Du 22 au 23 octobre se tiendra le 4e congrès ordinaire du Rassemblement pour le Mali (RPM). Annoncé par certains comme le congrès de tous les dangers, des cadres du parti présidentiel entendent déjouer ce pronostic. Ils assurent d’ores et déjà que ces assises rétabliront la cohésion et l’unité du parti.
Déterminés à ne pas laisser leur parti sombrer pour des questions d’agendas personnels, les artisans du RPM dont l’élu national à Dioïla, Mamadou Diarrassouba, se mobilisent pour mettre de l’ordre.
Après plusieurs démarches de conciliation, ils ont réussi à rapprocher différentes positions antagonistes. C’était le cas en Communes II et III du district et à Kati. La situation à Gao aussi a récemment trouvé un dénouement.
Grâce à la stratégie et au caractère fédérateur du 1er questeur de l’Assemblée nationale et ses camarades, “on peut dire que le RPM retrouve son unité et sa sérénité d’antan. La confiance renaît. La mobilisation prend de plus en plus de l’ampleur”, affirme un cadre du parti.
Pour preuve, explique-t-il, cette fois-ci, les dates du 4e congrès sont maintenues. “Les commissions d’organisation travaillent d’arrache-pied. On a mis les bouchés doubles pour qu’il n’y ait aucun couac durant les assises”.
D’autres sources indiquent que le consensus est presque acquis. Le danger annoncé n’aura pas lieu. Pour ces derniers, la sagesse et la cohésion, qui ont prévalu au cours du 3e congrès ordinaire de l’Union des jeunes du RPM, le week-end dernier, en est un signe avant-coureur.
Pressenti secrétaire général
De sources concordantes, dévoué à la seule cause du parti, Mamadou Diarrassouba, est l’un des rares cadres RPM désintéressé. Les mêmes sources affirment que ce sont, entre autres, les sections de Ségou, Sikasso, Koulikoro, Kayes, Mopti qui le réclament au poste de secrétariat général du parti. Mais jusque-là, il n’a pas réagi à la sollicitation. Il reste toujours concentré sur l’organisation du congrès de la cohésion retrouvée au sein du RPM.
Accusé de n’avoir pas dévoilé son ambition pour le secrétariat général, Diarrassouba aurait déclaré qu’il n’a jamais parlé de cela à quelqu’un, “car il ne nourrit pas d’ambition pour ce poste”. Ce sont les différentes sections qui estiment, au regard du travail remarquable, qu’il abat au sein du parti qu’il est le plus méritant pour ce poste.
Contacté par nos soins, M. Diarrassouba répond que ce qui compte aujourd’hui c’est le succès du congrès afin de soutenir plus efficacement les actions du président de la République.
Maliki Diallo