Réforme constitutionnelle : L’AMSUNEM soutient le processus

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Le Centre International de Conférence de Bamako a servi de cadre le jeudi 10 Novembre 2011, à un atelier d’information et d’échanges autour des réformes constitutionnelles. La cérémonie d’ouverture était présidée par le M. Daba Diawara, Ministre de la Réforme de l’Etat.

En présence de Oumar Boncana Maïga, secrétaire général de l’Amicale des Anciens Militants et Sympathisant de Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali (AMS-UNEEM), des experts de la mission d’appui aux réformes politiques (MARP), militants et sympathisants de l’AMS-UNEEM et de plusieurs cadres de la société civile et politique, venus de différents horizons.

L’objectif de cet atelier d’information et d’échangés était de permettre aux militants AMS-UNEEM d’échanger avec les experts en vue de mieux comprendre les réformes encours et leur impact sur l’avenir de notre pays, pour mieux asseoir leurs convictions.

La révision constitutionnelle, depuis un certain temps, a fait couler beaucoup de salive et tant d’encre. Mais certains trouvent que c’est nécessaire et opportun, tandis que d’autres diront le contraire : «toutes ces discussions sont inutiles ; que c’est la charrue après les beoufs», dira Tièblé Dramé, au cours des débats de cet atelier.

Alors que la loi N°11-056 AN-RM portant révision de la constitution de 1992 a été adopté par l’Assemblée Nationale en séance publique en date du 02 Août 2011, et que le projet de réformes politiques pour la consolidation de la démocratie au Mali, a été publiée en Avril 2010 par le comité d’appui aux reformes institutionnelles (CARI), et qu’ils ont servi aussi de documents de base et de discision au cours de l’atelier.

Pour M.Oumar Bocana Maïga secrétaire général de l’Amical des Anciens Militants et Sympathisant de Union National des Elèves et Etudiants du Mali que «nous affirmons solennellement  que nous ne sommes guidés que par un seul intérêt à savoir l’intérêt supérieur de la nation, notre case commune le Mali» ; et il se dit très heureux de la promptitude du Ministère et des experts qui ont bien voulu répondre de la volonté des leurs, de leur faire bien comprendre, véritablement, la réforme constitutionnelle.

Quant à M. Daba Diawara, Ministre de la Réforme de l’Etat, qui a indiqué dans son discour d’ouverture qu’il salue l’initiative de l’AMS-UNEEM ,qui s’inscrit dans l’idéal qui les a toujours guidé, à savoir construire un Mali libre et démocratique.

«Je ne doute point qu’une telle rencontre regroupant des témoins privilégiés de la vie institutionnelle de notre pays ne peut donner qu’un résultat positif», dira Monsieur le Ministre.

Au regard de ce qui précède, l’AMS-UNEEM, après avoir écouté les experts de la MARP, et les autres experts du Panel contradictoire des pro et anti réforme ; écouté les avis internes de ses propres militants et membres du bureau de coordination de l’AMS-UNEEM, ayant chacun donné son avis motivé, suivi d’un décompte de voix, l’AMS-UNEEM, à la majorité de ses membres, a soulèvé quatre (4) points majeurs, à savoir : le caractère obligatoire laïc et gratuit de l’enseignement public ; l’érection des langues Nationales au rang de langues d’expression officielles à l’image du français ; la nomination du président de la cour constitutionnelle par le président de la République ; et, enfin, le régime pénal qu’il faut pour sanctionner le président de la république.

Mais comme prévu dans leur programme, à l’issue de cet atelier, l’AMS-UNEEM devrait faire une déclaration solennelle, pour donner sa position qui est de «soutenir les réformes constitutionnelles. En termes d’avancées démocratiques et pour l’avenir de notre pays», dira le secrétaire général au lendemain de l’atelier.

 

Alpha C. Sow

 

 


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