Réunion d’information et d’échange du Parena sur la situation au Centre : Un état des lieux sans complaisance, des propositions concrètes

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Le président du Parena, Tiébilé Dramé
Le président du Parena, Tiébilé Dramé (photo archives)

Le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) a organisé le dimanche 19 Février 2017 à la Maison des Ainés de Bamako, une réunion d’information et d’échange sur la situation qui prévaut dans la région de Mopti et dans les cercles de Ké-Macina et de Niono, dans la région de Ségou.

Ont pris part à cette réunion des responsables de plusieurs associations des régions concernées, notamment des peulh, Dogon et Bamana, ainsi que des associations de gestion des conflits et pour le développement. Ainsi suite à cette rencontre, un document précieux est en cours d’élaboration par le parti organisateur de ladite rencontre, prenant en compte les interventions des personnalités de plusieurs cercles, dont Mopti et Ké-Macina.

Parmi les participants on a noté également des députés et anciens Ministres, des universitaires, le Secrétaire Général adjoint des chasseurs du Kaareeri, et plusieurs éleveurs dont le président des éleveurs de Nyamana. En organisant cette rencontre, le PARENA souhaitait donner la parole aux ressortissants des zones affectées par le conflit, entendre leurs analyses et surtout leurs propositions de solutions. Les participants ont présenté un état des lieux – ce qui se passe chez eux –, un aperçu des causes, avant de formuler des recommandations pour une résolution durable de la crise. Le constat qui ressort des interventions des participants n’est pas reluisant. La libération du nord du Mali du joug des djihadistes n’a pas eu l’effet escompté au centre. Peu de gens imaginaient qu’en 2017 – soit 4 ans après l’opération Serval –  le centre du Mali se trouverait plongé dans un conflit qui s’aggrave de jour en jour. Le constat de l’absence de l’État dans la zone du delta s’est cristallisé avec l’impossibilité de tenir les élections communales de 2016 dans plusieurs localités.

Les attaques ciblées contre des représentants de l’État, des citoyens, des notables, des élus et les forces de sécurité sont devenues courantes.

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