La pause imposée par la fête d’Aïd el fitr, sur le processus de la révision constitutionnelle a déjà pris fin. Entre partisans du OUI et ceux du NON, l’heure est à la mobilisation pour convaincre le peuple. Trois grands événements organisés par les deux tendances sont à affiche cette semaine.
Les débats sur la révision constitutionnelle reprennent avec l’évocation de la question par le président de la République lors sa présentation de vœux à l’occasion de la fête d’Aïd el fitr, le dimanche dernier. A cette occasion, IBK avait soutenu qu’on ne peut pas être avec l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale et s’opposer encore à la révision de la Constitution. Dès lors, les partisans du OUI et ceux du NON s’activent pour convaincre le peuple à épouser leur cause.
En assemblée générale hier, la Plateforme « An tè son A bana ne touche pas à ma constitution », décide de battre à nouveau le pavé, après sa grande marche du 17 juin dernier. Cette fois-ci, elle prévoit un meeting avec une mobilisation sans précédent à Bamako, le samedi 1er juillet. Lors de cette manifestation, la Plateforme qui regroupe des Organisation de la société civile, des partis politiques de l’opposition et des centrales syndicales, exigera au président de la République de retirer purement et simplement son projet de révision constitutionnel. En plus de cela, la présidente de la Plateforme « An tè son A bana, ne touche pas à ma constitution», Sy Kadiatou Sow et ses camarades ont décidé d’étendre leur mouvement à l’intérieur du pays.
De son côté, la Plateforme « An sona » veut montrer ses muscles aujourd’hui au Palais des sports. Première grande manifestation pour eux depuis le début du processus, le meeting des partisans du OUI se veut un espace de sensibilisation, en réponse aux « détracteurs de la nouvelle loi ».
« Notre objectif principal, c’est de dédiaboliser la loi. Nous allons expliquer à la population ce qui a été voté par l’Assemblée nationale et expliquer les motivations de la révision de la Constitution du 25 février 1992 », a souligné Mamadou N’Diaye, porte-parole de la Plateforme « an sona ».
Porteur du projet de la révision constitutionnelle, le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, après son face-à-face à avec Tiébilé Dramé, le vendredi dernier sur Studio Tamani, croisera le fer avec un cadre de l’opposition le jeudi 29 juillet dont l’identité n’a pas encore été dévoilée.
Initié par le Mouvement Trait d’union de la maire de Goundam, Oumou Sall Seck, Me Tapo devrait débattre avec Me Hamidou Diabaté, constitutionnaliste et partisans du NON. Ce dernier, selon les organisateurs, a prévenu de son empêchement. Mais le débat aura lieu avec un autre partisan du NON qui sera connu aujourd’hui.
En attendant la convocation du nouveau collège électoral pour le référendum, les débats se poursuivront avec beaucoup de passion autour de la révision de la loi fondamentale.
Maliki Diallo
Chaque fin de semaine, ces français fustigent les autres (pour eux ce qui concurrence le poulet n’est pas la volaille française dont pourtant Doux s’est fait coincer mais KFC) quand ils n’endorment pas leur entourage avec l’écologie…
Dans tout ça, la France se vautre sur les véstiges en oubliant que la France a volée, recelée à tout les pays qu’elle a colonisée, dominée, pillée
Il est difficile d’arrêter le mal qui s’empare progressivement du Mali, avec cette contre activité mise en place par l’entourage d’IBK, le gong de la disparition du Mali a sonné car l’opposition mettra en place tout de suite une activité en réaction à cette contre activité de l’entourage d’IBK. De contre activité à contre activité, on verra qui va réussir à avoir le dessus. IBK et son entourage jouent avec le feu, et quand on joue avec le feu ça peut bruler. Très chers IBK et entourage soyez plus responsables en changeant de système d’intervention pour le bonheur de l’ensemble du peuple malien. Le Mali est dans l’œil du cyclone, une turbulence plus grave que la turbulence de mars 1991. Nous osons croire que la sagesse primera du côté de ces hommes et femmes du camp d’IBK qui considèrent les autres maliens comme des pestiférés et cela est- de nature à aggraver la crise.
VOYEZ VOUS ENTRE NON ET OUI les Maliens sont toujours dans les rues .C’est ca la democratie Dire ce que tu ne veux pas et que l’autre aussi a le droit de dire ce qu’il ne veut pas .A la fin de la journee il faut accepter meme si ca te fait mal .
On ne doit pas surtout faire de mort par la violence dans aucun cote car les Maliens sont trop mort depuis 2011.
Alors a la police et aux gens armee soyez conscient de votre mission.
C’est la Majorite des Maliens qui est opposee a cette revision en correct pays le President doit revoir dans ses pages et retirer sa demande de revision .Il y va de la survie de la Nation .
