Réunion APM-Maliko et FARE AN KA WULI : Les deux partis se concertent sur leur prise de position politique

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Le siège national de l’Alliance pour Mali (APM-Maliko) à l’Hippodrome a servi de cadre, le vendredi 4 juillet dernier,à la rencontre entre les cadres dudit parti et ceux des Forces Alternatives et de Renouveau (FARE An ka Wuli). La réunion a regroupé les présidents des deux formations politiques notamment Modibo Sidibé des FARE et Modibo Kadjoké de l’APM.

 

Cette réunion a été convoquée à l’initiative des FARE. Elle a permis aux responsables des deux formations politiques d’échanger sur la situation politique et sécuritaire du pays. Ainsi, l’ancien premier ministre non moins président des FARE, Modibo Sidibé a expliqué aux participants le choix de son parti de rejoindre l’opposition. Ce choix, dit-il, est motivé par la volonté des militants du parti de s’investir dans une opposition constructive afin de consolider la démocratie malienne.

 

Prenant la parole, le président de l’APM-Maliko, Modibo Kadjoké a indiqué que son parti est une structure provisoire (jeune formation) en phase de construction et d’installation. ”Schématiquement, l’Alliance pour le Mali n’appartient ni à l’opposition ni à la mouvance présidentielle. Notre objectif maintenant est de travailler pour convaincre le maximum de Maliens à se joindre à notre programme pour une meilleure implantation du parti sur l’étendue du territoire”, a-t-il déclaré. A l’en croire, le parti prône la valorisation de nos atouts culturels, scientifiques et sanitaires, la refondation de l’école pour la formation des élites de demain, un appui constant à l’agriculture pour la relance de l’économie rurale, l’adoption d’un bon dispositif de sécurité et de défense nationale…

 

Ainsi, Modibo Kadjoké a profité de cette occasion pour exprimer la disponibilité de son parti à travailler avec quiconque prône des idées pouvant permettre de servir et défendre l’intérêt du Mali. Il appelle toutes les forces vives de la société à former une synergie pour sortir le pays cette situation fragile. L’APM veut de donner la parole à ses représentants et militants à travers les élections communales et régionales avant de fixer sa position, a-t-il conclu.

                                      

Siaka DIAMOUTENE, stagiaire  

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