mara de son statut de Chef de la majorité présidentielle. L’interrogation a tout son sens. Et pour cause, imaginons un Bocar Tréta, fidèle parmi les fidèles du pre-carré présidentiel, “Premier ministre, chef du gouvernement”, mais coiffé par un certain Mahamadou Diarrassouba portant la casquette du “chef de la majorité présidentielle”… N’est-ce pas que le malaise, voire le risque d’une désagrégation, est plus que illisible ?
En fait, le RPM ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois. Soit il décide de sortir son va-tout devant le Chef de l’Etat pour ne lui laisser d’autres choix que de choisir un Premier ministre dans ses rangs, avec tout ce que cela peut constituer de désaveu pour le mentor IBK, sans oublier la frustration que cela peut générer dans une opinion nationale portée sur Moussa Mara, soit le Rpm consent à laisser le “vieux” travailler à sa guise, sans jamais douter de son engagement à le soutenir en tout et dans tout, du moment qu’il s’agit de la construction du Mali. Une option qui semble apparemment difficile à adopter au sein du Rpm, formation politique dans laquelle on n’a pas encore compris que “les Maliens ont voté pour IBK, et non pour un parti”.
Par ailleurs au Rpm, on semble donner trop de place à l’orgueil qu’au bon sens. Le bon sens qui voudrait que le Président IBK puisse souvent, pour le maintien de l’équilibre autour de lui, transgresser certaines règles classiques, comme celle qui voudrait que le Premier ministre soit issu de la majorité parlementaire. On se souvient encore du tollé créé suite à la nomination du Premier ministre Oumar Tatam Ly, le cas Moussa Mara étant encore vaguement présent dans les esprits.
Le parti présidentiel, transhumance aidant, compte aujourd’hui dans ses rangs 75 députés à l’Assemblée Nationale, ceci expliquerait-il cette brusque montée de la boulimie de pouvoir chez les tisserands ? Une seule certitude : c’est que le Mali n’a pas besoin de troubles politiques en ce moment. Le Président IBK encore moins.
Assane Sy DOLO
c’est vraiment pitoyable ayons un peu pitié pour ce pays , ns devons croiser les doigts pour que les negociations ne s’eternisent et que ns trouvions des solutions definitive au probleme du nord . Mara n’est qu’un detail dans la decomposition de l’executif il n’est rien d’autre que un fusible
Moussa Mara, tu peux continuer à commanditer des articles bidons, mais ce qui est sûr tu porte un habit qui ne t’appartient pas. Quant à IBK, je dirais que l’erreur n’est pas grave, mais vouloir perdurer dans cette erreur peut être grave de conséquences. La gravité de la situation exige que IBK opère ce changement de 1er Ministre dans un meilleur délai pour que le pays rétrouve une certaine accalmie.
Dolo merci pour la tres belle analyse car ce Boulkassoum voulait mettre ses deux mains sur nos 2 yeux et aussi sur nos 2 cerveaux, heureusement qu’il y a des personnes intelligentes comme toi qui comprennent les mots et leur sens vrai et qui savent lire entre les lignes. Boulkassoum est un autre ignare calfetre qui ne sait pas faire la difference entre amour et tambour. Diarassouba=Boulkassoum seulement que le premier est honnete et courageux et le second le contraire de ces deux.
Ses pas le moment les opportuniste peuvent attendre que le pays trouve sa tranquillité cela prouve que les hommes politiques au mali ne vise que leurs propre intérêt
CE IBK fait honte . il ne connait rien du mali, ne cherchera rien à connaitre ,ne peut rien pou le mali. quelle honte. LE DÉSHONNEUR DU MALI D’ABORD. A BON ENTENDEUR…..
tu as bien commencé ton article mais à la fin t’as pas pu te débarrassé de ton coté “parole” de rue .comment et pourquoi ne voulez vous pas que le RPM s’assume? pourquoi IBK ne s’est pas présenté comme candidat libre s’il savait que les maliens voteront pour sa personne? COMMENT voulez vous qu’on garde un premier ministre menteur arrogant et près à toutes sortes de bassesse pour garder son fauteuil. Cesser de vous leurrer et sachez que IBK n’est rien sans les militants RPM qui ont tout accepté pour le suivre et le soutenir jusqu’à la victoire et aujourd’hui vous voulez leur enlever le fruit de leur travail,quelle honte.
comment les maliens d’aujourd’hui n’aiment pas la vérité?
ce que je sait est que avoir un premier ministre issu du RPM sauvera le mali et son président destructeur de ceux que ses prédécesseurs ont construit.
Les maliens ont voté IBK mais pas le RPM beaucoup sont elus députés aujourdh'ui c'est grace a IBK parceque les maliens ont compris qu'il faut voté RPM pour donner la majorité a IBK mais pas pour les candidats. IBK connait tous les responsables RPM; Il sait qui peut faire quoi. Laisser IBK tranquille le peuple est avec lui.
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