Révision constitutionnelle : Les préoccupations et conseils des autorités traditionnelles

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Pr Makan Moussa Sissoko
Pr Makan Moussa Sissoko préside l’atelier sur les «chefferies traditionnelles et les autorités coutumières au Mali»

Le président du Comité d’experts pour la réforme constitutionnelle, Pr Makan Moussa Sissoko, a présidé, hier à l’Ecole de maintien de la paix, un atelier sur les «chefferies traditionnelles et les autorités coutumières au Mali». L’ouverture des travaux a enregistré la présence des chefs traditionnels et coutumiers. Cette rencontre, qui prend fin aujourd’hui, vise à prendre en charge les préoccupations et conseils des autorités traditionnelles dans l’élaboration de l’avant-projet sur la révision constitutionnelle.

Dans son intervention, le Président du Comité d’experts pour la réforme constitutionnelle a indiqué que ce colloque est organisé pour réfléchir sur le rôle des chefs traditionnels dans le Mali de demain. Il s’agit également de répondre à des questions fondamentales : Comment donner une place à la chefferie traditionnelle ? Quelle compétence pour les chefs traditionnels ? Qui est chef traditionnel au Mali ?

Réalité de notre pays depuis la nuit des temps, la chefferie traditionnelle, a rappelé Pr Makan Moussa Sissoko, a été en retrait sur le plan institutionnel depuis la 1ère République qui a mis fin à leur rôle. Cependant, à en croire le président du Comité d’experts, depuis la crise de 2012 la chefferie traditionnelle commence à être perçue comme un facteur possible dans l’amélioration des relations entre l’administration et les communautés.

De même, a-t-il poursuivi, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger prévoit un rôle important pour nos chefs traditionnels en stipulant que « les parties doivent s’accorder pour la valorisation du statut des autorités traditionnelles à travers leur prise en charge et leur prise en compte dans les règles de procédure et de préséance ».

«Donc, l’Etat s’engage à trouver une place dans l’architecture institutionnelle pour nos chefs traditionnels et les autorités coutumières », a expliqué le constitutionnaliste. Pour lui, il nous faudra trouver les réponses à la question centrale; à savoir: comment intégrer la chefferie traditionnelle dans le paysage institutionnel afin qu’elle puisse contribuer à la paix et à l’harmonie dans notre pays. « C’est le défi de cet atelier parce qu’il est précisé dans notre mandat, nous devons tenir compte de l’Accord pour la paix et la réconciliation », a indiqué le président du Comité des experts, qui a souhaité que de cet atelier sortent des conclusions et des recommandations pertinentes pour la révision de la Constitution de la IIIè République.

Bembablin DOUMBIA

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1 commentaire

  1. QUELLE FUITE EN AVANT, QUELLE LACHETE’ , QUEL LARBINISME CONGENITAL…”Pr” Makan Moussa Sissoko…!!! QUEL CRIMINEL CE “Pr” Makan Moussa Sissoko…!!!

    OUI, La charrue avant les bœufs !

    ” Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes islamistes liés à Al-Qaïda. Ils en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit.

    Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
    Ces attaques se mêlent souvent à des conflits intercommunautaires, qui ont fait plus de 500 morts parmi les civils dans le centre du Mali en 2018, selon l’ONU.”

    DONC LE MONDE ENTIER SAIT, AVEC TOUTES LES PREUVES EMPIRIQUES QUE LA FRANCE N’ EST PAS LA SOLUTION , ET NE L’ A JAIMAIS ETE, AU MALI.
    AU CONTRAIRE LA FRANCE EST LE PROBLEME NUMERO 1.

    LES AUTORITES MALIENNES, QUI TRAINENT DERRIERE LA FRANCE SUR CE CHEMIN FATAL POUR LA NATION, SONT COMPLICES DU GENOCIDE DEJA BIEN OBSERVE’ DES PEUPLES PAISIBLES DU MALI.

    MONNAYER L’ EXISTENCE DE LA NATION MALIENNE, LA VIE DES PEUPLES DU MALI CONTRE DES FAVEURS OU LA PROTECTION DE LA FRANCE EST UN CRIME ODIEUX CONTRE L’ HUMANITE’.

    VOILA 7 ANS QUE LES PEUPLES DU MALI SONT MASSACRE’S, DECIME’S PAR LE JEUX CYNIQUE DE LA FRANCE, DE SES LARBINS-ADMINISTRATEURS-NEOCOLONIAUX NOIRS ET DE SA NOUVELLE ARME’E COLONIALE -LES TERRORISTES ISLAMISE’S POUR LA CAUSE.

    LA FRANCE NE PEUT PAS SOUTENIR MILITAIREMENT, FINANCIEREMENT ET POLITIQUEMENT LE TERRORISME ISLAMISE’ INTERNATIONAL EN SYRIE, EN LIBYE, EN IRAK, AU YEMEN, EN CENTRAFRIQUE,…, ET FAIRE AUTREMENT AU MALI.

    LES DIRIGEANTS MALIENS ONT, SELON TOUS LES SIGNES POSSIBLES, CHOISI D’ ACCOMPAGNER LA FRANCE DANS L’ EXTERMINATION SILENCIEUSE DES PEUPLES DU MALI..

    LA DURE’E DU JEUX , 7 ANS, MACABRE DIT LONG SUR LES VRAIES INTENTIONS..EN PLUS DU BRICOLAGE ANTICONSTITUTIONNEL PRE’VU.

    LE BOL EST DEJA PLEIN, PAS SEULEMENT AU MALI, EN AFRIQUE DITE “FRANCOPHONE” PAR IGNORANCE, MAIS , MAIS, MAIS EN FRANCE AUSSI, EN TERRITOIRE FRANCAIS AUSSI …

    DONC C’ EST AUX LARBINS MALIENS DE QUITTER LE NAVIRE MACABRE PENDANT QU’ IL EST TEMPS, QUELQUES MOIS…SINON ILS VONT PAYER TRES TRES CHER…

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