Révélations de Tiebilé Dramé sur les crises sécuritaire et financière au Mali : -1814 morts dont 1026 au centre du Mali tout au long de 2018 -L’actuelle crise financière, la plus grave de toutes les crises auxquelles le Mali est confronté

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Révélations de Tiebilé Dramé
Une vue des membres du Parena

Le Parti pour la Renaissance Nationale (Parena) a, comme il l’a toujours fait depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir, fait de graves révélations sur la crise sécuritaire et financière  au Mali. À travers une conférence de presse tenue hier jeudi 14 février 2019 à la maison de la presse, le président dudit parti, Tiebilé Dramé a déclaré qu’il y’a eu 1814 morts, dont 1026 au centre du Mali du 1 janvier au 31 décembre 2018. Aussi, a-t-il souligné la gravité de l’actuelle crise financière.

Encore lui, Tiebilé Dramé a fait la peinture de la situation sécuritaire dégradante au Mali, particulièrement au nord et au centre ; et a évoqué ce qui pourrait être les causes de la grave crise financière que connait le Mali depuis quelques mois. Tous ces maux sont, évidemment, dus à la mauvaise gouvernance selon cet Opposant.

Dans une salle remplie de militants, de sympathisants du Parena, de chefs de partis politiques, et de journalistes curieux de découvrir les nouvelles révélations du parti du Bélier Blanc, Tiebilé Dramé a déploré les différentes crises que traverse ce pays. Pour lui, le Mali  connait actuellement une  crise sécuritaire persistante qui s’est étendue du nord au centre, une crise politique née de la dernière élection présidentielle organisée « sous l’empire de la fraude », une crise institutionnelle ; un mécontentement social sans précédent, une grave crise financière. La cause de toutes ces crises est, selon lui, la mauvaise gouvernance. «  La mauvaise gouvernance reste au cœur de la crise malienne », défend l’Opposant Tiebilé.

Parmi toutes ces crises, le Parena a choisi de se prononcer sur  la crise sécuritaire et financière qui semblent être des crises majeures pour ce parti.  « Nous avons choisi de vous entretenir, aujourd’hui, de deux crises majeures : la crise sécuritaire notamment celle du centre du Mali et la grave crise financière qui fait planer de gros nuages sur la stabilité du Mali », a-t-il précisé.

1814 morts,  dont 1026 au centre du Mali en 2018

La situation sécuritaire est critique, voire grave au Mali. Le sang des Maliens est versé chaque jour. Pour le président du Parena, la situation est plus grave que l’on imagine. Il affirme que si 716 personnes ont perdu la vie en 2017, le double est  mort en 2018,  car plus de 1800 personnes ont été victimes de l’insécurité au cours de l’année écoulée. Le conférencier estime que  le nombre élevé de morts en 2018 est le reflet d’une situation sécuritaire particulièrement dégradée, notamment au Centre et au Nord-est. « Sur les 1814 victimes de l’insécurité en 2018, 1026 ont été tuées au centre du Mali.  Parmi elles : 697 civils, 85 membres des forces armées et de sécurité du Mali, quatre soldats de la paix, 236 hommes armés ou présumés armés (sous cette catégorie ont été classés, les membres des groupes terroristes, des milices, les chasseurs donsos et peut-être des civils présentés comme djihadistes ou terroristes) », révèle l’ancien directeur de campagne de Soumaila Cissé. Ce n’est pas tout, il a  signalé 70  cas d’enlèvements.

La situation de nos jours est plus grave au centre, car sur les  1814 morts en 2018, cette partie du Mali a enregistré 1026 victimes. « En 2018, il y a eu cinq fois plus de morts au centre du Mali qu’en 2017 (1026 victimes// 209). Il y a eu six fois plus de civils qui ont perdu la vie au centre qu’en 2017 (697// 114) », a déclaré l’orateur.   À en croire le Parena, au centre du Mali, en plus de la  mort au quotidien, les villages sont  brûlés et rasés, les greniers pillés, les troupeaux razziés,…. « Le centre, c’est aussi le contrôle au faciès, les check-points illégaux, les armes de guerre détenues par des groupes irréguliers qui ensanglantent et endeuillent la région »   .

