La salle de conférences du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a abrité, vendredi dernier, la réunion du comité de pilotage du Projet d’appui au cycle électoral (PACE), présidée par le secrétaire général dudit département, Babahamane Maïga. On notait également la présence du directeur pays du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Aboubacar Koulibaly, du conseiller technique principal du PACE, Marc Amougou, du délégué général aux élections, le général Siaka Sangaré ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers (PTF).
Dans son allocution, le directeur pays du PNUD a félicité le gouvernement, la société civile, les médias, les équipes d’experts nationaux et internationaux, les volontaires et professionnels du PNUD et la MINUSMA qui ont travaillé en synergie, lors de l’élection présidentielle, en vue de l’atteinte des objectifs. Aboubacar Koulibaly a réitéré les félicitations et les encouragements des Nations unies et de la communauté internationale au gouvernement pour avoir lancé les concertations autour des réformes clés envisagées. De même, il a réaffirmé l’intérêt et la disponibilité des Nations unies à accompagner le gouvernement dans les réformes administratives, politiques et institutionnelles, et en particulier pour la tenue des concertations régionales qui se doivent d’être inclusives, participatives et apaisées. «Nous soulignons ici l’importance de finaliser le processus électoral dans un esprit de concertation permanente avec tous les acteurs. A ce titre, nous réitérons la disponibilité des Nations unies et de la communauté internationale à appuyer le gouvernement dans l’organisation des différents scrutins à venir », a promis le directeur pays du PNUD, avant de lancer un appel à la mobilisation de nouvelles contributions financières, afin que le processus en cours participe effectivement et dans la durée, à la consolidation des acquis, et ce depuis les élections générales de sortie de crise de 2013.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale a indiqué que le projet de calendrier des prochaines consultations électorales ne pourra aboutir qu’avec la fin d’un autre chantier qui est le fichier électoral qui, lui, sera revu à la lumière des communes devant être créées.
Le référendum aura ainsi lieu au mois de mars 2019; les élections législatives au mois de mai de la même année ; les élections sénatoriales au mois de juillet prochain et les élections locales au mois de novembre 2019, a détaillé Babahamane Maïga. «Les chantiers sont nombreux et aussi importants les uns que les autres, et pour ce qui est du processus électoral, le gouvernement a pris bonne note de tous les rapports et surtout des recommandations des différentes missions d’observation. Tout cela sera passé en revue au cours d’un atelier d’évaluation de l’élection présidentielle que mon département envisage d’organiser le moment venu avec l’appui du PACE», a-t-il annoncé.
Pour conclure, Babahamane Maïga a exprimé le souhait des autorités de bénéficier davantage du PACE, dont les composantes devraient être renforcées, surtout pour faciliter la mise en oeuvre des réformes courageuses et indispensables envisagées en vue de renforcer notre processus démocratique et assurer un mieux-être à nos populations sur l’ensemble du territoire.
Alou Badra DOUMBIA