La deuxième réunion du comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition s’est tenue hier, jeudi 4 avril 2013 à la Primature. La rencontre, présidée par le Premier ministre Diango Cissoko, s’est tenue à huis clos et a rassemblé plusieurs membres du gouvernement, les présidents de la CENI, de la DGE et de nombreux conseillers techniques des départements principalement impliqués dans l’organisation des prochaines élections. La réunion a permis au gouvernement, à travers le ministre chargé des élections, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, de rassurer l’opinion nationale sur sa détermination à tenir les prochaines élections, notamment la présidentielle prévue au mois de juillet 2013. C’est ce qui ressort de l’interview que le ministre Coulibaly a accordée à la presse à la fin de la rencontre.
Monsieur le ministre, de quoi avez-vous discuté lors de cette réunion ?
Nous devons dire que, conformément à l’esprit de la feuille de route qui a été proposée par le gouvernement et adoptée par l’Assemblée nationale, nous voulons vous assurer que nous allons préparer tout afin de tenir les élections au mois de juillet.
Comment vont les préparatifs des élections ?
En fait, les préparatifs sont en cours ; vous savez déjà qu’un certain nombre de choses, qui ont été décidées, ont été mises en œuvre. Nous allons identifier les électeurs à partir du dernier recensement, le recensement RAVEC ; nous allons produire aussi, la DGE a déjà commencé ce travail, les listes électorales à partir du RAVEC. Il y aura une petite relecture de la loi électorale afin de nous permettre d’introduire ces changements dans le dispositif législatif.
Le choix du fichier électoral a-t-il été déjà fait ?
Le choix du fichier a été définitivement fait et validé avec la classe politique. Les listes seront issues du RAVEC.
Sera-t-il un fichier biométrique ?
Oui, bien évidemment, il y aura une évolution, il y aura probablement les photos sur les listes électorales pour les prochaines élections.
Est-ce que la question du financement est déjà tranchée?
Oui, Je pense que nous avons suffisamment de financement à ce jour pour nous permettre d’envisager sereinement les échéances de juillet.
Les échéances de juillet seront donc respectées ?
Bien évidemment ; tout est fait pour respecter les échéances de juillet. Nous n’avons aucun doute par rapport à cette date.
Quid du couplage des élections ?
En fait, nous allons probablement organiser d’abord la présidentielle et si c’est possible, coupler. Mais pour le moment, nous sommes en train d’envisager plusieurs options. Ceci, pour vous dire que ce n’est pas ça le plus difficile ; qu’on ait des élections couplées ou pas, il s’agit, dans la même période, d’envisager les deux élections.
Concrètement, qu’est-ce qui est prévu pour les nombreux déplacés et réfugiés ?
Pour les déplacés, nous allons leur permettre, pendant la période exceptionnelle de révision des listes électorales, de nous dire exactement où est-ce qu’ils veulent voter afin de les inscrire dans les bureaux de vote et dans les centres de vote de leur choix.
Pour les réfugiés, nous sommes en contact avec la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso et l’Algérie et aussi en liaison avec le HCR afin de voir dans quelles conditions nous allons permettre aux Maliens, qui ont été obligés de quitter leur pays ces derniers temps, de pouvoir voter.
En ce qui concerne les Maliens installés normalement à l’extérieur, ils pourront toujours voter dans les ambassades et consulats du Mali
Pour le moment, les estimations que nous avons, sont de l’ordre de 6,9 millions d’électeurs potentiels
Voulez-vous dire que le 7 juillet prochain, le peuple malien sera aux urnes pour le premier tour de la présidentielle?
Au mois de juillet prochain, nous serons tous ensemble en train de conduire les élections, avec un peu de chance.
Ces élections auront lieu sur l’ensemble du territoire national ?
Bien évidemment ! Non seulement tous les Maliens de l’intérieur ou de l’extérieur auront la possibilité de voter ; mais nous ferons tout pour que ces élections se tiennent sur l’ensemble du territoire national et pour ce qui concerne, l’élection présidentielle, les Maliens de l’extérieur, notamment les réfugiés pourront participer aux opérations de vote. Propos recueillis par
Bruno Djito SEGBEDJI
Iln’a pas le choix Les élections se feront qu’ il le veuille ou non!
Nous les cardiaques nous sommes aux bouts des nerfs avec le probleme de KIDAL.Combien de temps faut il pour liberer ou negocier avec KIDAL?Comment se passer d,une ville de 62000 habitants et faire les elections?Les Francais nous ont fait rire,faut pas qu,ils nous font pleurer encore.80 pour cent du MNLA ne sont pas Maliens,ni Musulman.1Musulman ne peut pas egorger ou eventrer des etres Humains(AGUELOCK)
plus ca pas au Mali en tout cas ….
http://ml.telediaspora.net/fr/visuelvideo.asp?Idmedia=10335&idchaine=20&cat=0 …
plus ca en Afrique
REVEILLEZ VOUS, ne restez pas nuls
Mr Bruno, es-tu vraiment Journaliste? Alors question pourquoi n’es-tu pas alle au bout de tes pensees et la suite logique d’une questionnement d’un bon journaliste? C.a.d y aurait -il vote a Kidal? LES ELECTIONS AURONT-ELLES LIEU A KIDAL ET DANS TOUTE CETTE REGION?
on croira quand on le vera.
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