Ce qui a ete mis en place par plusieurs ,une personne une seule ne peut pa venir le remplacer .
La procedure est mal maitrissee alors le retrait total est pur est demande pour le bonheur du Mali .
Que les Maliens comprennent bien ce que veut faire I.B.K. Sa démarche est la suivante; I.B.K veut installer son fils à la tête du pays, ça au moins, c’est clair et net. Mais, il veut procéder par les formes légales. Le Président de l’Assemblée n’assumera plus l’intérim en cas de vacance du pouvoir, c’est désormais le Président du Sénat. Puisque le beau père du petit est à la tête de l’Assemblée, le petit prendra la tête du Sénat. Ensuite, le délai de 45 jours pour convoquer de nouvelles élections sera fonction de la stabilité du pays, donc infiniment prolongé. C’est lorsque le petit désormais Président de la République par intérim aura bouclé l’ensemble du pays par l’implantation de son parti dans toutes les localités, il convoquera les électeurs, sûr et certain de l’emporter. Ne vous méprenez pas, c’est la triste réalité qui vous expliquée ainsi. I.B.K sait que son fils n’échappera pas à la justice après son départ du pouvoir. La meilleure manière de le mettre à l’abris est de le placer hors d’atteinte des Téssougués et autres juges qui sont pressés d’attraper les voleurs de la République. Si le rejeton national est installé de la sorte, qui pourra contester sa prise du pouvoir? Il serait venu dans les formes les plus légales de la loi et des règles en vigueur. Voilà en substance le fondement du projet de modification de la loi, mais surtout la création du Sénat. Ce Sénat est aillé sur mesure pour le petit en fonction de son gabarit, son poids si l’on sait qu’il pèse plus de cent cinquante kilos. Voilà, les Maliens connaissent déjà le nom de leur futur Président de la rue publique.
S’il te plait Monsieur, il faut donner la bonne information au gens. Tu n’a aucun intérêt à induire les gens dans l’erreur. Toi même tu sais qu’il n’est écrit a aucune partie de ce document que le président du sénat prend le pouvoir en cas de vacance de pouvoir du président. Ensuite Karim Keita ne peux pas être députe et sénateur en même temps a plus forte raison devenir le président de ce sénat. soyons sérieux et donnons la bonne information aux gens qui n’ont pas la capacité intellectuelle de lire et de comprendre ce projet de constitution. Merci pour ta bonne compréhension.
On prétend qu’on ne peut pas être pour l’accord de paix et être contre la nouvelle constitution. Mais, est-ce qu’on fait un sondage ou un référendum sur l’accord pour départager ses détracteurs et ses partisans? Je crois que l’accord en soi a été une exigence de la Communauté internationale qui l’a imposé à notre pays. Les dirigeants à partir de ce moment l’adopté de gré ou de force, et tentent de forcer l’opinion publique pour qu’elle se l’approprie. Avec la nouvelle constitution qui un pendant de l’accord on voit bien que le peuple ne s’est familiarisé avec l’esprit de cet accord. En plus, il y a lieu de douter de l’objectif de cet accord. Pourquoi veut -on par ce payer forcer les cœurs et les esprits à s’unir. La meilleure réconciliation, si elle est aspirée par tous, ne devrait pas se sentir dans les comportements au quotidien avant qu’elle soit légitimée par les écrits? D’ailleurs tout ce qui s’écrit dans de pareilles circonstances est malicieux. La nouvelle constitution qu’on le veuille ou non prépare des jours meilleurs par ceux qui veulent l’imposer, je fais référence à la communauté des nations qui fait du Président, couteau sous la gorge, son mandataire.
Comment peut-on lier une révision constitutionnelle à l’accord d’Alger? Je suis totalement sidéré par des personnes de ce genre que je considère comme des apatrides. C’est faux, faux, faux et faux notre constitution actuelle peut parfaitement cadrer avec cet accord d’Alger si les protagonistes sont de bonne foi. Mais, mais, mais il faut qu’IBK sache que cette dite révision va lui coûter cher et très cher et cela sous peu. C’est la voie de la disparition de ce régime par des séries de bras de fer qui mettraient à genou ce régime qui ferait naitre une quatrième République après une transition comme ce fut le cas en mars 1991. Il faut qu’IBK et entourage sachent que la misère à atteint son seuil de destruction du système en place actuellement. Nous sommes dans l’œil du cyclone sans que le pouvoir en place ne perçoive rien et est entrain de cavaler sans regarder ni le visage, ni le tempérament de qui que ce soit, c’est dommage pour notre pays. Les dirigeants de ce pays ont toujours regardés le peuple avec des yeux haineux et le considère comme un pestiféré, cela coûtera très cher aux membres de ce régime très prochainement. Comment peut-on considérer son peuple comme de moins que rien?
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