Un retour aux vieilles amours, est-on tenté de dire à propos de la rencontre historique entre le Parena de Tiébilé Dramé et le Rpm sous la direction de Bocari Tréta. Les échanges entre la locomotive de la majorité présidentielle et la frange la plus virulente de l’opposition se sont déroulés, la semaine dernière, au siège des Bélier. Ils ont drainé du beau monde de part et d’autre pour plusieurs heures de débats qui se sont conclus sur un redoutable communiqué. En effet, quoiqu’il se limite à évoquer la simple volonté des deux partis d’approfondir le débat, la diffusion du texte n’a pas manqué de faire couler de l’encre, tant les relations entre Tisserands et Béliers se sont distendues ces trois dernières. Au point de paraitre irréconciliable et même tenir de l’incongruité ? Les retrouvailles de tel acabit ne surprennent pourtant quiconque garde encore à l’esprit les péripéties ayant jalonné l’histoire commune de deux formations que tout rapprochait jusqu’au putsch du 22 Mars 2012 et la question fondamentale qu’elle a créé aux deux principaux animateurs de l’opposition de 2007 : sauter sur l’occasion pour savourer la disgrâce de l’adversaire commun où demeurer attaché aux principes démocratiques de rejet de toute prise du pouvoir par la force. Le Parena a choisi les principes, tandis que le Rpm a opté pour le réalisme dans la conquête du pouvoir quitte à passer par une allégeance aux putschistes. C’est la divergence fondamentale ayant contraint les Béliers à se ranger aux antipodes d’un parti présidentiel avec lequel ils avaient partagé l’opposition au second mandat d’ATT et cheminé par la suite dans le cadre d’un groupe parlementaire commun pendant toute la mandature.
Beaucoup d’eau a par la suite coulé sous le pont depuis l’avènement d’IBK à Koulouba et une gestion des affaires publiques ayant inspiré au Parena les critiques les plus acerbes et au pouvoir des réactions peu amènes du genre : «Petit monsieur ». Toutefois, le Parti du Bélier Blanc n’a jamais manqué l’occasion de rappeler que le pays est au-dessus de toutes les divergences et de tendre la main à tous ceux qui sont disposés à s’inscrire dans une dynamique patriotique qui distingue l’essentiel de l’accessoire. Longtemps restés lettre morte, les appels de Tiébilé Dramé et compagnons ont l’air d’avoir eu les retentissements attendus suite au déclic venu de la récente attaque de Gao et de la manifestation commune de l’opposition et de la majorité. Elle aurait pu intervenir bien avant cet épisode dramatique si la bienveillance avait prévalu, mais à cœurs bienveillant il n’y a rien d’impossible surtout en politique.
La Rédaction
FAMOIS N’A RIEN COMPRIS DE LA STRATÉGIE ETERNELLE DU PARENA : BÊLER POUR ETRE VU ET AVOIR DE L’HERBE MINISTERIELLE OU GOUVERNEMENTALE .
Que Mr Dramé Tièbilé reste l’opposant qui fait exister une opposition morose . Surtout ne pas être tenter par un poste ministériel avec Mr IBK qui se cherche et grille tout sur son passage . Si Mr IBK réfléchissait un peu , à six mois de son élection , vous aviez été le premier à le mettre en garde sur sa façon de gérer le pouvoir mais rien à faire . Plusieurs Premiers ministres sans succès .Maintenant il faudra chercher à attraper l’adversaire le plus redoutable en lui lançant l’hameçon , s’il mord il est pris . Que pouvez vous apporter à quelqu’un qui veut rien comprendre ?
C’EST L’HAMEÇON QU’IL CHERCHE JUSTEMENT ET IL VA MORDRE, L’AVALER MÊME.
Cest trop simpliste votre analyse,doit on critiquer et laisser le mali sombrealorx qu’on peut y apporter une part de solution?
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