Rétrospective et regard croisé sur les actions et le mérite des dirigeants après une année de gestion du régime IBK

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Pourtant, loin de nous de faire l’apologie de qui que ce soit, mais force est de constater que face aux attentes, aux crises sociales, certains ministres ont montré leur savoir faire face aux problèmes brûlants qui ont faillit  mettre totalement fin dès les premières heures aux ambitions du régime IBK.

 

Tumultueuse gouvernance sous IBK : Est-ce la fin d’un mythe ?
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta

Ces ministres, grâce à leur courage et leur  clairvoyance se sont montrés au dessus du lot d’un gouvernement qui ne cesse d’être critiqué. Ces hommes et ces femmes ont apporté des solutions ou des débuts de solutions à des problèmes évitant du coup au régime de sombrer, un régime qui était au bord du naufrage. Quels sont ces ministres ? Quels sont ceux qui se sont distingués ?

Les Maliens s’en souviendront fort longtemps que le coup d’Etat est la plus grande bêtise pour un pays. Les militaires qui ont fait le coup d’état voulaient rester dans le jeu politique. Ils  n’avaient nullement l’intention de le quitter. Et, c’est ce qu’avait pensé le général Sanogo quand il avait déclaré en son temps « Nous resterons pour surveiller la démocratie ». Dans l’entendement de l’homme fort de Kati à l’époque, (des militaires) continueront à gérer le pays avec les politiques. Mais la première action  d’IBK a salué après sa prise de fonction fut d’avoir de mettre fin au règne du général Sanogo et sa bande.  Soumeïlou Boubeye Maïga, ministre de la défense à l’époque fut le déclencheur de cette opération qui fut salué par de nombreux démocrates.  Amadou Aya  Sanogo et sa bande étaient devenus des menaces pour la démocratie Malienne, pour la stabilité des institutions de la République, alors des alliés encombrants (même si on sait que c’est grâce à eux qu’IBK est au pouvoir). Un autre  fait majeur qui a faillit coûter au régime fut le déguerpissement des commerçants. Là encore le régime allait mettre le monde du commerce sur le dos. Un autre groupe soutien du régime (ils étaient ceux qui ont  soutenu la candidature d’Ibrahim Boubacar Keïta). Là également grâce à la perspicacité du ministre du commerce, Abdel Karim Konaté dit Ampé, le bras de fer entre le régime et les commerçants  a pu être évité, du coup un mouvement social qui pouvait coûter au régime fut évité. Pendant 3 mois de négociations, ce ministre a pu amener les commerçants à la raison et sans violence et qui ont  accepté occuper  les halls de Bamako. Ce même ministre s’emploiera aussi pendant le mois de Ramadan  à faire baisser les prix des produits de premières nécessités et permis à la population de passer cet instant dans l’accalmie. Il  prêtera également ses bons offices lors des revendications de l’UNTM. Là encore, ce ministre en fin négociateur épaulera son homologue du travail, Boubacar Moussa qui déjà avait raté les premières discussions avec le bureau de l’UNTM. Ce fut un succès pour le régime d’avoir calmé le front social qui était encore  sur pied de guère. Un autre ministre à encourager est  incontestablement celui de la santé. Grace à son courage, le Mali  a pu maîtriser et circonscrire la propagation de la maladie à virus Ébola. Là encore, on peut dire que le régime à frôler le chao car déjà avec le problème du nord et la sanction de notre pays par le FMI et la banque mondiale, l’économie qui était déjà a terre frôlait le marasme économique car les investisseurs avaient déjà commencé à prendre peur de rester dans notre pays. Ce ministre mérite des encouragements. Quant au ministre des mines, il a lui aussi mené des actes qui méritent d’être salués. Il s’agit de sa volonté et sa détermination  à mettre de l’ordre à la maison pour redonner confiance aux investisseurs. Il a pu mettre fin aux actions des prédateurs de ce secteur  sur lequel l’économie du pays se repose aujourd’hui. Il a annulé les permis d’exploitations  des spéculateurs miniers et les orpailleurs traditionnels qui étaient dans l’illégalité et qui exploitaient les zones des partenaires. Là encore, l’assainissement de ce secteur a permis de rassurer les investisseurs qui n’ont pas voulu se retirer au moment où le pays a besoin d’aide. Les actions du ministre de l’emploi ne sont pas à négliger  malgré les difficultés d’investissements dans le pays. Il  a été bien visible sur le marché de l’emploi des jeunes avec le volontariat des jeunes. Les actions du ministre de l’agriculture en faveur du monde paysan ont été aussi salutaires pour le monde paysan, car la baisse du prix du coton a été salutaire pour le monde paysan. Des difficultés existent, mais la politique de la relance de l’agriculture familiale est une  initiative à saluer.

Ces mêmes perspectives dans certains domaines de l’économie existent mais dépendent en partie de la bonne gestion et de la bonne collaboration du régime avec les partenaires techniques et financiers malgré la volonté des ministres. C’est pour dire que la relance économique, surtout du secteur privé et la création d’emploi pour les jeunes dépendra en sommes des ministères clés voutes de l’économie. Il s’agit du ministère de l’industrie, de l’équipement et des transports.

Aussi les actions du ministre des sports Alhousseni Amion Guindo sont  salutaires. Surtout son projet pour le sport permettra de donner aux différents sports au Mali une certaine lisibilité. Grâce à sa clairvoyance le problème qui secouait  le monde hippique connu un dénouement heureux. Souvent il fait recours aux servir de ces anciens prédécesseurs pour parer a certains situation. Une qualité rare qui a souvent manqué dans ce pays.

Les autres  ministères encore qui ont été peu visibles comme la culture qui engrange des revenus pour notre pays  dépendra des négociations d’Alger. Ce secteur  a besoin d’être relancé car le secteur du tourisme est pourvoyeur d’emploi. L’Etat Malien gagnait plus de 15O milliards de FCFA par an dans le secteur. En sommes, le régime dépendra du mentor lui-même, de sa capacité d’anticipation. IBK doit  être réceptif,  ouvert au  dialogue, aux critiques mais aussi un homme capable de sanctionner les fautes. Les Maliens attendent de beaucoup de son régime mais,  surtout de l’homme lui-même afin de restaurer l’espoir perdu. Il faut reconnaître que l’année 2014 a été une année des plus difficiles dans tous les domaines. Difficile pour un peuple qui cherche sa souveraineté, qui cherche à être dans le concert des nations : l’autosuffisance alimentaire, la santé, l’école sont des paris  loin d’être gagner au Mali et les populations vivent dans la pauvreté totale avec un pouvoir d’achat le plus faible même si le président annonce un taux de croissance de 5, 8%. Le quotidien est devenu difficile pour le Malien moyen, et  l’administration vit dans la corruption. Certaines erreurs du régime ne seront plus pardonnées par des populations qui ont conscience désormais que  leur destin est dans leurs mains.

Fakara Faïnké

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2 COMMENTAIRES

  1. “Les actions du ministre de l’agriculture en faveur du monde paysan ont été aussi salutaires pour le monde paysan, car la baisse du prix du coton a été salutaire pour le monde paysan.”
    Mr le Journaliste vous avez tiré à terre. Relisez la partie ci-dessus.
    Aussi, comment pouvez vous félicité le ministre de l’emploi parce qu’il encourage le sous-emploi car le volontariat ne contribue pas à la création de l’emploi mais plutôt au sous-emploi.

    Arrêter d’encourager la médiocrité.

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