Révision de la liste électorale : Le ministre de l’Administration sur le terrain

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Bientôt, un mois après le début des opérations de révision de liste électorale, l’affluence reste timide dans les centres visités (Moribabougou, Korofina et Medina Coura) par le ministre et sa délégation le mardi 29 octobre 2019. Face à cette situation, les autorités lancent un appel à la population. Selon elles, ce processus n’a aucun sens sans l’adhésion massive des citoyens. Pour pallier à cette situation, une campagne de sensibilisation de porte en porte est en cours qui vise à sensibiliser les citoyens sur la révision de la liste électorale en cours, notamment pour l’inscription et la validation des noms des nouveaux majeurs, les cas de transferts et les radiations.

Cette révision a débuté le lundi 1er  octobre sur l’ensemble du territoire selon les autorités. Elle est cependant butée à une faible affluence notamment à Bamako. La révision de la liste électorale est tellement importante qu’elle ne devrait pas se passer dans une telle passivité.Elle concerne les cas de transfert, de radiation et l’inscription de nouveaux majeurs sur la liste qui servira aux prochaines élections.

Cette liste constituera le prochain fichier électoral, alors qu’en 2018, en prélude à l’élection présidentielle, il y’a eu une grande polémique au sujet de l’existence d’un fichier électoral parallèle. C’était, le premier rebondissement de la campagne présidentielle. Un fichier qui serait, selon le staff du candidat de l’Union pour la république et la démocratie (URD), frauduleux et différent de celui audité par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) quelques mois au paravent.

Eu égard, à cette situation, une éducation civique s’impose pour s’assurer que les maliens  comprennent en quoi consiste la liste électorale, qu’ils se décident par eux-mêmes de sortir massivement pour s’inscrire. Car, l’inscription sur la liste électorale est devenue une condition préalable essentielle à l’acte de vote.

Dans notre pays, il incombe à la personne de s’inscrire, plutôt qu’à l’État.

Si l’inscription est de nature saisonnière et que le fichier électoral peut faire l’objet d’une révision importante avant une élection, on pourrait proposer de mener un programme national d’éducation électorale en vue de soutenir le processus d’inscription.

Mahamadou YATTARA

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