Révision constitutionnelle : IBK appelle au calme et à la retenue

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Dans une interview accordée à nos confrères de l’ORTM en début de semaine, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, s’est prononcé sur le projet de loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992, qui suscite des polémiques entre les Maliens. Il en a appelé à la responsabilité de tous pour réussir le rétablissement de la paix. Selon lui, s’opposer à l’organisation du référendum en privant une partie de la population de son droit de vote n’est pas républicain.

En réponse à la vague de contestations contre la révision constitutionnelle, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta,  a une nouvelle fois expliqué aux Maliens, le bien-fondé du projet tout en appelant les contestataires au calme et à la retenue. Elu avec plus de 77% des suffrages exprimés, le président IBK reste, selon le bon sens, le père de la nation et le président de tous les Maliens. C’est dans  cet état d’esprit qu’il a depuis quelques jours, pris l’initiative de rencontrer les différentes composantes de la nation  afin d’écouter leurs avis et donner son point de vue sur la vie de la nation.

« Dans un pays, il arrive des moments où le sommet doit essayer de prendre le cours de la Nation. Et cela peut arriver à tout moment, même quand on ne s’y attend pas. Un évènement peut en amener un autre. Et cela amène à interroger les uns et les autres sur la pertinence d’une décision que l’on prend sur le plan de l’intérêt général de la Nation. C’est le cas aujourd’hui » a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que le mandat qui lui a été confié  par  le  peuple malien consiste à explorer  toutes les voies pouvant conduire à la paix. Raison pour laquelle, le Chef de l’Etat a jugé opportun de rencontrer les représentants des Institutions de la République et les leaders politiques, les notaires et les avocats  entre autres pour expliquer sa démarche. Qui dit-il, n’est d’aucune malice que ce soit. Il a rappelé que la question de la révision constitutionnelle au Mali est récurrente.

« C’est la troisième tentative. Les deux premières fois, il y a eu surtout le souci essentiel de conformation avec la gouvernance institutionnelle souhaitée au sein de l’UEMOA en ce qui concerne la création d’une Cour des comptes, laquelle création ne peut se faire que par voie référendaire. Nous avons également fait le constat qu’au sortir de l’Accord pour la paix et la réconciliation, il y a des attentes au plan institutionnel, notamment comment faire en sorte que certaines catégories et couches sociales puissent être dans la décision nationale, couches et catégories dont le concours s’est avéré utile dans la médiation intercommunautaire. C’est le cas des légitimités traditionnelles (chefferies et autres) que nous avons dû solliciter », a rappelé le président Ibrahim Boubacar Keïta.  Qui a reconnu que la  Constitution, comme toute œuvre humaine est perfectible. Et qu’il est bon qu’au bout d’un moment, l’on puisse revoir la copie et convenir des changements opportuns à apporter.

« C’est cela qui a motivé ce projet de révision constitutionnelle qui est de la prérogative du chef de l’Etat et de l’Assemblée nationale. Donc, nous avons usé de cela pour soumettre à l’Assemblée nationale, un projet de révision constitutionnelle, lequel projet a fait l’objet de beaucoup d’examens, de va-et-vient pour qu’enfin de compte, l’Assemblée nationale statue », a précisé le chef de l’Etat. Qui entend préserver la cohésion sociale.

Cependant pour lui, après la décision de la Cour constitutionnelle, la logique voudrait que l’ensemble de la nation accepte cette décision et s’y plie conformément aux exigences d’un Etat de droit.  Mais le fait surprenant pour le chef de l’Etat, c’est l’opposition d’une composante de nation qui exige le retrait pur et simple dudit projet, en remettant en cause la décision de la Cour constitutionnelle. Toute chose qui selon lui, est contraire aux principes d’un Etat de droit et de la démocratie.

« Dans un Etat de droit, le droit doit être l’unique référence… Nul ne peut aujourd’hui dire qu’il s’oppose à ce que le peuple malien exerce son droit de vote. Or, dire aujourd’hui qu’il n’y aura pas de révision constitutionnelle n’est pas républicain. Cela est anti national, en tout cas contraire au droit. Le devoir de l’Etat est de garantir tous les droits des citoyens de la République, y compris le droit de vote. C’est le devoir de l’Etat républicain. Je le dis très clairement : nul ne peut s’opposer à l’exercice de ce droit sans violer la loi », a martelé le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta. Qui a appelé  chacun à la raison et à la retenue.

Lassina NIANGALY

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  1. Le probleme majeur du Mali c’est la sécurité qui préoccupe la majorité maliens c’est cette raison que ont opposé le référendum personne est contré Ibk je vous rassures il aurai pas élections à Kidal et Menaka taoudeni youwarou Monti

  2. S’agissant du vote, nous disons que la Securite n’est pas encore revenue, la preuve est qu’à present certaines communes n’ont jusqu’à pas de conseils communaux, parce que l’insécurité les en empêchaient , pourquoi IBK veut encore faire le référendum tout en sachant que le scrutin n’aura pas lieu dans toutes les localités .

