C’est une jeunesse du parti Rassemblement Pour le Mali (RPDM) très engagée et déterminée qui a rencontré la presse le jeudi 5 octobre dernier à leu siège sise à Hippodrome pour expliquer la nouvelle vision de faire la politique au Mali.
La rencontre était animée par la présidente du BPN RPDM, Madame Traoré Llia Bah. Elle avait à ses cotés, son secrétaire général, Cheick Tidian Berthé, le secrétaire au sport, Issa Bagaya, et plusieurs autres membre du BPN RPDM. Le thème retenu pour la rencontre était « le RPDM : une autre vision politique au Mali ».
Après la plantation du décor de la rencontre par la présidente du bureau des jeunes de RPDM, ce fut au tour de son secrétaire général, Cheick Tidian Berthé de présenter le parti et de faire une biographie du fondateur de leur parti, Cheick Modibo Diarra. Selon Berthé, le parti a été crée le 6 mars 2011 par Dr Cheick Modibo Diarra en vue de prendre part à l’élection présidentielle de 2012, conformément aux lois et règlements en vigueur au Mali. Le sigle du parti est RPDM, sa devise, ‘’Travail, Probité, Digité’’. L’emblème du parti est un bœuf de labour bleu sur un fond blanc dans la première du cadre en face un grenier avec toit et contour en blanc sur un fond bleu dans l’autre moitié. Le RPDM a pour entre autres objectifs, de construire par l’exercice démocratique des pouvoirs une société qui offre une égalité de chances à ses citoyens, de veiller à faire de la paix un comportement dans les rapports humains ; d’assurer l’autosuffisance alimentaire ; de favoriser l’accès à la santé ; la réaliser l’accès universel à une éducation primaire de qualité ; d’accroitre de façon sensible l’accès à l’enseignement secondaire et supérieur ; d’assurer une formation professionnelle de qualité ; de créer des emplois décents, d’adhérer à des valeurs qui nous sont propres ; de récompenser le mérite ; de développer un sens aigu de l’amour de la patrie ; de garantir le respect des institutions qui préservent la jouissance des libertés fondamentales ; de développer le sens de la solidarité intergénérationnelle. Cheick Berthé a également énuméré les grands axes du projet économique du parti. Il s’articule autour de 5 piliers. Il s’agit entre autres de l’agriculture, l’éducation et la formation professionnelle, l’accès à la réforme de l’administration. Il surtout met un accent particulier sur les infrastructures.
Il a poursuit son exposé par la présentation de la biographie du navigateur interplanétaire à travers les valeurs qu’il prône, en passant par la performance qu’il réalisé au cours de son bref passage à la primature en tant que premier ministre de plein pouvoir.
Au cours de la rencontre, le secrétaire au sport, Issa Bagaya a fait deux brillants exposés sur les thèmes : « conscientiser la jeunesse malienne sur les élections à venir » et « sensibiliser la population malienne sur la nécessité du vote ». A travers ses présentation, Issa Bagaya a expliqué les voies par lesquelles le parti compte procéder pour changer la pratique politique dans notre pays. Selon Bagaya, il est de conception malienne que la politique est une activité de « tromperie, de mensonge ». Et l’homme politique un menteur et un trompeur, un cupide, et un malhonnête. Cette conception négative de la politique dira t -l prend sa source dans la pratique même de la politique dans le pays qui est très généralement caractérisée par tous les maux à commencer par le mensonge. Toute chose avec laquelle il n’est pas d’accord. Pour lui, la politique est en réalité la plus noble des activités qui soit « elle est conçue comme tout ce qui est mis en œuvre par un parti politique (ou un groupe) afin de conquérir le pouvoir politique et de l’exercer » a-t-il argué.
A la question de savoir si Cheick Modibo Diarra sera candidat pour les prochains élections présidentielles, les conférenciers ont laissé entendre que leurs mentor est un favori, et qu’au moment venu l’intéressé lui-même donnera sa réponse. Quant au score du parti à la présidentielle passée, les jeunes disent que c’est un taux encourageant en raison de la jeunesse du parti et le contexte de l’époque.
Mohamed Naman Keita