Les recommandations du Parena pour mettre fin à la crise sécuritaire

L’ancien leader estudiantin n’a pas fait que le décompte du bilan des morts. Comme recommandations, il invite le régime à se démarquer en paroles et dans les faits de tous les groupes armés irréguliers et illégaux ;  mettre en place, de toute urgence, une commission indépendante d’enquêtes pour faire la lumière sur les graves violations des droits humains perpétrés au centre ;  rechercher et punir tous les auteurs et complices  des crimes abominables commis au centre ;   enquêter sur l’origine des armes de guerre et leur circulation dans les régions de Ségou et Mopti ;  démanteler les check-points illégaux installés au vu et au su des autorités locales et régionales ;  mettre fin au délit de faciès ;   désarmer et dissoudre les milices ;   déployer dans le centre des observateurs indépendants des droits de l’homme ;   organiser des patrouilles régulières FAMAS- Force MINUSMA ;  et convoquer des assises régionales sur la restauration de la sécurité, de la stabilité et sur la bonne gouvernance au centre.

Crise financière actuelle, la plus  grave des crises auxquelles le Mali est confronté

Parlant de la crise financière, Tiebilé Dramé dément les propos selon lesquels le Mali est la 3e économie de l’UEMOA avec un Produit intérieur brut de 16 milliards de dollars US avec un taux de croissance annuel de 5%. Pour lui, cela n’est qu’une propagande visant  à masquer une faillite financière.

Le problème selon le conférencier, c’est qu’en 2018, les principaux services pourvoyeurs de recettes n’ont pas été en mesure d’atteindre les objectifs assignés : un gap de 32% pour les impôts, 33% pour les Douanes et 71% pour les Domaines selon les chiffres officiels communiqués aux parlementaires par le ministère des Finances. Il va loin en précisant : « Sur les 253 milliards attendus des Domaines, seuls 86 milliards ont été collectés ». Aussi, estime-t-il que la “pression fiscale” qui était de 16% est tombée en dessous de 12% faisant perdre au Mali 4 points.

Parlant  des évaporations financières, Tiebilé Dramé laisse entendre qu’au niveau du secteur minier, les recettes fiscales sont passées de 48 milliards de francs CFA  en 2016 à 8 milliards de francs CFA en 2018 alors que  la production d’or n’a pas cessé d’augmenter. « Par ailleurs, dans ce secteur, aucun dividende  n’a été versé à l’État (pourtant actionnaire) pendant la période écoulée », précise-t-il.

À en croire le parti du Belier blanc, 2018 a été une année de prédation et d’évaporation financières rarement connue dans ce pays. « Au bord d’un effondrement financier aux conséquences imprévisibles, l’État malien a été incapable de payer sa quote-part pour assurer la couverture vaccinale des enfants contre les maladies », révèle-t-il sans tabou. Il estime que l’actuelle crise financière est la plus grave de toutes les crises auxquelles le Mali est confronté. « Elle résulte de la mauvaise gouvernance, de la mauvaise gestion et de la prédation des ressources publiques », dit-il.

Boureima Guindo

Commentaires via Facebook :

11 COMMENTAIRES

  1. Bsr Mr PKagame
    J’ai juste relaté des pans de notre société, jamais, un caste ne sera à la fonction suprême du Mali. Tu sais pour quoi?. Va lire un peu l’histoire de notre société, nos us et coutumes, je veux dire notre tradition. Ils (castes) sont appelés à jouer d’autres fonctions, ils sont les aiguilles et les fils de notre belle société. Donc, ne prenez pas en mal mes propos, ou encore n’intervertis ps mes propos.
    Comment vous êtes tombé si bas dans vos analyses.?. Vous voyez tout en noir. La jeunesse Malienne est devenue méconnaissable à cause des réseaux sociaux. Loin de moi, l’idée d’une quelle insulte raciste à l’endroit du petit monsieur.
    Salam

