Sur le rapport du ministre des Collectivités territoriales, le Conseil des Ministres a adopté le 2 mai 2018 un projet de décret portant révocation de Alou COULIBALY, Maire de la Commune VI du District de Bamako. Séance tenante, le même jour, l’Union pour la République et la démocratie (URD) a produit un communiqué pour dénoncer et condamner avec la dernière énergie cette « décision, injuste et anti-démocratique à caractère purement politique».
« L’URD a appris avec stupéfaction la révocation du Maire de la commune VI, Alou Coulibaly, par décret pris en conseil des ministres le 02 mai 2018. L’URD rappelle que depuis la proclamation des résultats des élections communales du 20 novembre 2016 en commune VI, le parti a fait l’objet de la part du parti au pouvoir, le RPM, de procédures abusives et vexatoires du tribunal administratif jusqu’à la cour suprême, dans l’unique but d’invalider l’élection de son maire sans succès. Qu’après avoir écopé d’une suspension de trois mois courant janvier 2018 pour des motifs officiels fallacieux qui frisent le ridicule, le Maire a repris fonction le 25 avril dernier. Contre toute attente, cela en dehors de la période de suspension, le Gouvernement incapable et incompétent de la République du Mali vient de le révoquer de ses fonctions pour les mêmes motifs fallacieux. L’URD dénonce et condamne avec la dernière énergie cette décision, injuste et anti-démocratique à caractère purement politique », c’est en substance ce qui ressort du communiqué de l’URD signé le 2 mai 2018 par le chargé à la communication du parti de la poignée de main, Me Demba Traoré. Par ailleurs, le parti vert et blanc exprime son soutien et toute sa solidarité à l’endroit du Maire Alou Coulibaly de la commune VI, élu sous les couleurs de l’URD.
« L’URD suivra avec l’attention requise le déroulement de cette affaire et appelle ses militants et sympathisants à rester vigilants et mobilisés », précise le communiqué du parti de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne. Selon des sources proches du dossier, l’URD n’entend pas se laisser faire et n’attend que la notification pour attaquer la décision de révocation du maire Alou Coulibaly.
Pour rappel, à l’issue du conseil des ministres en date du mercredi 24 janvier 2018, le ministre des collectivités territoriales, Alhassane Ag Hamed Moussa disait que le maire de la commune VI du district de Bamako, Alou Coulibaly (URD) a été suspendu pour trois raisons. D’abord, dit-il, il a été suspendu pour avoir mentionné le nom d’une dame, qui n’était pas conseillère, sur un ordre de mission. Ensuite pour avoir dispensé des individus de payements de taxes. Et enfin, pour avoir fait quatre recrutements sans la délibération du conseil communal.
Aguibou Sogodogo
Ce qui est ridicule les exactions du Maire Cheick Abba Niaré sont sous la benedictions du Président IBK.
Cheick Aba Niaré un etre vil, voleur, incompétent hautain sans parlé de ces vols de terrains, d’abus de pouvoir de corruption. Il est décrié dans les journaux, dans les services publique et le gouvenement le protege. C ‘est que notre gouvernement n’est pas la pour le Mali sauf dans le but de s’enrichir. Il vend les rues, les TF des gens. Il détournen les salaires des enseignant, les taxes municipales. Il est arrogant et exempt de toute éducation.
Et c’est lui qu’on caresse et qu’on protege. Quelle honte pour le Mali ?
Au lieu de revoquer les maires corrompu, ceux ci les protegent. Cela veut dire qu’ils sont les mêmes.
Le cas du maire de la commune 6 est purement politique.
Rien que ça pour annuler le suffrage des populations de la commune. C’est vraiment exagéré.
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