Révision des listes électorales : L’appel a la mobilisation générale

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La réussite de l’opération, souligne Kafougouna Koné, nécessite l’engagement, la participation des électeurs figurant déjà sur les documents électoraux, les électeurs potentiels, les partis politiques, les organisations de la société civile et les autorités administratives à tous les niveaux.

 

La révision des listes électorales a débuté samedi 1er octobre au niveau des 703 communes du pays et des missions diplomatiques et consulaires du Mali et à l’extérieur. Quarante huit heures auparavant, le ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, le général Kafougouna Koné, a, dans une déclaration, lancé à nos concitoyens un appel à se mobiliser pour que cette importante opération soit une réussite. La révision des listes électorales est une obligation légale édictée par les dispositions de la loi électorale, a expliqué le ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. La réussite de l’opération nécessite l’engagement, la participation des électeurs figurant déjà sur les documents électoraux, des électeurs potentiels, des partis politiques, des organisations de la société civile, des autorités administratives à tous les niveaux. “Je souhaite que la visite que vous devez rendre aux commissions administratives durant la période d’inscription et de radiation soit un réflexe quotidien, j’allais dire citoyen.

L’occasion est ainsi offerte à chaque électeur ou à son mandant, de présenter ses doléances à la commission de révision de sa commune, de son ambassade ou de son consulat, en vue de créer les conditions les meilleures, pour assurer sa bonne participation aux différents scrutins”, a précisé Kafougouna Koné. Pour le bon déroulement de ces travaux de révision, le ministre appelle chacun à joue sa partition. L’enjeu est de taille car la révision des listes électorales de cette année vise deux objectifs majeurs : l’amélioration de la qualité des listes et le rapprochement de l’électeur de son bureau de vote. Pour l’atteinte de ces deux objectifs, Kafougouna Koné a invité les autorités administratives et les membres des commissions administratives de révision à mener des activités découlant du plan d’action élaboré à cet effet. Celui-ci prévoit cinq opérations complémentaires dont les trois principales sont : la recherche d’une meilleure identification de l’électeur, la localisation de son bureau de vote et la correction des anomalies décelées dans le fichier actuel.

La démarche conduisant à l’identification correcte de l’électeur comporte trois phases. La première est relative à « l’identification des titulaires de cartes non retirées lors des élections communales de 2009 et celles délivrées à l’occasion des élections présidentielles de 2007 pour les Maliens de l’intérieur et l’établissement de leurs listes par le gouverneur du district de Bamako, les sous-préfets, les ambassadeurs, les consuls ». La deuxième porte sur « l’affichage de ces listes pendant toute la durée de révision pour des fins de vérification et de validation par les électeurs de la commune ». La troisième concerne « l’obligation faite à l’électeur titulaire d’une carte d’électeur non retirée, d’apporter la preuve de la propriété de cette carte au moyen d’une pièce d’identité en vigueur ». Le but recherché, selon le ministre Koné, est d’éviter qu’il ne soit victime à tort d’une radiation. “Il importe donc pour ces autorités sus mentionnées d’engager pendant toute la période du 1er au 31 octobre 2011 consacrée aux inscriptions et radiations, une large campagne de communication et de sensibilisation”, a insisté le ministre. Le ministre soulignera que la tâche de rapprocher davantage l’électeur de son bureau de vote incombe au gouverneur du district, aux ambassadeurs et consuls, aux sous-préfets en relation avec les mairies. Ceux-ci doivent établir et publier les lieux de vote pendant la même période de révision afin de permettre à l’électeur déjà inscrit sur la liste électorale de la commune, ou en voie de l’être, et ou son représentant, de se présenter devant la commission administrative pour choisir son lieu de vote, ou éventuellement, apporter des corrections sur ses informations d’identification.

Le ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales a précisé que la correction des anomalies portera sur la dénomination des villages, des fractions et quartiers, les noms, prénoms et date de naissance de l’électeur, les présumés doublons, etc. C’est là aussi, a-t-il souligné, une des opportunités offertes à tout électeur qui estime que son bureau de vote est éloigné de son domicile, de procéder à la modification. Son représentant légal peut aussi procéder à cette modification auprès des commissions administratives. Pour permettre à celles-ci d’accomplir au mieux leurs missions, le gouvernement a engagé un vaste programme de formation des formateurs en direction des préfets et des agents des missions diplomatiques et consulaires afin que ceux-ci forment à leur tour les membres des commissions. “L’élaboration d’un fichier électoral consensuel et fiable que nous souhaitons, est à notre portée à condition que les premiers acteurs intéressés par la tenue des élections, à savoir les partis politiques, s’investissent davantage auprès du gouvernement pour sensibiliser les populations à participer pleinement à ces travaux de révision des listes électorales”, a préconisé Kafougouna Koné, avant d’assurer, qu’ensemble, nous pouvons relever le grand défi qui se pose à notre processus

lundi 3 octobre 2011

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