    • Brin arretes ton racisme et ta discrimination, arretes de rabaisser les etres humains et tu sais tres bien que tu n’as pas paye Dieu et IBK n’a pas paye Dieu pour vous faire naitre dans la famille ou vous etes nes! L’histoire nous a appris que les Keita sont descendants d’ un esclave (excuser moi du terme) Djon Bilal, les Diawara qui sont en train de tuer des gens a cause de leur famille d’origine sous-classee par la societe malienne malade de Trougoumbe sont tous issus de Daman Guille qui est un esclave des Garanke (je mexcuse d’avoir utilise un terme raciste), le roi Soumaoro Kante est descendant des Forgerons (mes excuses encore) mais il a conquis et regner sur le Mande et le Sosso, Damonzon Diarra est descendant d’esclaves mais il a ete le meilleur roi de Segou. etc.. La jeunesse Malienne embrasse le developpement car elle ne veut pas rester dans la boue et surtout elle ne veut pas etre raciste comme toi et veut respecter les gens selons leur valeur intrainseque, leur capacite de lutter et de gagner et leur contribution au developpement de leur Nation, mais elle hait les humains qui rabaissent les humains comme toi. Boua ka bla!

  2. Brin, laisse nous tranquille avec ces histoires de caste on s’en fout de ça… c’est le caractère et le cerveau de la personne qui nous intéresse.

  3. Le racisme Malien se reveille encore des qu’on a rien a dire il faut s’attaquer a quelqu’un a travers ce systeme segregationiste et hideux des Castes, triste est la societe Malienne car elle est esclavagiste et discriminatoire les hommes et les femmes ne sont pas juges par leur valeur intrainseque mais par leur famille de naissance qu’ils n’ont pas choisi, ainsi nous n’allons jamais sortir de la pauvrete sociale, economique et mentale. Le Mali et les Maliens seront toujours parmi les derniers sur cette terre.

  4. Tiebilé Dramé inutile de compter des morts au centre la guerre n’est pas finie,vous devrez arrêter ce terroriste AMADOU KOUFFA depuis en 2011, et lâche non vous parlez de sauvegardez de la démocratique la quelle démocratie c’est chiffonne ? a été brûler notre cher pays .

  5. BJR Mr macabre
    Le troubadour de l’opposition Malienne a repris son travail. Quand est ce que ce petit monsieur grandira dans sa vie?.
    Toujours enclin à faire du mal, pour quelle fin?. Tu oublies que tu es homme de caste, tu n’auras jamais le pouvoir au Mali.
    Au lieu de faire le bilan lugubre du pouvoir, travaillez à poser les bases d’un dialogue franc et sincère entre tous les fils de ce pays, ce que les Maliens ont besoin aujourd’hui.
    SALAM

      • Bonsoir

        Les Rat-dioccidentaux n’ont qu’a aller s’occuper de leur Robert Conrad(ioccidentaux) et leurs info$ biai$ées
        Ce sont des déscendants de Déform€uropéens
        Commanditair€$ de $ales coup$

        La griffe Ratlantistes de ces rat-dioccidentales

        Vraiment des Para$itoxydentaux!

  6. Oui très cher Tiébilé vous avez parfaitement raison mais force est de reconnaitre que le régime de Alpha Oumar KONARE est comptable de ce qui existe actuellement au Mali, car il a posé les jalon de cette crise multidimensionnelle en brûlant les armes et en signant des sales pactes entre le Mali et les rebelles et les partenaires au développement empêchant le Mali de payer les armes contre les ennemis du pays. Après ces bévues d’Alpha Oumar KONARE, ATT ce mauvais général des armées, général cinq étoiles a fait pire en tuant une armée qui était agonisante sous le contrôle de ce premier régime de l’ère démocratique. Ce qui se passe actuellement au Mali n’est pas un fait d’un ou deux ans mais de quelques décennies et nous sommes dans l’oeil du cyclone; avec toutes ces bêtises, personne ne veut la vérité, tout le monde est dans le mensonge comme une malédiction qui s’abat sur le pays. Tant que nous ne faisons pas nos méaculpas en posant le véritable diagnostic de cette crise multidimensionnelle, aucune thérapie digne de ce nom ne serait obtenue pour garantir la guérison de notre très cher Mali. Mais nous continuons à mentir et à tricher en aggravant notre cas chaque jour qu’Allah crée.

