Les membres du gouvernement se sont retrouvés hier jeudi autour du premier ministre Diango Cissoko pour aborder la question de la mise en place de la commission dialogue et réconciliation. Cette commission qui est annoncée d’ici à une semaine sera rattachée au président de la République. C’est lui et chef du gouvernement qui auront à charge de nommer les membres qui la composeront. Elle sera composée des personnes d’une forte probité morale issues de la société civile et de la classe politique. Des démembrements seront installés dans toutes les localités du pays. L’objectif recherché est de faire en sorte qu’une fois la guerre terminée, le pays ne soit pas confronté à des difficultés de cohabitation.
Le sujet est extrêmement capital puisqu’il s’agit de la cohabitation après la période de la guerre qui a suffisamment entamé le tissu social. Le concept occupe à juste titre une place de choix dans la feuille de route adoptée par les députés maliens le 29 janvier 2013. Dès que la guerre sera terminée, le pays libéré et l’administration installée, il s’agit de prendre des précautions pour qu’on n’assiste pas à des difficultés de cohabitation. Des actions seront menées pour que des communautés que tout à opposer pendant la période de crise puissent apprendre à vivre ensemble. Un exercice qui est loin d’être une sinécure.
C’est pourquoi la commission qui doit voir le jour dans les jours à venir sera immédiatement rattachée au président de la République. C’est d’ailleurs lui et le chef du gouvernement qui choisiront les membres qui la composeront. Elle sera composée de très fortes personnalités issues de diverses sensibilités. Ses membres viendront de la société civile, de la classe politique toute tendance confondue.
Des démembrements seront crées dans toutes les régions de manière à couvrir l’ensemble du territoire national.
La spécificité de cette commission dialogue et réconciliation est due au fait que les hommes et femmes qui la composeront seront au dessus de tout soupçon. Elle sera exclusivement composée des personnes d’une grande probité morale, nous a fait savoir le directeur de cabinet du premier ministre Boubacar Sow.
Les membres du gouvernement ont aussi abordé le plan d’action de la mise en œuvre de la feuille de la route.
Après l’adoption de la feuille de route par l’assemblée nationale qui constitue désormais un cadre de référence de la gestion des activités gouvernementales pendant toute la durée de la transition, il s’agissait de sortir de cette feuille de route un plan d’action auquel il fallait rapidement trouver une structure administrative rapprochée. Le comité national de suivi évaluation créé à cet effet est placé sous la conduite du premier ministre Diango Cissoko. Et les tâches confiées à chaque membre du gouvernement sont insérées dans un chronogramme permettant ainsi au chef du gouvernement de s’assurer à tout moment que le travail confié est bien exécuté.
ABDOULAYE DIARRA
Diango a donné le mauvais exemple en matière de cohabitation et de pardon. Quelques semaines après sa nomination, il a viré la totalité des collaborateurs de CMD, l’ancien PM. Comme si ces personnes ne sont pas également des maliens. Comme si ces personnes étaient toutes incompétentes, comme si ceux-ci ne pouvaient pas continuer à apporter leur pierre à l’édifice national!
Alors qu’on arrête de nous casser les oreilles avec une quelconque réconciliation ou dialogue.
On nous avait annoncé courant février selon la feuille de route nous sommes en mars comme si le temps joue a notre faveur c’est dommage
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