Rififi au sein du RPM : Le président des jeunes, Moussa TIMBINE claque la porte et crée le «Mouvement Convergence 2023 »

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«J’annonce solennellement ma démission du RPM (Rassemblement pour le Mali) et celle de l’ensemble des membres des Bureaux des Sections, des Sous-sections et des Comités du PARTI, de l’UF (Union des Femmes) et de l’UJ RPM (Union des Jeunes) de la Commune V du District de Bamako. Je lance un vibrant appel à tous les fils et filles du pays épris de paix et de justice, de nous rejoindre au sein du Mouvement Convergence 2023 afin de créer une nouvelle formation politique en adéquation avec nos aspirations politiques», c’est en substance ce qu’a déclaré le désormais ex- Président des jeunes du RPM, Moussa TIMBINE, ancien président de l’Assemblée nationale du Mali lors d’un point de presse qu’il a animé, le 5 janvier 2023 à Bamako. Moussa TIMBINE précise que l’une des raisons de sa démission est le non respect des textes du parti par certains responsables du RPM.

Devant un public acquis à sa cause, le conférencier Moussa TIMBINE a fait savoir qu’aujourd’hui, le constat au sein du parti RPM est amer. « Tout d’abord, nous constatons la dégradation générale de la situation du parti caractérisé, notamment par le dépassement du délai statutaire du Congrès initialement prévu pour le 23 octobre 2019 ; les prises de décisions anti-statutaires lors des troisièmes assises du comité central ; le refus de l’ex- Président du Parti Dr. Bocari Treta, d’accorder une motion en l’honneur de Feu le Président IBK, fondateur du Parti, lors des troisièmes assises du comité central du RPM ; la mise en place de sections parallèles au mépris des textes.

Ensuite, le refus catégorique d’appliquer la décision de la Cour d’Appel de Bamako qui stipule que le BPN-RPM forclos, sur la base de l’article 32 des statuts du parti, les décisions prises lors des troisièmes assises du comité central, déclarées nulles et de nul effet, les parties doivent s’atteler à la mise en place une commission en vue de créer les conditions de la tenue d’un Congrès.

Et enfin, l’établissement de sentiments de confusion et de doute », a-t-il dit. Selon lui, ce sentiment de confusion et de doute suscite l’inquiétude auprès des militantes et militants qui aspirent à se présenter aux élections communales et législatives ; des hésitations dans l’esprit des militants à continuer de militer dans un parti sans perspective claire, sans cohésion, plutôt habité par le démon du clanisme.

Le conférencier Moussa TIMBINE a indiqué que la tenue précipitée du Comité Central avait pour but « inavoué » de faire le choix du candidat du Parti aux prochaines élections présidentielles, tout cela, au mépris des textes du parti. « Au regard de tout ce qui précède et au regard de notre volonté de nous assumer, pour continuer la lutte pour l’idéal qui a fondé le parti sous le leadership d’Ibrahim Boubacar Keita, paix à son âme et de tous ses illustres camarades, il y a de cela 21 ans, que nous annonçons aujourd’hui notre démission de toutes les instances du Parti. Nous sommes des militants de la cause des Maliens. Nous ne pouvons être l’otage d’une aventure incertaine ou d’un intérêt personnel.

J’annonce donc, solennellement, ma démission du RPM et celle de l’ensemble des membres des Bureaux des Sections, des Sous-sections et des Comités du PARTI, de l’UF et de l’UJ RPM de la Commune V du District de Bamako. Notamment les militants de : Baco-djicoroni, de Badalabougou, de Daoudabougou, de Sabalibougou Nord, de Sabalibougou Sud, de Torokorobougou, de Kalabancoura 1, de Kalabancoura 2, de Garantiguibougou et du Quartier Mali », a déclaré Moussa TIMBINE.

Avant d’ajouter ceci : « Je lance un vibrant appel à tous les camarades militantes, militants et sympathisants du RPM, à tous les Clubs, Associations et Mouvements de Soutien aux idéaux du Père Fondateur du RPM Feu Elhadj Ibrahim Boubacar KEITA, à tous les fils et filles du pays épris de paix et de justice, à tous ceux et celles qui partagent notre vision, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, de nous rejoindre au sein du Mouvement Convergence 2023 afin de créer une nouvelle formation politique en adéquation avec nos aspirations politiques ».

Aguibou Sogodogo

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Le problème est que Moussa Timbine dit Moussa bessé n’a rien prouve ni au niveau national ni au sein du RPM.
    il n’a jamais eu la chance et le temps de prouver quoique ce soit.
    Avant son élection forcée à l’AN 80% ne connaissaItalien Timbine.c’est d’ailleurs un des facteurs qui précipité la chute de IBK.PaiXà son âme.
    Comme dit le musicien Ivoirien Serges Kassi,’ l’argent est fini il a changé de camp’.

    au Mali on choisi un parti politique rarement par conviction ou par idéologie .on choisi le côté du pouvoir, le côté du fric.Quand il yacht plus d’argent on s’en va.

    c’est pas Zoumana Mory Coulibaly qui fut le bras financier de presque tous lès regimes depuis Adema en 1991…jusqu’à IBK.il a toujours été du côté du pouvoir, donc du fric.
    Comme Bakary Togola de APCAM.
    Tous ces grands partis son liésà une seule personne, généralement le chef, depuis 1991.
    US-RDA, quand Tiéoulé Mamadou Konaté est mort dans un accident près de Segou en 1995, le parti ne s’en est jamais remis.

    Adema, quand AOK après 2 mandats est parti sans désigner un candidat, le parti est parti en hameaux.URD, RPM…

    URD, avec la disparition brutale de Soumi, le parti n’arrive plus à mobiliser, querelles de succession .

    RPM, pas de pouvoir, pas d’argent.tout tournait autour de IBK.sa sa disparition sonne unelongue traversée du désert sinon la mort de ce parti qui n’a d’ailleurs jamais été majoritaire .IBK s’appuyait sur les petits partis moyennant postes dans le gouvernement.

    CNID, Mountaga Tall, chef depuis 1991…sachant qu’il ne sera jamais président.Pourquoi? en 1991 durant la révolution, Tall a fui au Sénégal.C’est après le coup d’Etat qu’il est revenu.le Malien n’aime pas être abandonné en plein combat.

    Parena, dissident du CNID, le bélier en chef dirige ce parti comme une affaire familiale.

    Les politiciens honnêtes, Zoumana Sacko, Check Modibo Diarra ne se donnent pas à fond .en plus Zou prend de l’âge.

    Que reste t-il du mouvement démocratique de 1991?
    Les jeunes de l’ après 1991 sont-il prêts à assurer la relève ? Les Thiam, Diallo…. Pas si sûr.
    et nos colonels patriotes de l’ après élections? après lès désaccords et brouille avec la france, et si un candidat pro-français sera élu?Quel sort le sort de nos colonels et de Choguel?
    Nos colonels seront obligés d’assurer leur arrière.Il n’a pas de neutralité dans une élection.Nos colonels seront obligés de faire un choix parmi les candidats.un candidat qui pense comme eux, un candidat qui a leur vision du Mali Kura…Pas un candidat qui va faire la courbette devant macron et compromettre leur quiétude de l’ après élections.Surtout qu’un président ramène toute la politque à l’avant 2020.
    Nos colonel ne sont pas suicidaires.Ils feront le ménage avant de partir.

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