  7. “Le problème selon le conférencier, c’est qu’en 2018, les principaux services pourvoyeurs de recettes n’ont pas été en mesure d’atteindre les objectifs assignés : un gap de ……33% pour les Douanes…”

    DANS L’UN DES MES POSTS DANS LES COMMENTAIRES D’UN ARTICLE J’AVAIS PRÉDIT EN 2015 CETTE CHUTE DE RECETTE DOUANIÈRE:

    https://www.maliweb.net/economie/douanes/douane-une-recette-exceptionnelle-de-434-milliards-cfa-en-octobre-1227842.html.

    VOILA EXACTEMENT CE QUE J’AVAIS ÉCRIT:

    pkagame 4 Nov 2015 at 18:00 PM

    « Il y a un changement (pénalités, consignation, augmentation de taux etc..) qui permet à la douane de faire cette croissance de recette. Ce changement, bien que optimisant, reste entièrement sur le dos des opérateurs du secteur privé. A un état digne de ce nom, cette croissance pourrait donner un sens de devoir à faire des contreparties (réinvestissements), afin d’encourager les acteurs concernés (importateurs, transporteurs, transitaires, agents de douanes etc..)…. Sauf que hélas je vous garantis que ce ne sera pas le cas pour ce système d’irresponsabilité actuel que pratique l’état malien vis à vis du revenu de la douane:

    Premièrement, l’état se trompe quand il se laisse emporté par le plaisir d’amasser plus en optimisant les recouvrements (droits de douanes) sans aucune contrepartie (ex., réinvestissement dans les infrastructures routières, administratives – facilitant les opérations d’importation, les procédures de transit, et aussi un programme d’exonérations/récompenses pour encourager les opérateurs performants. Plutôt, l’état ne fait que tendre la main pour imposer de plus en plus aux citoyens du secteur privé grâce auquel l’essentiel des emplois est créé au Mali.

    C’est facile de se vanter de faire tel ou tel nombre de milliards mensuels pendant que les infrastructures du fonctionnement même des opérations économiques sont presque néants. L’état dangereux de la route de Kati-Samé (siratou), où des milliers de camions passent nuit et jour (à haut risque de tomber sur les maison), l’état délabré (poussiéreux) de la grande cour de la douane a Kati, l’absence des structures de la protection civile (pompiers et ambulances) a Kouri ou à Diboli (frontière Mali-Sénégal ) où des milliers de camions citernes à essence prolifèrent dangereusement au quotidien…sont tous autant des exemples palpables du manque de responsabilité de l’état malien, qui n’a évidemment qu’une SEULE MAIN…celle qui ne fait que soutirer les fonds et fuir…mais qui ne sait jamais réinvestir là où il faut.

    Maintenant l’on vient à la télé se vanter on a fait “le double” bla bla…-là ne pas la question…. C’est plutôt à quoi ces doubles servent? Qu’est qui est amélioré à travers ces doubles? A moins que le tout ira encore dans les “surfacturations” 🙄 🙄

    CONSÉQUENCE

    Les conséquences de la méthode PRENDRE one-way sans retour sont inévitables: sans contrepartie palpable, l’état peut s’attendre (dans 2 ou 3 ans) à une chute prochaine de ces mêmes recettes (présentement “doublées”), car PRENDRE sans RENDRE… ne marche nulle part pour long terme. Sans songer à l’ amélioration des structures du fonctionnement (les infrastructures routières et celles de l’administration des douanes et du transit etc..), encourager les acteurs (les opérateurs) en éliminant leurs difficultés… la douane malienne finira par aliéner les acteurs économiques et, de ce fait, voir une diminution naturelle dans le volume global de l’importation… donc une chute éventuelle de recettes douanières.