  3. La plate forme du NON, ne s’oppose pas à la tenue du référendum , mais pas maintenant , tant que la Securite ne sera pas établie sur l’ensemble du territoire national. Inversement pour IBK aussi, vouloir faire le référendum contre la volonté de la majorité des malien n’est pas aussi républicain .

  4. Écouter M IBK laisse nous en paiex d’abord on a assez si tu peux aller en guinneé c’est mieux nous les maliens ont veuent la paix

  5. comrades I admire how news reporters of Mali try to mitigate IBK incompetence with intellect plus rhetoric. What we especially citizens of Mali would like to see is better living conditions to extent that ongoing developments give reasonable hope that Mali within in a generation will have a minimum living condition of a modern Live Well. It have taken IBK unduly long to progress living development to where it should have reached three years ago. It appear recent progressions are due only to next presidential election being near. IBK have sold Buntu people of Mali out to desires of France thus have rendered his election a farce plus leadership no longer desired by people of Buntu Mali. However, as secretly agreed to with France that puppet government of IBK will continue to serve will of government of France led by rumored racist bi-sexual MACron. IBK if nothing else you have given people of Mali a lesson well learned on what a selfish plus puppet leader will do. They need plus desire a leader possessing neither quality. I believe people of Mali will find withal to overcome IBK puppet government plus its alliance to Europe which clearly intend to destroy Buntu in a multifaceted fashion. Under new true Buntu leadership Buntu will not be destroyed but unto that leadership lead people of Mali Buntu exist in grip of living hell. Fight IBK nepotism, oppression plus incompetence our light of modern development plus security is near. I have been told I am correct that MACron ordered IBK to treat all Arabs plus Tuareg as he treats his family. As for Buntu damn them unless they winningly fight their way to better treatment. Fight on Buntu. Very much sincere, Henry Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan. translationbuddy.com malinkeprice1976@yahoo.com

  6. Bonjour,
    Nous sommes TOUS MALIENS et c’est le moment judicieux pour le prouver en mettant le Mali en avant et en optant pour la cohésion nationale.

    Ce que nous devons et vous devez comprendre, c’est que les Maliens doivent prendre de la hauteur et se rejoindre en mettant le Mali et l’intérêt des Maliens en avant.

    L’ultimatum du 15 Août 2017 passera en laissant le Mali debout avec ses défis, en particulier l’organisation du référendum constitutionnel, qui resteront à relever.

    Le respect de TOUS les Maliens, de la constitution et de nos engagements exigent d’organiser un tel référendum constitutionnel pour que chacun(e) s’exprime librement, démocratiquement, afin de départager les camps du NON et du OUI au référendum.

    Contribuons TOUS, ENSEMBLE, indépendamment des bords politiques et des camps NON et OUI au référendum, à relever ces défis pour le bien-être des Maliens, en commençant par l’organisation, démocratiquement et dans la quiétude, de notre référendum avec la sécurité optimale basée sur le front uni formé par les forces de défense et sécurité du Mali, Barkhane, MINUSMA, les populations du Mali (pour l’aide aux renseignements et à travers les groupes d’auto-défense de ces populations) et plus tard le G5 Sahel.

    TOUS, ENSEMBLE, nous y arriverons.

    Il faut y croire avec la volonté et l’engagement patriotique, de TOUS/TOUTES, ENSEMBLE.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
    TEL 95 58 48 97

    • Bonjour, je me demande déjà pourquoi ne pas prendre le temps d’exposer concretement son contenu une fois pour toute enfin que les gens puissent comprendre. D’après ce que j’ai vu de cette constitution l’ancienne est mieux structurée aussi bien dans le font que dans la forme. Et dirai même qu’elle est antidémocratique ! Amicalement Aliou N’Diaye Expert en Genie Logiciel et système d’information !

  7. Maliennes et Maliens comprenez que c’est IBK qui est le premier à violer la Constitution en son article 118. Car tout le monde sait que les autorités ( IBK et cliques) sont incapables d’exercer leurs pleines compétences sur l’ensemble du territoire nationale. Tout le monde sait que Kidal est entre les mains de la CMA. Tout le monde sait que le drapeau malien (Vert, Or, Rouge) ne flotte pas à Kidal. J’en passe. Est-ce que le peuple doit voter une loi qui viole la loi fondamentale (Constitution) ? Le droit de vote ne signifie pas le droit de voter pour violer une loi, fusse-t-elle une loi fondamentale. Cela est très clair aussi monsieur le président IBK. ATTENTION !

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