    Apparemment, l’état malien ne fait rien de long terme, en réalité. Le cas actuel de ce festival de recette de la douane malienne est comme si l’on doublait le workload d’une machine sans l’entretenir (graissage etc..) et donc continuer à se leurrer : «oh elle produit le double ! ».

    RECOMMANDATION

    Pour continuer dans cette lancée de croissance, l’état doit réinvestir en ciblant deux volets:

    -Réinvestir une partie de revenus douaniers dans l’infrastructure (routes du corridor Bamako- Kayes-Dakar[déjà foutue]), moderniser les structures administratives de la douanes a Kati, a Diboli, a Kouri), mettre en place les structures de la protection civiles partout aux postes frontaliers.
    – Mettre en place un programme (des “incentives”)– de récompense aux opérateurs les plus performants (en forme d’exonérations spéciales etc.).

    Sans actions palpables, il est probable d’ici 2018 que ces mêmes recettes chutent au moins à 50%…car aucun opérateur malien ne continuera à travailler dur sur les routes cassées… et courir le risque d’endommager ses logistiques…juste pour payer un état irresponsable…ça ne vaudra pas le cout en réalité.»

    • Ce n’était pas une prophétie, mais juste du bon sens. Encore je prédis que tant que nos autorités ne penseront pas un programme de RÉINVESTISSEMENT CIBLÉ DANS CE SECTEUR POURVOYEUR DE RECETTE LES CHUTES EN RECETTES VONT CONTINUER DE L’ANNÉE EN ANNÉE. Ce que nos autorités n’ont pas compris est que notre SYSTÈME DE RECETTE a besoin de grandir en confluence avec notre croissance économique et démographique. Or, pour ce faire, on a besoin d’optimiser trois (3) volets de notre SYSTÈME DE RECETTE a travers des investissements robustes:

      1. FONCTIONNEMENT/FONCTIONNAIRES (bon salaires etc..)

      2. OPÉRATEURS ÉCONOMIQUE (Financement -garantie- crédit pour achat des logistiques, récompenses pour les meilleur performances, élimination absolue de rackette policière sur les routes)

      3. INFRASTRUCTURES (construction de bonnes routes, d’établissements techniques, de structures de sécurité et de protection civiles ..sapeur pompiers, ambulances, camps de repos pour chauffeurs, points de dépannage équipés de grue-remorques sur nos principaux corridors ex., Bko- Kayes-Dakar, BKO-Sikasso-Abidjan etc.. )

      HÉLAS! Pour le moment, parmi ces trois (3) volets cités seul le premier (1) a eu son compte: seuls les douaniers ont quelque chose. L’opérateur économique est accablé et les infrastructures sont presque néant. Un cercle vicieux s’installe: l’état prend l’argent et refuse de construire de bonnes infrastructures routières pour la fluidité des importations, les routes se cassent, puis les logistiques de l’ opérateur s’y cassent, les dépenses s’accumulent et l’opérateur s’endette. Et l’on attend que la douane fasse plus des recettes… d’où viendra alors cette recette?

      Il faut attendre 2021 pour peut-être voir une nouvelle croissance dans nos recettes douanières. L’état pourra peut-être compenser ce gap plutôt au niveau des impôts, surtout s’il mène une politique fiscale rigoureuse contre les propriétaires d’ immeubles (des milliers a travers le pays) qui ont long temps exploité le manque de vigilance de l’État sur leurs business de location (sans payement de taxe). L’État doit déployer une machine formidable de taxe foncière pour gagner l’argent s’il est intelligent. Les maliens sont devenus trop fou pour le foncier …au lieu d’investir l’argent dans les productions industrielles ou agricoles ou services techniques, et créer de l’emploi, ils jettent des capitaux dans l’immobilier (et sans payer la taxe). Ça ne doit pas continuer ainsi!

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